Un règlement européen entré en vigueur il y a deux ans devait limiter, au nom des droits de l’homme, la vente de matériel d’espionnage aux dictatures. Mais le texte a été torpillé par les industriels et plusieurs États membres de l’Union européenne, dont la France.
Le groupe audiovisuel continue de soutenir son animateur star, accusé de violences conjugales et de comportements problématiques dans le cadre professionnel. En avril, la direction invoquait pourtant ses « règles de vivre-ensemble » pour écarter une chroniqueuse atteinte de troubles autistiques qui avait invectivé le ministre.
Au terme de quatre jours d’interrogatoire marathon, l’ancien président de la République a été mis en examen pour « recel de subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » dans l’enquête sur la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine dans le scandale des financements libyens.
La justice a découvert que la société Nexa a vendu en 2020 du matériel de surveillance au maréchal libyen Khalifa Haftar, soupçonné de « crimes de guerre », en violation de l’embargo sur les armes. Mais le procureur antiterroriste et le ministre de l’économie ont entravé l’enquête judiciaire.
À Bobigny, jeudi, le parquet a requis trois mois de prison avec sursis contre Jérémie A., qui s’était battu avec un médiateur de la ville de Sevran lors d’une patrouille et l’accusait d’outrage.
Sur l’île française où l’eau manque deux jours sur trois, l’épidémie de gastro-entérite galope, et d’autres maladies liées à l’eau menacent. L’hôpital, abîmé par les multiples crises qui frappent le département, ne peut plus soigner dignement les habitants.
La demande de logement social explose alors que la construction s’est effondrée. Le nouveau ministre du logement a annoncé la création d’un fonds d’1,2 milliard d’euros, sur trois ans, pour la rénovation énergétique des HLM, sans parvenir à rassurer le secteur.
Il y a trois ans, le professeur d’histoire-géographie était assassiné sauvagement à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Dans un roman graphique, Valérie Igounet et Guy Le Besnerais reconstituent l’engrenage terrible qui a conduit à sa mort, sur fond de fanatisme, d’emballement et de bêtise.
Faute de réponses pérennes, le pouvoir s’évertue à dépolitiser les révoltes de juin. Prévu le 9 octobre, le conseil interministériel des villes a été reporté. À la place, Élisabeth Borne a convoqué une réunion dont l’ordre du jour n’évoque ni les violences policières ni les discriminations.
Après un contact direct avec le président Macron, la société française de cybersurveillance Nexa a utilisé Alexandre Benalla comme intermédiaire pour tenter de vendre des logiciels espions à l’Arabie saoudite, malgré l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un an et demi après la découverte de ces faits très embarrassants pour l’Élysée, l’enquête judiciaire traîne.
L’enquête internationale « Predator Files », menée par Mediapart et ses partenaires, révèle les méthodes sans scrupules des sociétés Nexa et Intellexa, qui ont vendu des logiciels espions à de nombreuses dictatures, avec le soutien, voire la complicité, de la France.
Alors que le logement étudiant est en tension comme jamais, Mediapart révèle que deux enfants de la directrice des services du Crous à Tours jusqu’en juin dernier se sont vu attribuer chacun une chambre, en dehors des procédures en vigueur. Malgré la situation sociale confortable des parents.
La cour d’appel de Paris a condamné lundi l’État à verser 185 000 euros à Foued, qui a passé quatre ans et trois mois en prison alors qu’il était innocent, accusé à tort dans l’agression de policiers. Le jeune homme va contester cette décision.
Alors que les menaces sur la liberté d’informer et la protection des journalistes et de leurs sources se multiplient, les États généraux de l’information ont été formellement lancés mardi. Sans convaincre sur leur capacité à se tenir éloignés de l’influence de l’Élysée.
Les démêlés judiciaires et les révélations sur le comportement de la députée de Paris relancent la question de son statut au sein de La France insoumise. À mots couverts, des militants estiment que ce sujet tabou doit enfin être tranché.
À la suite de la publication, le 9 septembre, d’un article titré « Rachel, née au Mali : “Je pleurais quand ma mère adoptive me rasait la tête” », nous avons reçu un droit de réponse de l’association Rayon de soleil de l’enfant étranger.