Les dirigeants et députés du RN répètent que le parti et son fondateur ne sont pas antisémites. L’histoire du mouvement montre pourtant l’inverse. Et Jean-Marie Le Pen a, au fil des années, multiplié les déclarations antisémites et négationnistes. Pour Marine Le Pen, ce rappel des faits est « une manipulation politique ».
Devant la Cour de justice de la République, l’ancien premier ministre a assuré vendredi 10 novembre avoir agi en son âme et conscience dans la gestion des conflits d’intérêts de son garde des Sceaux, et des enquêtes déclenchées sur le parquet national financier.
L’homme a été renvoyé manu militari vers son pays d’origine le jour où le juge a décidé de sa libération, jeudi 2 novembre. Le cas s’inscrit dans la folle dynamique de Gérald Darmanin sur les expulsions. Une avocate dénonce une « grave atteinte au droit ».
Depuis le massacre terroriste du Hamas, les actes antisémites explosent et certains Français juifs tentent d’invisibiliser leur judéité. Tous dénoncent un isolement qui ne fait que renforcer l’angoisse.
L’ancien procureur général a expliqué jeudi à la Cour de justice de la République que le cabinet du ministre de la justice Dupond-Moretti avait essayé de le piéger pour créer une « affaire dans l’affaire ».
Malgré l’annulation de la dissolution des Soulèvements de la Terre, le juriste Nicolas Hervieu s’inquiète des arguments avancés par le Conseil d’État dans les quatre décisions rendues en même temps. En réalité, « l’administration, par cette décision, pourrait avoir plus de latitude pour agir contre des associations écologistes ».
Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, du Groupe antifasciste Lyon et environs et de l’Alvarium.
Depuis la guerre et les massacres au Proche-Orient, nombre de Français juifs s’inquiètent. D’autant que leur pays, la France, a une funeste histoire d’antisémitisme. « Antisémitisme, les risques et la confusion » : une nouvelle édition de « À l’air libre », l’émission d’actualité et de débats de Mediapart.
Viginum, le service de vigilance contre les ingérences numériques étrangères, a détecté 1 095 bots, ayant publié 2 589 posts sur le réseau social X, pour alimenter la polémique liée aux étoiles de David taguées. L’État s’apprête à dénoncer « une ingérence numérique russe ».
Fin 2019, Anas Kournif s’immolait par le feu devant un bâtiment du Crous de Lyon. Malgré les pronostics, le jeune étudiant a survécu. Il revient pour Mediapart sur son geste « politique », son parcours de grand brûlé, et analyse l’enracinement de la précarité étudiante, quatre ans après.
Le ministre de la justice apparaît chaque jour un peu plus exaspéré par son procès. Mercredi, à la CJR, il a été mis en cause par plusieurs magistrats contre lesquels il avait déclenché des enquêtes administratives aux allures de vendetta.
La droite sénatoriale et les centristes ont supprimé les rares mesures dites « humanistes » du texte porté par Gérald Darmanin. Une manœuvre qui assure à celui-ci un vote de sa loi par la chambre haute, mais qui ne présage de rien quant au sort qui lui sera réservé à l’Assemblée nationale.
Un collectif d’associations de défense des libertés numériques, mené par La Quadrature du Net, a déposé devant le Conseil d’État une demande d’annulation du décret d’application d’un règlement européen imposant à tout hébergeur sur Internet le retrait en une heure de tout contenu que les forces de l’ordre lui auraient signalé comme relevant du terrorisme.
En 2022, le préfet de la Vienne a souhaité le remboursement d’une subvention accordée à Alternatiba. L’association écologiste avait organisé des ateliers de « désobéissance civile » qui serait contraire au contrat d’engagement républicain. Le rapporteur public s’est prononcé pour le rejet de la demande de la préfecture.
Après la découverte des pochoirs sur les murs de bâtiments situés en région parisienne, l’enquête s’oriente sur la piste d’un commanditaire basé à l’étranger. Reste à déterminer le mobile, acte antisémite ou non, et une éventuelle tentative d’ingérence d’un État comme la Russie.
Selon nos informations, les conditions d’un récent voyage de la maire de Paris, mêlant « visite officielle » et « vacances » pour un coût de près de 60 000 euros, ont été jugées conformes au code de déontologie de la mairie de Paris. Mais la question de son opportunité politique fait polémique jusque chez ses alliés écologistes.