C'est Nicolas Dufourcq qui va en prendre la direction. De sensibilité de droite, il a pour fait d'armes d'avoir conduit en Bourse une filiale de France Télécom, à l'époque de la bulle Internet.
Jean-Marc Ayrault donne ce lundi le coup d'envoi de la réforme visant à améliorer la compétitivité des entreprises. Alors qu'en juillet c'était la priorité de l'Élysée, le premier ministre exclut désormais un « choc de compétitivité » et préfère mettre l'accent sur des mesures pour la recherche et le développement. Analyse d'un changement de stratégie.
Reconnaître, comme l'a fait le récent Forum public de l'OMC à Genève, que le système multilatéral est en crise, c'est une avancée sur le déni habituel. Reste à en dire le pourquoi. Analyse.
C’était un des symboles de la montée des classes moyennes françaises, de leur appétit pour la consommation culturelle pendant près de cinquante ans. C’était aussi un lieu d’innovation sociale, voulu par ses fondateurs, Max Théret et André Essel. Aujourd’hui, la Fnac se disloque de toutes parts. Le groupe Pinault a décidé de la mettre en Bourse.
Dans son rapport annuel, l'Autorité des marchés financiers révèle que les salaires des grands patrons continuent de flamber. De nouvelles rémunérations ont même été inventées pour contourner le code Afep-Medef. Après avoir plafonné les rémunérations dans le public, le gouvernement honorera-t-il sa promesse de ramener le privé à la raison ?
Par un simple appel à François Hollande, la chancelière allemande a enterré, mardi matin, le projet de fusion EADS-BAE. Malgré les concessions obtenues, tiraillée entre les différentes factions de sa coalition, Merkel a eu peur que l’Allemagne ne soit la grande perdante de cette fusion. Tom Enders, le président d’EADS, qui pensait asseoir son pouvoir avec ce projet, sort fragilisé par cet échec.
Réuni mercredi soir, le conseil d’administration du Crédit immobilier de France (CIF) a rejeté, contre toute attente, le candidat du Trésor pour reprendre la présidence de cet organisme promis à l’extinction, Jean-Dominique Comolli, et s’est prononcé pour Michel Bouvard, ancien président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Faut-il revenir aux nationalisations de 1981 pour sauver des emplois, à l'heure où le chômage explose et les plans sociaux tombent en cascade ? Dans les entreprises menacées de fermetures, les leaders syndicaux, à contre-courant de leurs centrales, rêvent de voir l'État reprendre le flambeau. Le gouvernement ne l'envisage pas une seconde.
Embauche par le ministre du budget d'une chargée de communication qui a défendu les intérêts de Liliane Bettencourt et ceux de Matthieu Pigasse ; recours par le ministre des finances aux services d'un conseiller occulte, lui aussi proche du même banquier d'affaires : à l'ombre de Bercy, des réseaux d'influence et d'affaires sont en train de se constituer, pour l'essentiel autour d'anciens proches de Dominique Strauss-Kahn.
La Banque centrale européenne préconise une vaste réforme du marché de l'emploi, à base de flexibilité accrue et de baisse de salaires, pour sauver la zone euro.
Plusieurs ministres importants du gouvernement s’opposent à un « choc de compétitivité » massif passant par une baisse des cotisations patronales qui serait compensée par une hausse de la CSG ou de la TVA, pour réduire le coût du travail. Ils l'ont fait savoir à Jean-Marc Ayrault.
Dans les Vosges, deux usines sont sur le point d'être rayées de la carte : TRW et Cimest, des équipementiers automobiles. Ce sont les principaux employeurs de la vallée, plus de 400 salariés sont menacés, autant de sous-traitants. Les maisons mères sont des groupes internationaux largement bénéficiaires. Et ils sont sur le point de s'en sortir sans avoir à débourser un centime pour un plan social. La facture serait pour la collectivité.
En moins d’une semaine, un mouvement de protestation, parti des réseaux sociaux, a contraint le gouvernement à capituler. Ces créateurs d’entreprise, regroupés sous le label des pigeons, ont-ils vraiment gagné, ou est-ce la finance qui a obtenu le maintien de ses privilèges ?
Gel du barème de l’impôt sur le revenu, indemnités journalières des accidents de travail, demi-parts fiscales pour les veuves… Ces mesures héritées des années Sarkozy, la gauche les avait beaucoup critiquées. Le budget 2013 ne prévoit pourtant pas de les supprimer, état des finances publiques oblige.
Le chef de la droite française au Parlement européen, Jean-Pierre Audy, et l'ancienne ministre socialiste Catherine Trautmann figurent parmi les eurodéputés qui reprochent à la Commission européenne son rapport critique sur la sûreté nucléaire dans l'Union.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments a rendu son évaluation préliminaire de l'étude du chercheur français Gilles-Éric Séralini sur la toxicité du maïs OGM NK 603 du groupe Monsanto.