Depuis un an, l’Autriche a lancé un ticket à 3 euros par jour permettant de prendre tous les transports en commun du pays en illimité. Cette mesure s’inscrit dans l’objectif de neutralité climatique en 2040. Mais pour les associations écologistes, le compte n’y est pas encore.
L’administration Biden a pris une série d’interdictions visant les exportations des puces de haute performance vers la Chine, afin de priver le régime de Xi Jinping, qui devrait être reconduit à son poste dimanche, de composants stratégiques. Ces sanctions sont considérées comme une agression par Pékin.
Depuis une trentaine d’années et parallèlement à la déstructuration de la classe ouvrière, la gauche française semblait s’éloigner de la grève comme principal mode de mobilisation. Mais l’omniprésence de la question salariale en cet automne rebat les cartes et les priorités.
L’utilisation du 49-3 par l’exécutif pour stopper les débats sur le budget 2023 est d’autant plus problématique qu’elle s’applique au domaine de l’économie, qui souffre depuis plusieurs années d’un manque de pluralisme en France.
Le sommet européen du 20 octobre, censé apporter des réponses à la crise énergétique, s’est conclu selon la vieille tradition : les décisions sont repoussées à plus tard, en espérant que le marché apportera les bonnes solutions. En attendant, les Européens se ruinent.
Trois semaines après la fermeture définitive des magasins Camaïeu, le plan social vient d’être validé pour les salariés de l’enseigne de prêt-à-porter. Une partie des recettes records des derniers jours leur sera reversée sous forme de primes. Une bien maigre consolation pour le personnel, encore sous le choc.
Les domestiques employées à domicile, à temps plein, et disponibles à toute heure du jour ou de la nuit, n’ont pas disparu en France. Elles sont simplement réservées aux grandes fortunes. Qui sont ces travailleuses d’un genre particulier ? Réponse avec la sociologue Alizée Delpierre et « Bibi », qui fut longtemps domestique.
La grève se poursuit dans deux raffineries de TotalEnergies, dans le Rhône et en Seine-Maritime, où le mouvement vient d’être reconduit pour une semaine. Vingt-trois jours après le début du mouvement et à la veille des vacances scolaires, la CGT tente de maintenir la pression sur deux sites stratégiques.
Le tribunal administratif de Nancy a purement et simplement annulé, ce jeudi, la sanction visant l’agent de contrôle, accusé par le ministère du travail d’avoir outrepassé ses fonctions en demandant que des aides à domicile bénéficient de masques en avril 2020.
Plafonner les prix du gaz pour contrôler l’inflation. L’idée, controversée à Bruxelles, avance lentement. Quelques États membres, Allemagne en tête, traînent des pieds. Les 27 chefs d’État et de gouvernement, réunis en conseil à Bruxelles les 20 et 21 octobre, parviendront-ils à surmonter leurs divisions ?
La première ministre a engagé la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le premier volet du budget 2023. Une manœuvre préparée de longue date, que l’exécutif tente de maquiller d’une couche de compromis.
Face aux revendications salariales, les classes dominantes s’érigent en défense des intérêts des actionnaires. Mais ces défenses oublient la réalité d’un capitalisme financiarisé et en crise structurelle.
Avant la guerre lancée par Vladimir Poutine en Ukraine, plus de la moitié du gaz allemand provenait de Russie. Cette dépendance s’explique non seulement par le prix bon marché du gaz russe du géant de l’énergie Gazprom, mais aussi par le lobbying efficace et redoutable de ce dernier. Pour la première fois, Correctiv, site partenaire de Mediapart, montre l’étendue de ce réseau d’influence.
La journée de mobilisation pour la hausse des salaires et la défense du droit de grève, ce mardi, est restée modeste par le nombre de participants, entre 100 000 et 300 000. Mais pour la première fois depuis des mois, ils sont nombreux à penser que le mouvement social peut s’élargir significativement. Reportage à Paris.
Malgré un contexte social tendu et de multiples amendements des oppositions à l’assemblée pour plus de justice fiscale, le gouvernement campe sur sa politique de maintien des baisses d’impôts pour les plus aisés. Avec des arguments parfois à côté de la plaque.
Pour limiter sa dépendance à la Russie, l’Union européenne pousse les États membres comme les pays candidats à opter pour le gaz venu d’Azerbaïdjan. En oubliant un peu vite qu’il s’agit aussi d’une dictature corrompue et belliqueuse.