Les médias suivent à la loupe la course de petits chevaux. Le Monde est à vendre, qui va l'emporter? Mais le seul débat qui importe a été poussé sous le tapis: la vente de ce journal signifie un nouvel affaissement de notre profession et du débat public. Parti pris.
Contrairement à leurs promesses, les pays industrialisés risquent d'augmenter, grâce à des jeux d'écriture, leurs émissions de gaz à effet de serre dans les années à venir, au risque d'aggraver la crise climatique. Des estimations révélées par l'ONU provoquent la colère des pays en développement.
Jeudi 10 juin, Pôle emploi a livré ses prévisions pour l'année 2010: 151.000 chômeurs supplémentaires. Parallèlement, un député socialiste vient d'obtenir des chiffres de Bercy sur un phénomène étonnant: ces traders virés de la City qui rentrent en France toucher des allocations chômage grassouillettes.
Accusés de diffusion d'informations fausses ou trompeuses, Jean-Marie Messier et Guillaume Hannezo se sont expliqués au cours des deux jours d'audience. D'après eux, leur information a été «loyale et sincère». On ne leur reproche que des «peccadilles».
L'historien Patrick Eveno replace la vente du quotidien Le Monde et la perte de contrôle de son équipe de journalistes dans la longue histoire des crises du journal.
L'essentiel de l'aide de la France au climat en 2010 sera fait de prêts aux pays pauvres et non de subventions. Mais chut..., il ne faut pas le dire. Paris refuse d'en dévoiler les montants pour ne pas s'attirer la colère des pays du Sud.
L'équation se complique un peu plus pour le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero. D'un côté, les fonctionnaires espagnols ont défilé mardi contre le plan d'austérité. De l'autre, Bruxelles continue d'exhorter Madrid à «faire plus» d'efforts pour assainir ses comptes.Avec la carte des plans d'austérité détaillés en Europe
EDF va devoir céder le quart de sa production nucléaire à ses rivaux, au nom de la concurrence, sans contrepartie. La rente nucléaire, qui devait bénéficier aux Français, est partiellement cédée au privé. Le gouvernement est en train de faire voter l'éclatement du marché électrique issu de 1946.
Alors que débute le procès de Jérôme Kerviel, retrouvez les principaux articles que Mediapart a consacrés à l'affaire de l'ex-trader accusé d'avoir fait perdre 5 milliards d'euros à la Société générale.
80 milliards d'euros en quatre ans! Berlin a annoncé lundi un plan d'économies démesuré. Les pauvres sont les premiers visés. Mais le tabou de la hausse des impôts n'a pas sauté.
Des révélations à propos de l'état «réel» des finances hongroises affolent les marchés et plombent les bourses européennes depuis le vendredi 4 juin. Nouvel emballement économique, risque de contagion, et rétropédalage du gouvernement, le cas hongrois n'a pourtant pas grand-chose à voir avec la Grèce.
Le dîner de travail entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, prévu lundi 7 juin, à Berlin, a été annulé in extremis. Avant d'être reporté à la semaine prochaine. Retour sur les accrochages franco-allemands des derniers mois.
Le mal est réparé, après dix ans d'attente: le classique américain Une grande divergence vient d'être publié en français. Pour comprendre pourquoi la révolution industrielle eut lieu en Angleterre, et pas en Chine. Et surtout pourquoi la «supériorité européenne», aujourd'hui en miettes, n'avait, déjà à l'époque, rien d'inéluctable.
Aux origines de la crise de la zone euro, figure l'écart de compétitivité entre l'Allemagne et les pays dits du «Club Med». Sans dévaluation monétaire, ces pays peuvent-ils réduire de 20 à 30% le coût du travail? Oui, mais en passant par une «dévaluation fiscale», sans toucher aux salaires directs, comme le suggère l'ancien ministre argentin des finances Domingo Cavallo. Explications.
A quelques proches et en privé, Nicolas Sarkozy ne cache pas son agacement à l'encontre de son conseiller officieux, par ailleurs conseiller de quelques très grandes fortunes françaises. Selon nos informations, le chef de l'Etat a été indisposé par l'affaire France Télévisions, l'affaire Bompard et enfin les sorties tonitruantes d'Alain Minc sur les personnes âgées.
La deuxième audience du procès Messier, jeudi 3 juin, a été consacrée à l'abus de biens sociaux. Ce fut l'occasion de revisiter les modes de pensée patronaux et les étranges façons de se défausser de toute responsabilité.