Stefano Palombarini, économiste à l’université Paris VIII et auteur d’ouvrages sur le tournant néolibéral en Italie, revient sur les résultats des élections italiennes. Ceux-ci ouvrent sans doute un nouveau chapitre de la crise structurelle du pays.
Après cinq ans de purge, les bailleurs sociaux espèrent un changement de cap pour ce nouveau quinquennat, alors que deux millions de personnes sont en attente d’un logement social. Les éléments budgétaires présentés lundi n’ont guère rassuré.
Le prochain budget marquera la fin des mesures d’urgence pour l’économie et le système de santé qui dataient de la crise du Covid-19. Le clap de fin du « quoi qu’il en coûte » en somme, dont le gouvernement ne veut plus entendre parler pour résoudre la crise énergétique actuelle. Il pense qu’il pourra maîtriser les dépenses publiques sans pour autant risquer une récession. À tort.
Sans Stéphanie Gibaud, il n’y aurait pas eu de scandale UBS. Alors que l’État a récupéré des milliards grâce à ses informations permettant de mettre fin à l’évasion fiscale de la banque suisse, le ministère des finances se refuse à l’indemniser. Le tribunal administratif lui a demandé de reconsidérer sa position. Bercy a fait appel.
Le président de la République souhaite mener à bien plusieurs chantiers d’ici à la fin de l’année : retraites, chômage, énergies renouvelables, loi sur la sécurité, débat sur l’immigration… Une stratégie risquée, qui divise ses soutiens.
Le renflouement du quotidien par le milliardaire tchèque marque un nouvel épisode dans le mouvement tectonique qui secoue le secteur : la concentration sans précédent aux mains de quelques milliardaires s’accélère. L’aide apportée au quotidien par le milliardaire tchèque se fait dans des conditions drastiques.
La hausse vertigineuse des factures a été au centre des préoccupations des Italiens durant la campagne électorale. L’économie italienne est en crise structurelle longue. Mais les partis politiques, surtout à droite, sortent les vieilles recettes.
Des documents confidentiels montrent que le fisc italien a consenti au groupe français Kering, dirigé par François-Henri Pinault, un énorme rabais de 748 millions d’euros sur le redressement qui a soldé l’affaire d’évasion fiscale de sa filiale Gucci.
Le gouvernement veut à nouveau réformer l’assurance-chômage. Et il veut aller vite. Est-ce une loi contre les précaires ? Débat dans notre émission « À l’air libre » entre deux députés, Marc Ferracci (Renaissance) et Hadrien Clouet (Nupes-LFI).
La flambée des prix de l’énergie suscite de vives inquiétudes dans les offices HLM, en partie oubliés par les mesures gouvernementales. Les factures de certains locataires vont s’envoler et le risque d’impayés fragilise le secteur.
L’armateur à l’empreinte carbone douteuse utilise ses mégaprofits tirés de la crise pour racheter de nombreuses entreprises et se construire une position ultra-dominante sur son marché. Le tout en payant très peu d’impôts.
Dans un contexte de mises en cause multiples sur ses pratiques, l’enseigne de hard discount a été récemment sanctionnée par la cour d’appel de Rouen pour « harcèlement moral », après une condamnation aux prud’hommes en février.
Dans la plus grande discrétion, les banques profitent des failles laissées ouvertes par la BCE dans les dispositifs de refinancement pour réaliser de plantureux profits. À la clé : des milliards d’euros.
Un haut cadre, lanceur d’alerte au début de la pandémie de Covid, a fait reconnaître, devant les prud’hommes, le harcèlement moral et la nullité de son licenciement. Il avait été accusé de ne pas servir les intérêts de son entreprise et de Veolia en préconisant des mesures de prudence. La société et son président ont fait appel.
La Commission européenne a dévoilé un projet de règlement visant à protéger le pluralisme et l’indépendance des médias, freinant notamment l’intrusion des actionnaires dans la vie éditoriale. Les associations regroupant les éditeurs de presse, souvent à la tête de médias tombés dans les mains de milliardaires, s’insurgent.
Ancien mécanicien robinetier, Ghislain Lafosse a dû être amputé d’une jambe après un accident survenu en 2018 dans son ancienne entreprise, filiale du groupe Eiffage. Au civil, la faute inexcusable de l’employeur a été reconnue en première instance, mais le procès pénal n’est toujours pas programmé.