Darmanin, Hulot, Abad : depuis 2017, le parti d’Emmanuel Macron a ignoré les accusations de violences sexuelles visant des personnalités de la majorité. Plusieurs cas à l’Assemblée l’ont illustré ces dernières années, notamment au groupe, un temps présidé par Gilles Le Gendre.
Dans une salle presque vide à la suite du blocage de son accès par des activistes climatiques, l’assemblée générale de Total a massivement voté ce 25 mai pour un pseudo-plan « climat » qui poursuit les projets d’expansion pétro-gazière de la multinationale.
L’affaire Damien Abad n’en finit pas de faire des vagues, et repose une question primordiale : dans les partis, comment sont gérées les alertes sur les violences sexistes et sexuelles ? On en discute avec nos invitées, Marilyn Baldeck de l’AVFT, Nelly Garnier, élue LR à Paris, et Gabrielle Siry-Houari, porte-parole du PS.
Des centaines de personnes se sont réunies, mardi soir, à Paris, pour exprimer leur colère et leur « honte » après la nomination au gouvernement de Damien Abad, accusé de viol par deux femmes.
Candidat Nupes aux législatives en Charente-Maritime, l’humoriste a été condamné en 2019 par les prud’hommes à verser plus de 27 000 euros à un groupe de musiciens, selon les informations de Mediapart. D’autres artistes et partenaires lui réclament, sans succès et depuis plusieurs années, le remboursement de dettes.
Avec seulement deux applications mises en cause, la France fait figure de bonne élève dans le rapport de Human Rights Watch sur la collecte de données durant la pandémie. Mais, dans les salles de classe, la situation est en réalité plus complexe, notamment en raison de l’usage d’outils non validés par le gouvernement.
Des associations viennent de déposer plainte pour détournement de fonds publics au sujet de la construction du futur siège de l’Agence française de développement. Elles dénoncent son coût de 924 millions d’euros, au centre d’un gigantesque projet de bureaux et de galeries commerciales. L’aménagement de ce quartier au cœur de Paris crée une cascade de controverses.
Dix-neuf militants du groupuscule d'extrême droite désormais dissous étaient jugés mardi, en appel, pour avoir brandi, sur le toit de la CAF de Bobigny, une banderole qui réclamait « de l’argent pour les Français, pas pour les étrangers ». Un seul membre, sur les dix-neufs condamnés en première instance, s'est déplacé à l’audience.
Nos confrères du Poulpe ont pu consulter des éléments de l’enquête ayant conduit à la mise en examen de la maire socialiste de Canteleu et de son adjoint. Ils révèlent l’influence d’un réseau criminel sur le monde politique local.
L’affaire Damien Abad concerne d’abord la majorité d’Emmanuel Macron qui l’a promu ministre. Mais elle interpelle aussi son ancien parti, Les Républicains, alors que plusieurs élus affirment avoir été alertés de longue date.
L’appel des huit diplômés d’AgroParisTech, largement diffusé, a mis au jour un mouvement plus profond et plus ancien. Sur notre plateau, quatre ingénieurs agronomes, âgés de 26 à 35 ans, racontent leur propre « bifurcation ».
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 24 mai, l’ordonnance de non-lieu en faveur du producteur Luc Besson, accusé depuis 2018 de viols par l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy. Celle-ci a immédiatement annoncé un pourvoi en cassation.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
Parachuté dans les Hauts-de-France, le jeune Insoumis use de sa notoriété médiatique pour tenter de ravir son siège à la députée macroniste sortante. Il fait valoir que, de la banlieue parisienne où il réside à l’ancienne cité textile, la misère n’a pas de frontière.
Le conseil des prud’hommes vient de condamner le groupe Lagardère à verser 120 000 euros à la journaliste pour son licenciement « sans cause réelle et sérieuse » de « Paris Match ». Mais il ne retient pas l’hypothèse que cette éviction serait intervenue en raison de la détestation de Sarkozy envers Hollande, et donc envers son ex-compagne.
Parachuté dans la 4e circonscription du Loiret et libéré de ses fonctions ministérielles, Jean-Michel Blanquer fait face, pour la première fois, à la réalité d’une campagne de terrain. Lui qui souhaitait faire peau neuve en terre inconnue doit faire face à son bilan.