À peine remis de l’arrêt de leur économie pendant la pandémie, les pays en développement doivent affronter l’inflation des prix de l’énergie et des produits alimentaires et la cherté du dollar. L’envolée de la monnaie américaine les pousse dans la crise et la récession. L’ordre monétaire mondial issu de 1973 donne des signes d’épuisement.
À Halluin, dans les Hauts-de-France, salariés, chômeurs et retraités traversent la frontière belge pour trouver de l’essence. Avec une inflation à 5,6 %, ils mettent quelques litres et repartent. Comme la viande ou le poisson, le plein est devenu un luxe inaccessible pour beaucoup.
Le projet de loi ouvrant la voie à une nouvelle réforme de l’assurance-chômage a été adopté mardi par l’Assemblée nationale. Le gouvernement s’apprête à durcir encore les règles, sans avoir démontré l’utilité de son projet ni même présenté les effets de sa première réforme.
Des chercheurs lillois chiffrent à au moins 157 milliards d’euros par an les aides publiques à destination des entreprises, ce qui en fait le premier poste du budget de l’État.
Alors que les bénéficiaires affluent, inflation oblige, les banques alimentaires subissent une forte hausse de leurs factures d’énergie et de carburant. La directrice fédérale des banques alimentaires demande un geste au gouvernement pour pouvoir faire face.
Alors qu’une partie du pays subit de plein fouet les difficultés d’approvisionnement des stations-service, le gouvernement a tenté de tenir une ligne rassurante, au mépris de la réalité. Lundi soir, l’exécutif a changé de cap et convoqué une réunion d’urgence pour montrer qu’il est à la manœuvre.
Les députés ont entrepris lundi les débats sur le budget pour 2023. Mais le passage en force par l’exécutif menace. Tout l’enjeu est de savoir à qui en reviendra la faute.
La multinationale pétrolière, touchée par une grève dans ses raffineries, comparaît mardi 11 octobre pour des manquements ayant contribué à la survenue d’une violente explosion dans ses installations de Gonfreville-l’Orcher.
Après un week-end où l’exécutif a espéré voir s’arrêter la grève qui touche toujours trois des sept raffineries françaises, la CGT a rejeté lundi 10 octobre les propositions de négociations de la direction, chez TotalEnergies et chez Esso-ExxonMobil. Les files d’attente s’allongent devant les stations qui n’ont pas encore baissé le rideau.
La suppression de la contribution à l’audiovisuel public va affaiblir le financement de France Télévisions, Radio France et quelques autres chaînes, dont Arte. Et il n’y a pas lieu de s’en réjouir.
Des bus qui ne passent pas, des RER ou des TER qui circulent moins, une offre de métro amoindrie… La pénurie de candidats devient de plus en plus visible en région parisienne et dans le reste du pays. Pour les syndicats, elle s’explique d’abord par les mauvaises conditions de travail et les bas salaires.
Le développement de l’industriel de la volaille Duc, filiale du géant néerlandais Plukon, se poursuit dans l’Yonne et dans l’Aube. Un nouveau mégapoulailler est sur le point de sortir de terre, tandis que d’autres sont à l’étude. Réveillant, après un été de sécheresse, la question de la consommation d’eau par le secteur agricole.
Avec la hausse record des coûts de l’énergie, les municipalités peinent à boucler leur budget annuel. Les maires appellent l’État au secours, sous peine de devoir mettre au régime des services publics essentiels.
La chambre régionale des comptes a calculé que 178 millions d’euros versés chaque année par la métropole aux communes sont mal répartis et profitent en priorité aux plus aisées. Pour le maire de Marseille, Benoît Payan, il est temps de « faire valoir la justice sociale et fiscale dans cette métropole ».
Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a été mis en examen pour « prise illégale d'intérêts » lundi 3 octobre 2022. Le bras droit d’Emmanuel Macron a caché ses liens avec les principaux actionnaires du groupe de transport MSC. Même si le pouvoir a déjà tout mis en œuvre pour minimiser la nouvelle, elle a un effet dévastateur, voire explosif.
Affecté par la baisse plus forte que prévu des fréquentations en salles et par l’arrivée des plateformes américaines, le cinéma français voit son modèle économique chamboulé.