Les questionnements sur le sens du travail n’ont jamais été aussi nombreux. À l’heure où le « management par les chiffres » a envahi le monde du travail, les économistes Thomas Coutrot et Coralie Perez invitent à (re)découvrir cette « aspiration révolutionnaire ».
La sous-traitance est toujours plus utilisée par la SNCF pour accompagner les personnes en situation de handicap. Cela se traduit souvent par une dégradation de leurs conditions de voyage, et c’est particulièrement vrai en cas d’aléas de circulation.
D’un côté, l’autorité régionale chargée des transports baisse la commande pour faire des économies. De l’autre, la Régie ne parvient même pas à remplir sa part d’un contrat déjà amoindri. Et, au milieu, des usagers démunis qui restent sur le quai.
Sur les rivages du golfe du Mexique, l’essor du gaz naturel liquéfié inquiète. Car la région, qui s’apprête à augmenter sa production pour répondre à la demande européenne, souffre déjà de la pollution causée par les géants du pétrole et du gaz installés sur place, à l’instar de TotalEnergies.
Ancien conseiller à Matignon, Nicolas Namias, le nouveau président du groupe bancaire BPCE, est un cas d’école montrant les relations incestueuses qu’entretiennent le monde de la finance et la haute fonction publique dans notre pays.
La filiale low cost d’Air France est condamnée à verser à une hôtesse de l’air 11 300 euros de dommages et intérêts pour avoir sous-évalué de manière « flagrante » la gravité des faits reprochés à un commandant de bord.
Les groupes Mars et Nestlé, leaders de l’alimentation pour animaux domestiques, ont constitué en quelques années des empires vétérinaires en France et en Europe. Un danger pour l’indépendance des soignants, selon l’Ordre national des vétérinaires, qui a radié une quarantaine de cliniques.
Après la liquidation judiciaire de Camaïeu, son propriétaire, l’homme d’affaires Michel Ohayon, voit sa stratégie financière agressive qui a consisté à racheter en série des enseignes en difficulté (Go Sport, Gap France, la Grande Récré...) se retourner contre lui.
La tension monte entre les États, soucieux de maintenir le soutien aux entreprises, et les banques centrales, qui veulent briser la demande. Ce débat interne au capitalisme en crise ne résout pourtant pas les impasses de la situation actuelle.
Des salarié·es d’un sous-traitant de la Philharmonie de Paris sont en grève ce dimanche 30 octobre pour dénoncer leurs conditions salariales et de travail. C’est le deuxième mouvement social en dix jours de ces employé·es, en majorité étudiant·es, qui veulent mettre en lumière la « maltraitance » derrière la sous-traitance.
Des salariés de ce sous-traitant spécialisé dans les travaux du rail dénoncent une situation « insupportable sur le terrain », dans une unité ayant supprimé un quart des emplois en un an. Le sous-investissement général exacerbe la concurrence dans ce secteur en cours de privatisation.
Le photovoltaïque sur terres agricoles, aussi appelé « agrivoltaïsme », est au menu de la discussion du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables, qui démarre, le 2 novembre, au Sénat. Ce système est à l’origine d’inquiétudes grandissantes dans le monde de l’agriculture.
En France comme ailleurs dans le monde, les journées à rallonge et la surcharge de travail sont de plus en plus souvent à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux, parfois reconnus comme accident du travail. C’est l’histoire qui est arrivée à Carole, en 2021, à Nantes.
Alors que la mobilisation interprofessionnelle organisée par la CGT ce jeudi 27 octobre est passée inaperçue, partout sur le territoire, des salariés se mettent en grève pour exiger des augmentations de salaire... voire l’indexation sur l’inflation qui se calcule désormais à 6,2 %.
Aux États-Unis comme en Europe, le resserrement monétaire et la situation économique difficile rendent inévitable une correction du marché immobilier aux conséquences encore incertaines. Un scénario noir n’est pas à exclure.
Pour endiguer le choc inflationniste, la BCE assume de faire pression sur la demande et de précipiter les économies de la zone euro dans la récession. Renouer avec une inflation basse semble pourtant illusoire, au vu des raisons structurelles et durables qui la font monter.