Le calendrier est très serré mais la CGT va multiplier les recours devant le Conseil d'État contre les ordonnances Macron. FO pourrait faire de même et attend deux décisions du Conseil constitutionnel sur la précédente loi El Khomri.
Avant d’être ministre des armées, Florence Parly a perçu à la SNCF des rémunérations dignes d’un PDG du CAC 40. Son cas illustre les bouleversements survenus dans une haute fonction publique peu soucieuse de l’intérêt général.
Les 13 milliards d’économies demandés par Emmanuel Macron d’ici à 2022 s’ajoutent aux 10 milliards déjà économisés depuis 2014. Suppression de postes ou de services publics, augmentation des tarifs… les retombées sont multiples pour le citoyen. Résultat, une recentralisation qui ne dit pas son nom.
Les dernières statistiques disponibles ruinent le message alarmiste du gouvernement sur une prétendue surimposition des grandes fortunes. Elles attestent que les ultrariches paient, au contraire, très peu d’impôts sur le revenu, avec un taux moyen d'imposition de 21 % pour les 163 foyers les plus favorisés.
La direction de Coca-Cola annonce un « plan de transformation », qui viserait les sites français. La CFDT s’inquiète de possibles licenciements, alors que le groupe engrange des bénéfices records.
Mediapart et Der Spiegel révèlent comment Thomas Enders s'est impliqué dans la création d'une caisse noire qui aurait servi à distribuer des pots-de-vin pour vendre des Eurofighter à l'Autriche. Poursuivi dans ce dossier, le PDG d'Airbus a aussi commandé des enquêtes internes calibrées pour ne rien trouver.
Le comité de suivi du crédit d’impôt pour les entreprises mis en place sous François Hollande a confirmé l'échec de ce dispositif coûteux. Et l'aveuglement des gouvernements successifs sur leurs politiques économiques et de lutte contre le chômage.
Le Luxembourg n'avait pas le droit de signer en 2003 un accord pour minimiser les impôts d'Amazon, vient de trancher la Commission européenne. Le premier va devoir réclamer 250 millions d'euros impayés au second.
Dans une note interne, le cabinet de Pierre Moscovici juge « borderline » la trajectoire budgétaire française et redoute l'effet de la transformation en 2019 du CICE en baisse de charges.
La CFDT fêtait en grande pompe sa première place d'organisation syndicale dans le privé, en réunissant 10 000 militants à Paris. Au-delà de l'autocélébration, de nombreux syndicalistes ont fait savoir leur incompréhension face à la stratégie de leur centrale, qui se refuse toujours à appeler à manifester contre la réforme du code du travail.
Jamais dans le pays autant de réformes néolibérales n’ont été menées de front et à un rythme aussi effréné. Jamais non plus le souci de concertation n’a été aussi faible. Et la raison, la voici : en la personne d’Emmanuel Macron, c’est l’oligarchie de Bercy qui a pris le pouvoir, et celle-ci s’accommode fort bien des institutions autoritaires de la Ve République.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO), a été mis en très forte minorité vendredi par son organisation, qui lui reproche son attentisme sur les ordonnances Macron. La menace de sa démission plane sur le syndicat.
Édouard Philippe a « assumé » vouloir attirer plus de riches en France. Un aveu qui prouve que le gouvernement fonde sa politique économique sur le modèle britannique plus que sur les modèles suédois ou allemand, qu'il ne cesse pourtant de donner en exemples.
Loin d’avoir calmé le jeu, le gouvernement a remis les routiers sur le chemin de la grève. Les syndicats ont découvert que l’indemnité de « frais de route », essentiels pour les salariés, entrait dans le champ des ordonnances. La CFDT, majoritaire dans le secteur, appelle à la grève le 10 octobre.