À l’approche de chaque présidentielle, la machine à sonder s’emballe. Élaborés sur la base d’enquêtes politiques de plus en plus fragiles, quasiment pas contrôlés, présentés par les médias comme des « événements », les sondages fabriquent les candidats et confisquent les scrutins. Anciens employés d’instituts et chercheurs racontent les coulisses à Mediapart.
Six des onze personnes prises en otages par les terroristes au Bataclan ont témoigné, mardi, devant la cour d’assises spéciale. Elles ont détaillé l’assaut mené par la BRI.
Le tribunal correctionnel de Paris a délivré un mandat d’amener à l’encontre de l’ancien président de la République qui refusait de témoigner au procès des sondages de l’Élysée. Un nouveau camouflet judiciaire pour l’ancien chef d’État.
« À l’air libre » se penche sur le tabou de la contraception masculine, un symbole du patriarcat. On en parle avec Stéphane Jourdain, coauteur de la BD Les Contraceptés, Maxime Labrit, fondateur de Thorème, et Florence Boitrelle, andrologue.
Accumulations de retards, surprises dans le programme, bains de foule intempestifs… Les agents chargés de la sécurité d’Emmanuel Macron ont le plus grand mal à cadrer les dispositifs de protection du chef de l’État, qui refuse de changer ses habitudes. Son garde du corps le plus fidèle vient de quitter l’Élysée.
Epi-Phare exploite les données de santé des Français pour étudier l’efficacité et les risques des médicaments. Son directeur, le professeur Mahmoud Zureik, explique les méthodes de travail en pharmaco-épidémiologie, qui ont par exemple permis de chiffrer les décès dus au Mediator. Il pointe leurs limites, notamment le retard dans les remontées des données des hôpitaux.
Hervé Gattegno sera remplacé vendredi à la tête des deux journaux. Le « JDD » et « Paris Match » traversent une crise éditoriale et sociale sans précédent, accentuée par les révélations sur la manipulation de la rétractation de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne.
« À l’air libre » recevait lundi le candidat du NPA pour l'élection présidentielle. Violences policières, climat « zemmourien », état de la gauche et des mobilisations sociales : il a été interrogé par Valentine Oberti, Mathilde Goanec et Cécile Hautefeuille.
Ancien dirigeant de grandes entreprises, ex-conseiller présidentiel, figure de la communication, marchand d’armes à la retraite, ou encore homme de main… Tous ont témoigné, dans l’affaire libyenne, de menaces et d’intimidations émanant de l’intermédiaire sarkozyste, jadis prince occulte de la République.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13 novembre 2015 écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Jessica, grièvement blessée à La Belle Équipe, livre son témoignage à la barre de la cour d’assises spéciale et raconte tout ce qui a précédé.
La France insoumise a donné ce week-end le coup d’envoi de sa campagne présidentielle autour d’un programme enrichi. Parmi les objectifs fixés aux militants : inscrire un million de nouveaux votants sur les listes électorales et collecter 2,5 millions d’euros de dons d’ici à la fin de l’année.
Cinq prévenus, dont Claude Guéant et Patrick Buisson, seront jugés à partir de lundi dans l’affaire des sondages de l’Élysée. Encore un procès à risque pour le clan Sarkozy. L’ancien président, lui, est protégé par son immunité.
Pour apaiser les tensions dans le quartier des Tarterêts, début septembre, le commissaire de Corbeil-Essonnes a pris la parole lors d’une réunion publique et présenté ses excuses à une mère de famille qui avait été gazée par un policier. Depuis, il est déchargé d’une partie de ses fonctions et poussé vers la sortie.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Éragny (Val-d’Oise), où vivait Samuel Paty, samedi matin. D’autres hommages étaient organisés en France, notamment à Conflans-Sainte-Honorine, où le professeur enseignant, en présence de Jean-Michel Blanquer.
Le président de la République a commémoré le massacre du 17 octobre 1961, en pointant la seule responsabilité du préfet de police Maurice Papon. Pour éviter de se mettre à dos les obsédés des questions identitaires, il n’a parlé ni de colonisation ni de violences policières. Et encore moins de « crime d’État ».
Au Puy-en-Velay, les militants de gauche hostiles au passe sanitaire doivent d’abord lutter contre un autre adversaire : l’extrême droite, qui a investi les manifestations avec ses pancartes aux relents antisémites et semble avoir désigné le département comme une terre de conquête.