La polémique à propos d’une éventuelle taupe dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian dessine une réalité : les affaires d’espionnage pilotées par Moscou se multiplient. À Paris, l’ambassade de Russie s’est bunkérisée, dans « un climat soviétique ».
Bernard Bajolet, l’ex-chef de la DGSE, est revenu sur ses propos tenus sur France 5 dimanche soir au sujet d’une « taupe » des Russes au cabinet de Jean-Yves Le Drian, après une colère de l’entourage de ce dernier. La réalité est plus complexe que cela.
La compagnie russe Nordgold, actionnaire majoritaire du projet minier de la Montagne d’or, demande à l’État français de l’indemniser de près de 4 milliards d’euros, pour non-respect de ses investissements. Une procédure d’arbitrage international est en cours.
Aurélie, la compagne de Matthieu, un jeune universitaire tué lors de l’attaque du Bataclan, redoutait de participer au procès. Elle a expliqué à la cour d’assises « l’humanité » qu’elle y a découvert.
Depuis 2017, l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille mène une expérimentation sauvage contre la tuberculose, provoquant chez plusieurs patients, dont un mineur, de graves complications. En 2019 et 2020, l’ANSM n’a pas autorisé cet essai irrégulier. « Ceci n’est pas admissible et les suites adéquates sont initiées », selon l’autorité du médicament.
L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy à l’Élysée est mis en cause par Emmanuelle Mignon et Julien Vaulpré pour la passation de sondages sans appel d’offres.
En plaçant des personnes de confiance à la tête du « JDD » et de « Paris Match », le milliardaire renforce son empire et l’arrime davantage à l’extrême droite, pour faire campagne en faveur d’Éric Zemmour. Le procédé fait penser à l'asservissement de la presse des années 1930.
La Brigade anti-squat était « unique en Europe », selon son patron. Désormais reconvertie, et loin d’être originale, l’entreprise a mis en lumière une pratique illégale et souvent plus discrète, le recrutement de gros bras pour déloger des squatteurs.
Opposant farouche au passe sanitaire, le maire de la petite commune rurale de Corn (Lot), Dominique Legresy, reproche au plan d’action gouvernemental d’avoir amené l’isolement et la discorde dans son village.
« À l’air libre » se penche ce soir sur le sort d’un métier mésestimé. Sur notre plateau, Aude Pépin, la réalisatrice d’« À la vie », et sa protagoniste, Chantal Birman, sage-femme emblématique.
Mediapart s’est penché sur les comités locaux d’Éric Zemmour. Selon les documents internes que nous avons obtenus, l’Action française, la Ligue du Midi ou les anciens de Génération identitaire, anti-républicains et adeptes de la violence contre l’État, forment le cœur des équipes de pré-campagne.
L’Assemblée nationale a voté cette nuit la possibilité pour les chefs d’établissement de s’informer du statut vaccinal anti-Covid des élèves. Un pouvoir que les directeurs d’école n’ont pas s’agissant des onze vaccins imposés aux enfants depuis une loi de 2017. Faute d’un véritable contrôle à l’entrée en maternelle, d’après nos informations, certains passent entre les mailles du filet.
Déçus de Marine Le Pen, éloignés du Rassemblement national, partisans de « l’union des droites », figures néonazies, identitaires ou royalistes : la fachosphère est désormais en ordre de marche derrière la candidature d’Éric Zemmour, qui les accueille à bras ouverts, assumant de « se foutre de la diabolisation ».
Un document confidentiel que Mediapart s’est procuré dévoile une équipe de campagne de onze personnes au service du futur candidat : ex-collaborateurs LR, ancien cadre du mouvement de Bruno Mégret, militants de La Manif pour Tous, attachée de presse des éditions Ring, journaliste à RT France, mais aussi un banquier ou des spécialistes d’intelligence économique.
« À l’air libre » ouvre ce soir le débat sur la prison. Avec Gilles Chantraine, chargé de recherche, Delphine Boesel, présidente de l’Observatoire international des prisons (section française), et Yaël Braun-Pivet (LREM), présidente de la commission des lois de l’Assemblée.
La sortie d’Arnaud Montebourg, se félicitant de la décision de la Pologne de s’affranchir du droit européen, a relancé le débat, complexe et explosif à gauche, sur la désobéissance vis-à-vis des règles de l’Union européenne. Le consensus n’existe ni sur sa pertinence, ni sur ses modalités.