En passe de perdre le contrôle de son groupe, Jean-Charles Naouri, se trouve en outre visé par une information judiciaire pour viol et violences conjugales, sur plainte de son épouse, qu’il accuse lui-même de dénonciation calomnieuse.
Le rebond de la croissance aux États-Unis et en Europe au deuxième trimestre incite certains à y voir un signe de solidité de l’économie mondiale et à envisager une nouvelle période d’expansion. Mais c’est faire l’impasse sur de nombreux obstacles, qui invitent à se montrer moins optimiste.
Dans un an, les membres de la délégation olympique française se mesureront aux meilleurs sportifs du monde. Un moment de gloire qui camoufle mal une réalité matérielle et salariale bien moins glamour. Entretien avec le sociologue du sport Sébastien Fleuriel.
La première ministre a envoyé mardi 1er août aux syndicats et au patronat le « document de cadrage » orientant les discussions qu’ils doivent mener jusqu’en novembre autour des règles de l’assurance-chômage. Les réformes resteront en place, et le gouvernement ira même piocher dans la caisse.
Après six semaines d’absence du « Journal du dimanche » dans les kiosques, la fin de la grève a été votée lundi soir, selon nos informations. Un protocole de fin de conflit a été signé prévoyant des indemnités de départ pour les journalistes refusant de travailler sous la direction de Geoffroy Lejeune, l’ancien chef du journal d’extrême droite « Valeurs actuelles ».
Riad Salamé a « tourné la page » de ses trente années à la tête de la Banque du Liban. L’indéboulonnable banquier central, longtemps vanté comme le gardien du système financier libanais, a tiré sa révérence, sous le coup de deux mandats d’arrêt et en pleine crise économique.
En 2024, les Jeux olympiques feront appel à plus de 45 000 bénévoles. « Le plus grand programme de volontaires jamais réalisé en France », s’est réjoui le président du comité d’organisation. « Une campagne de travail dissimulé », rétorquent ses opposants.
La croissance du PIB français a surpris au deuxième trimestre, avec une hausse de 0,5 %. Mais ce rebond repose uniquement sur des exportations fortes et des importations faibles. Un modèle qui n’est guère désirable pour le pays.
Après avoir vécu seize mois de sécheresse jusqu’en avril 2023, le territoire qui permet à l’Italie d’être le premier producteur européen de riz tente d’anticiper de futurs épisodes climatiques similaires. Car le plus long fleuve d’Italie fait vivre des milliers d’agriculteurs.
Les plans de restructuration financière d’Orpea et de Casino font la part belle aux acteurs puissants de la place parisienne, au détriment des investisseurs étrangers. Pour l’exécutif, qui justifie toutes ses réformes économiques et sociales par la nécessité d’améliorer l’attractivité de la France à l’international, cela fait tache.
Avec les récents développements de l’intelligence artificielle, des inquiétudes diverses se font jour. Débat entre le sociologue Antonio Casilli et Ansar El-Hassani, ingénieur spécialisé sur ce sujet.
Le groupe Altice assure être « victime » des pratiques de son ex-numéro deux Armando Pereira, mis en examen pour « corruption active et passive », « fraude fiscale » et « blanchiment ». Le PDG d’Altice Patrick Drahi pouvait-il vraiment ne rien savoir ? Des documents issus des « Drahi Leaks » démontrent les liens étroits entre les deux hommes.
Deux grosses entreprises, Publicis et le Crédit foncier, viennent d’être condamnées pour « discrimination sexuelle au travail », peine assortie pour la première fois d’un demi-million d’euros d’indemnités à verser. Un avocat salue « de grandes avancées » dans la lutte contre les inégalités au travail.
Depuis huit jours, l’empire Altice vacille : Armando Pereira, bras droit de Patrick Drahi, a été mis en examen par la justice portugaise. D’après l’enquête du procureur général, dont Mediapart a eu connaissance, il aurait institué un système généralisé de fraude pour percevoir des commissions sur des contrats d’Altice.
En maintenant le taux du livret A à 3 % le 1er août 2023, alors qu’il aurait dû grimper à 4 %, l’exécutif assume de spolier le petit épargnant. Pour justifier sa décision, il met en avant le risque d’un coût élevé pour les banques – un argument peu crédible – et la nécessité de ne pas trop accabler le monde HLM, dont il a pourtant fait peu de cas jusqu’ici.
Parmi les 8 500 salariés qui œuvrent dans les ateliers français de la célèbre marque de sacs de luxe, plusieurs représentants du personnel estiment subir des pressions du fait de leur activité syndicale.