Le texte, voté mardi 19 décembre, exclut des structures d’urgence les déboutés du droit d’asile et ceux ayant reçu une obligation de quitter le territoire. Une discrimination de plus à l’égard des exilés, souligne la chercheuse Camille Gardesse.
La loi adoptée mardi 19 décembre va compliquer le parcours des étudiants étrangers. Une série de mesures « dangereuses » pour les présidents d’université et de grandes écoles, dont Jean-François Huchet, président de l’Inalco.
La loi contre l’immigration est une infamie pour les étrangers qui vivent en France. Et pour toute la société. Au-delà de la question morale, elle est le visage pitoyable d’un pouvoir recroquevillé sur lui-même prêt à renier ses principes fondamentaux pour complaire à l’extrême droite. Au détriment de l’intérêt général.
En réaction à une vidéo en circulation depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux dans laquelle un policier de Cayenne semble tenir des propos racistes lors d’une intervention, une enquête administrative a été ouverte à l’encontre du fonctionnaire, à la demande du préfet de Guyane.
Prêt à toutes les compromissions avec la droite, qui s’inspire elle-même de l’extrême droite, le gouvernement a produit un texte dangereux dont les mesures pourraient avoir de graves conséquences sur les premiers concernés, les étrangers vivant en France.
L’ex-présentateur du JT de TF1 est visé par une plainte pour viol de l’écrivaine Florence Porcel. De très nombreuses femmes ont témoigné contre le journaliste, dans la presse et auprès de la justice, l’accusant de violences sexistes et sexuelles. Il nie en bloc.
Alors que la loi immigration est en passe d’être votée avec les voix du Rassemblement national, cinq étrangers vivant en France disent leur « peur » et racontent leurs parcours. Ils sont celles et ceux que l’on n’entend jamais. « À l’air libre » leur donne la parole.
Le commissaire qui dirigeait l’opération de police controversée durant la fête de la Musique au cours de laquelle Steve Maia Caniço est décédé à Nantes en 2019 est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « homicide involontaire ».
Marc Hébert, ancienne figure du syndicat FO dans le Finistère, a été reconnu coupable de harcèlement sexuel par le tribunal de Brest. Il a été condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme, et promet déjà de faire appel.
Un agent de l’Institut français de Gaza est mort le 16 décembre des suites d’un bombardement israélien. Depuis plus d’un mois, une partie de sa famille évacuée en France et lui-même demandaient au ministère des affaires étrangères de le rapatrier avec quatre de ses fils. En vain.
Selon des informations de Mediapart, la cellule anti-blanchiment Tracfin a transmis, fin 2022, un signalement à la justice concernant des financements du millionnaire Charles Gave à plusieurs candidats d’extrême droite, dont Éric Zemmour.
Birama est tombé du troisième étage sur un chantier de BTP en 2021. Son patron l’a ramené en voiture à son foyer et l’a déposé à même le sol, sans appeler les secours. Après un arrêt de travail de plus d’un an et trois opérations chirurgicales, il a fini par porter plainte.
Coïncidence du calendrier, la journée internationale pour les personnes migrantes a lieu cette année en pleins travaux de la commission mixte paritaire sur la loi immigration. L’occasion pour de nombreux collectifs et associations d’appeler au rejet de la loi portée par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin.
Une secrétaire du cabinet de la ministre Carole Grandjean a été dissuadée, en début d’année, de se rendre au commissariat pour dénoncer les pratiques d’un de ses collègues, qui se faisait livrer et consommait de la cocaïne au ministère. L’assistant en question a discrètement démissionné, avant d’atterrir au cabinet du... directeur général de la police nationale.
À rebours du « militant exemplaire et sans histoires » dépeint par le Rassemblement national, le parlementaire, qui s’est fait connaître pour ses propos racistes à l’Assemblée a même, selon nos informations, été condamné en 2012 pour une action de son groupuscule d’extrême droite.
Deux recours ont été déposés contre le schéma national du maintien de l’ordre (SNMO). Ils visent à accorder, lors des manifestations, aux observateurs indépendants les mêmes protections qu’aux journalistes et à limiter la pratique de la « nasse ». Ce SNMO avait déjà été retoqué par le juge administratif suprême en juin 2021.