Le baptème des locaux de la chaîne de télévision publique au nom du journaliste qui en fut le président contesté a attiré l’incompréhension et la colère des syndicats et de la société des journalistes. L’actuelle patronne Delphine Ernotte nie toute influence d’Emmanuel Macron dans ce choix, qu’elle assume pleinement.
Souffrant des réformes incessantes et d’une forme de brutalité managériale, les membres de l’Éducation nationale semblent malmenés par leur institution. Ils encaissent de plus en plus difficilement les injonctions à la libération de la parole et à la bienveillance, pour le bien des élèves.
Mediapart publie des extraits du livre « McKinsey, pour le meilleur et pour le pire ». Dans cette enquête, deux journalistes du « New York Times » décryptent le fonctionnement et l’influence du cabinet de conseil dans de nombreux secteurs de l’économie, et notamment son rôle auprès du système de santé britannique.
Après avoir essuyé deux refus de l’inspection du travail, la direction de l’hebdomadaire satirique a écrit fin septembre au ministre du travail pour lui faire valider le licenciement de Christophe Nobili.
Le Vietnam a utilisé le logiciel espion Predator, qui lui a été vendu par le groupe français Nexa, pour mener une vaste tentative de piratages via Twitter. L’eurodéputé macroniste Pierre Karleskind a été visé, ainsi que France 24, la présidente du Parlement européen, des élus américains, des journalistes et des diplomates.
Les premiers éléments de l’enquête auxquels ont eu accès Mediapart et Radio France révèlent que ce jeune Guinéen de 19 ans aurait été tué dans le dos par un policier. Et affaiblissent sérieusement la théorie de la légitime défense.
Les comprimés à base d’isotrétinoïne, anciennement commercialisés sous le nom de Roaccutane et consommés par plus de cent vingt mille jeunes Français et Françaises chaque année, font disparaître les boutons mais peuvent être facteurs de troubles psychiatriques graves. Et mener au suicide.
Face au mal-être des plus jeunes, les remèdes sont parfois pires que le mal. Les antidépresseurs sont à réserver aux cas les plus sévères. Chez les enfants et adolescents, ils sont moins efficaces et provoquent davantage d’effets indésirables graves, jusqu’au risque suicidaire.
En pleine crise du logement, la liste des personnes en attente d’un logement social a explosé. Les constructions sont en chute libre et le secteur s’alarme de ne pouvoir répondre à la demande sociale en même temps qu’aux enjeux de rénovation énergétique. Entretien avec Jean-Claude Driant, grand spécialiste de la question.
Accusé de complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers, Mohamed Lamine Aberouz n’a besoin de personne pour dénoncer les charges qui pèsent à son encontre. En revanche, il est moins convaincant quand il s’agit de condamner l’État islamique.
Les attaques répétées contre la liberté d’informer fragilisent notre écosystème médiatique. Alors que les maux et les remèdes sont identifiés de longue date, il est à craindre que les États généraux tout juste lancés ne fassent que nous endormir, nous, journalistes, et vous, lecteurs. Il y a pourtant urgence à agir.
Propositions de loi, résolution ou « mission flash » : depuis une semaine, une frénésie législative s’est emparée de l’Assemblée nationale. Des macronistes au RN en passant par La France insoumise, qui a longtemps crié, en vain, au scandale sanitaire, personne ne veut passer à côté du grand sujet du moment.
La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.
De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.
Après nos premières révélations, les groupes de La France insoumise et Europe Écologie-Les Verts à l’Assemblée nationale demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire, dénonçant « un scandale politique » qui suscite « l’indignation et la colère ».
Les trois premières journées d’audience du procès de sept personnes jugées pendant trois semaines pour association de malfaiteurs terroriste ont été consacrées aux personnalités des prévenus, notamment à leurs sentiments à l’égard de la police.