Dans les villes où les loyers sont encadrés, les propriétaires ont trouvé un moyen de contourner la loi : des « compléments de loyer », parfois exorbitants et aux justifications risibles : une bouilloire, une télé à écran plat... À Paris, Lille et Bordeaux, Mediapart a étudié tous les dossiers de contestation déposés.
La promotion par Vincent Bolloré de figures de l’extrême droite à la tête des médias qu’il contrôle constitue une accélération majeure du naufrage de la presse française. Mille et une lâchetés, abandons ou complicités accumulées pendant des années permettent aujourd’hui au milliardaire breton d’agir à sa guise.
De nombreuses familles souffrent de voir leur demande traîner pendant des années, au point qu’un collectif d’une centaine de personnes s’est créé. Deux rassemblements ont déjà été organisés devant la préfecture à Évry-Courcouronnes, afin d’interpeller les autorités.
Plusieurs demandeurs d’asile dont le statut est en cours d’examen par la France ont été convoqués par l’Office français de l’immigration et de l’intégration, qui leur a proposé un soutien financier pour retourner dans leur pays d’origine. Associations, avocats et militants sont unanimes : c’est inédit.
La France entretient la hausse les prix du transport aérien, au détriment des citoyens « non sur-rémunérés » littéralement assignés à résidence sur leur île ou en Guyane enclavée. Deuxième volet de notre série sur les conséquences contemporaines du « supplément colonial ».
Des personnalités politiques et universitaires de haut vol cèdent aux sirènes de l’enseignement supérieur privé. Les établissements payants surfent sur le boom de l’apprentissage et fleurissent grâce à l’argent public, en marge d’une sélection accrue à l’université. Ils accueillent désormais un quart des étudiants.
Un an après sa nomination, l’urgentiste François Braun, pas assez politique, sort du gouvernement. Il est remplacé par l’ancien directeur de cabinet de la première ministre, Aurélien Rousseau, qui doit éclaircir une situation de possible conflit d’intérêts.
D’abord poursuivi pour de supposées violences contre les forces de police lors d’une manifestation en février 2020, un homme a finalement été innocenté grâce à une vidéo amateur. C’est un policier qui devra répondre fin août de violences aggravées contre ce manifestant devant le tribunal correctionnel.
Une jeune femme a porté plainte contre l’ex-député MoDem pour des faits de « viol » et d’« agression sexuelle » qui se seraient déroulés à Bordeaux en 2010. Une enquête préliminaire a été confiée à la police judiciaire.
Jusqu’ici députée, la nouvelle ministre déléguée chargée des personnes handicapées a été condamnée aux prud’hommes en juin dernier. « Avec ce gouvernement, les mauvais comportements sont récompensés », dénonce auprès de Mediapart son ex-employée à l’origine de la procédure.
Des policiers sont venus acclamer ce jeudi à Marseille leurs collègues soupçonnés d’avoir blessé au LBD, tabassé et laissé pour mort un jeune de 22 ans. Plus qu’un crachat au visage de la victime, cette scène illustre le sentiment d’impunité toujours plus grand qui est le leur.
Après avoir été éborgné par un tir policier de LBD le 29 juin, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, Mehdi vient de déposer plainte. Le parquet de Bobigny indique à Mediapart avoir ouvert ce jeudi une enquête préliminaire et saisi l’Inspection générale de la police nationale.
Grâce aux documents « Congo hold-up », Mediapart et Investigate Europe révèlent que la société pétrolière française Perenco a payé 1,3 million de dollars à des entreprises contrôlées par des très proches de Joseph Kabila, lorsqu’il était président du Congo-Kinshasa.
Cet adolescent de Seine-Saint-Denis, interpellé pour une vidéo filmée sur un parking à proximité d’un commissariat, en plein jour, a passé 48 heures enfermé. Sa famille a subi une perquisition brutale. Le parquet lui reproche une « attaque au mortier ».
Le 29 juin dernier, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, la vie de Mehdi a basculé. Alors qu’il s’apprête à porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale, son père témoigne : « Est-ce normal de perdre un œil pour des jeunes qui ont manifesté leur colère contre l’injustice et les violences policières ? »
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune homme a été touché par un tir de LBD qui lui a causé un grave traumatisme crânien. Il dit aussi avoir été « tabassé », avec plus de 60 jours d’arrêt de travail à la clef. Quatre policiers ont été mis en examen vendredi, et l'un d'entre eux incarcéré.