Tous les objectifs que s’était fixés la Chine pour le 15e sommet des Brics sont atteints : le club s’élargit, l’entrée des trois principaux pays producteurs casse le lien entre pétrole et dollar, des systèmes de paiement alternatifs s’ébauchent, mettant de plus en plus Pékin à l’abri des sanctions occidentales.
Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, les épisodes de canicule se suivent et se ressemblent. D’été en été, les étanchéistes, les maçons ou les grutiers subissent les affres des fortes chaleurs sans protection du Code du travail.
La cession des activités historiques du groupe de services informatiques à Daniel Kretinsky était censée se passer sans problème. Elle tourne à la foire d’empoigne. Actionnaires, armée, responsables politiques, tous s’opposent à cette opération floue, où les conflits d’intérêts fleurissent.
Le gouvernement renoncera, avec le budget 2024, à son refus doctrinal des hausses d’impôts. C’est la reconnaissance humiliante de l’échec de sa politique. Mais ce changement n’annonce pas pour autant un tournant social.
Théoricienne féministe de la criminalité, la juriste anarchiste néerlandaise Clara Wichmann (1885-1922) est considérée comme la première philosophe de l’histoire de la non-violence et une pionnière de l’anticarcéralisme. Une pensée éclairante à l’heure des accusations d’« écoterrorisme » et de la criminalisation des révoltes des quartiers populaires.
Rarement un sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) aura été suivi avec autant de vigilance. Sous l’influence de la Chine, le club cherche à élargir son influence afin d’affirmer son pouvoir face à l’Occident. Les États-Unis et l’Europe redoutent de voir se forger une alliance remettant en cause l’ordre mondial.
À la fin des Trente Glorieuses, le travail industriel est devenu invivable. En Allemagne et aux États-Unis notamment, les grèves spontanées se développent, contestant les salaires, mais surtout les conditions de travail. La crise réglera le problème avec violence.
Alors que le nombre de personnes détenant une fortune supérieure à un million de dollars a légèrement baissé dans le monde, il est resté stable en France l’an dernier. C’est principalement le fruit d’une richesse très dépendante de l’immobilier.
Philippe Leclerc, intérimaire de 70 ans, est mort lors d’une opération de maintenance ce jeudi 10 août pour le constructeur d’escaliers Riaux. Selon le procureur de la République adjoint, « on ne peut que s’interroger sur la précarité des conditions d’intervention ».
Le candidat libertarien à la présidence argentine, Javier Milei, fait de la dollarisation de l’économie argentine le fer de lance de sa campagne. Sa proposition radicale est cependant fort risquée.
Le projet de rénovation du quartier Maine-Montparnasse, dont la grande tour a été inaugurée en 1973, est le symbole des erreurs architecturales de l’époque. Où l’objectif était moins d’améliorer la qualité de vie des habitants que de développer des quartiers d’affaires modernes.
L’Allemagne connaît depuis plus d’un an une stagnation économique et une crise industrielle. Mais le gouvernement de coalition entre sociaux-démocrates, Verts et libéraux a décidé de revenir à l’orthodoxie budgétaire en coupant dans tous les budgets, sauf celui de l’armée.
Cet été, Bercy a lancé la chasse aux arrêts maladie dits « de complaisance ». Selon Alain Vilbrod, sociologue breton spécialisé dans la santé, ce phénomène est infiniment plus négligeable que celui du présentéisme, qui consiste pour des salariés souffrants à aller au travail malgré leur condition.
Les résultats des groupes du CAC 40 se révèlent à nouveau historiques : au premier semestre, ils ont enregistré près de 80 milliards d’euros de bénéfices. Tous ont opté pour la même stratégie : augmenter les prix et leurs marges au détriment des volumes. Mais cette ligne pourrait ne pas durer car la demande s’effondre.
Javier Milei a obtenu 30,6 % des voix aux primaires de la présidentielle argentine. L’homme est une création médiatique qui défend une marchandisation à l’extrême de la société. Son caractère provocateur a séduit une société fatiguée par les échecs de ses élites.
Lors des primaires des élections présidentielles du 22 octobre prochain, le candidat libertarien anti-système Javier Milei est arrivé en tête avec plus de 30 % des voix, à la surprise générale. C’est une lourde défaite pour le kirchnérisme qui n’arrive qu’en troisième position.