Le ministre de l'éducation Pap Ndiaye doit présenter son « plan mixité » le 11 mai, alors que la polémique enfle depuis la rentrée : comment l'école privée peut-elle accueillir aussi peu d’élèves boursiers et toucher autant d’argent de l’État ? Dans le public, on s’inquiète également d’un plan trop vague.
Suites du mouvement social contre les retraites, avenir de l’intersyndicale, attitude à adopter face au gouvernement, mais aussi travail, inflation, inégalités… Dans « À l’air libre » ce mercredi 10 mai, Mediapart reçoit Sophie Binet, nouvelle secrétaire générale de la CGT.
Le ministre de l’intérieur demande aux préfets d’interdire toutes les manifestations d’ultradroite, contredisant le préfet de police de Paris, qui a répété qu’il ne disposait pas d’éléments suffisants pour interdire la manifestation néofasciste qui s’est tenue le 6 mai dans la capitale.
Une trentaine d’habitants de Mayotte ont reçu une notification de la préfecture les informant que leur carte de séjour leur serait retirée. Ces derniers ont tous un point commun : avoir utilisé la domiciliation d’un seul et même homme, qui a voulu aider les personnes sans adresse vivant dans un bidonville.
Mardi 9 mai, dans « Abonnez-vous » sur la chaîne Twitch de Mediapart, nous avons reçu Mathilde Mathieu à l’occasion de la sortie du livre « La Haine ordinaire » et la soirée de lancement qui aura lieu ce 10 mai à Paris.
Trois groupes néonazis étaient à l’affiche, samedi 6 mai, d’une soirée clandestine organisée dans une salle municipale de Saint-Cyr-l’École (Yvelines) nommée en mémoire de la rescapée de la Shoah. La mairie, bernée par les organisateurs, annonce à Mediapart saisir la justice.
Après les révélations de Mediapart et d’autres médias sur des accusations d’homophobie et de sexisme au sein de ce prestigieux établissement privé parisien, une enquête administrative est désormais ouverte et un appel à témoignages a été lancé.
Des centaines de personnes ont exprimé, dimanche à Paris, leur soutien aux trois jeunes victimes d’un grave accident de scooter, dans lequel la police est mise en cause. Des témoins ont fait changer les policiers de version des faits. Un collectif s’organise pour accompagner les familles.
Dans un rapport d’avril 2021, rendu public seulement le mois dernier, l’Inspection générale de la police nationale regrettait que les agents chargés de constater les outrages sexistes soient insuffisamment formés et guidés, par leur hiérarchie comme par les parquets.
Après « plusieurs incidents » survenus en 2020, le directeur général de la police nationale avait commandé deux audits sur l’application des règles disciplinaires dans les écoles de police françaises. Les conclusions de l’IGPN, sévères, n’ont été rendues publiques que deux ans plus tard.
Pendant deux ans, le ministère de l’intérieur a refusé de publier trois rapports réalisés par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), portant sur des sujets d’intérêt général et financés par des fonds publics. Il a fini par les mettre en ligne juste avant que le tribunal administratif, saisi par Mediapart, ne l’y oblige.
Jeudi 4 mai, une opération de police s’est déroulée pour appliquer un arrêté préfectoral anti-camionnettes pris la veille, en anticipation de la Coupe du monde de rugby. De nouveau, les prostituées de Gerland ont dû prendre la route vers d’autres lieux. Reportage.
Le 22 avril, des milliers de manifestants se sont rassemblés contre le projet d’autoroute entre Toulouse et Castres. Tous gardaient en mémoire la violente répression policière à Sainte-Soline, un mois plus tôt. Nous avons assisté à la préparation de cette mobilisation, et en particulier aux échanges entre militants et avec la préfecture. Reportage sonore.
Le tribunal administratif de Rouen a suspendu l’usage de drones par la préfecture de l’Eure pour surveiller un rassemblement contre le projet de « contournement est de Rouen », à l’appel notamment des Soulèvements de la Terre.
En marge des manifestations contre la réforme des retraites, au moins deux procureurs en poste dans de grandes villes ont constitué des fichiers de manifestants gardés à vue, cela sans aucune base légale. Les défenseurs des libertés s’inquiètent de l’usage qui pourrait en être fait.