Sous administration provisoire depuis juillet, l’avenir de La mutuelle des étudiants (LMDE) passait par un plan d’adossement à la MGEN. Il est aujourd’hui abandonné. Restent deux scénarios : un adossement à l’assurance maladie ou une procédure de sauvegarde. Après le départ de Benoît Hamon du gouvernement, cette mutuelle si proche du Parti socialiste va devoir compter ses soutiens politiques.
Presse et politiques s'alarment que la France vienne de franchir la barre des 2 000 milliards de dettes. Ce qui justifie, pour beaucoup, l'austérité. Stupéfiant consensus, qui étouffe les voix critiques selon lesquelles une bonne partie de cette dette est illégitime.
Face à la menace d’une grève des transports routiers, la ministre du développement durable et le secrétaire d’État aux transports ont annoncé la suspension « sine die » de l’écotaxe. Reste à trouver des financements de substitution pour les infrastructures de transport.
Repos dominical, 35 heures, assurance-chômage… Manuel Valls et ses ministres veulent détricoter les acquis sociaux les plus chers à la gauche. Même du temps de la droite, on n’aurait pas osé...
Avec « L'Imposture économique », l’économiste australien Steve Keen déboulonne quelques axiomes de base de l’école néoclassique. « Un texte majeur », selon l’économiste hétérodoxe français Gaël Giraud, qui détaille son impact dans une interview à Mediapart. Giraud appelle ses collègues à sortir l'économie universitaire de l’impasse où elle s’est enfermée.
Les économistes néoclassiques ne vivent pas dans le monde réel, mais dans un univers parallèle, basé sur des hypothèses hasardeuses et non démontrables, qui empêchent une vraie réflexion sur l'état de nos sociétés. Telles sont les conclusions ravageuses de « L'Imposture économique », un livre iconoclaste de l’économiste australien Steve Keen, qui retourne contre la pensée dominante les armes de l'analyse économique la plus traditionnelle.
En février 2012, Manuel Valls jurait d’écarter Henri Proglio de la présidence d’EDF, si la gauche accédait au pouvoir. Après l’élection présidentielle, le président d’EDF a été non seulement maintenu, mais il devrait être renouvelé. Seule concession : il pourrait avoir un numéro deux, afin de préparer sa succession.
« My government is pro-business », a proclamé lundi Manuel Valls devant la City de Londres, le temple de la finance que François Hollande prétendait vouloir combattre. Et de la parole aux actes, le premier ministre a confirmé la disparition de la taxe à 75 %, un impôt croupion créé pour abuser les électeurs de gauche.
Nouvel impair de François Rebsamen. Le ministre du travail demande et obtient le retrait d'une interview gênante dans laquelle il explique son combat pour imposer sa vision de l’économie bien plus libérale que celle du gouvernement depuis le dernier remaniement. Une erreur. Internet n'oublie pas.
Pilier de la politique de l’offre de François Hollande, le crédit impôt compétitivité connaît un démarrage lent et des résultats loin d’être probants. Un rapport parlementaire vient de rendre un bilan d'étape « positif » n'appelant aucune remise en cause. Mais de près, il est bien plus nuancé.
L'Insee publie un « Point de conjoncture » alarmiste qui souligne les effets désastreux de la politique économique socialiste : l'austérité plonge le pays dans une situation d'anémie prolongée. L'étude aurait pu prendre pour titre : « No future ! »
La réaction ne s’est pas fait attendre. Alors que la France, soutenue par l’Italie, a annoncé officiellement le 1er octobre qu’elle reportait le respect de la règle des 3 % de déficit budgétaire à 2017, le président de la BCE l’a rappelée à l’ordre : le respect des 3 % s’impose dès 2015. Le sommet européen à la mi-octobre s’annonce musclé.
Le futur commissaire a multiplié les gages de sérieux budgétaire à destination des élus conservateurs, lors d'une audition jeudi devant le parlement européen. Mais le Français n'a pas obtenu le feu vert des députés dans l'immédiat, pris dans un jeu politique à plusieurs bandes particulièrement périlleux.
Le septième « round » de négociations entre l'UE et les États-Unis a lieu cette semaine. Des deux côtés de l'Atlantique, les industries pharmaceutiques en attendent beaucoup. Washington voudrait aller jusqu'à négocier sur la fixation du prix des médicaments.
Le gouvernement a renoncé à ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 % dès 2015. Mais en contrepartie, il est prêt à mener une politique d’austérité sans précédent. Le projet de loi de finances 2015 prévoit d’accentuer le grand transfert financier au profit des entreprises. Décryptage.
Le sous-emploi explose chez les femmes et chez les jeunes, comme le chômage qui frappe durement les hommes. Telle est la photographie du marché du travail en 2013 par l’Insee.