La compagne d’André Escaro, dessinateur historique du journal satirique, était rémunérée jusqu’à 5 600 euros par mois pour lui « souffler des idées ». La justice a décidé la relaxe, estimant que rien ne venait prouver qu’elle n’avait pas travaillé.
L’artiste a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête ouverte suite aux plaintes déposées par le chanteur Gims et son ancienne compagne, Demdem. « Le Duc de Boulogne » est actuellement poursuivi dans trois autres dossiers pour des faits similaires.
Depuis début octobre 2025, en raison de travaux, l’île traverse une crise hydrique inédite. La vie s’organise autour du robinet, et le manque d’eau entrave la vie quotidienne et les soins. Malgré les crises à répétition, le réseau n’est toujours pas taillé pour les besoins des habitants.
À l’initiative des Gilets noirs pour les travailleurs sans papiers d’un ancien chantier des JO, puis de la Cimade, des actions « coup-de-poing » ont été organisées au niveau de la préfecture de police de Paris, mais aussi à Marseille, Lyon, Clermont-Ferrand, Pau ou Lille, pour tenter de faire bouger les lignes.
Le parquet de Grenoble a requis deux ans d’inéligibilité contre le maire de la commune, Jean-Yves Noyrey, mis en cause pour favoritisme. La brigade financière enquête parallèlement sur des soupçons d’entente lors la reprise du domaine skiable des Deux-Alpes par une société d’économie mixte que préside le maire.
La peine maximale a été requise jeudi à l’encontre de Serge Bousquet-Cassagne, figure du syndicat agricole proche de l’extrême droite, pour les infractions commises lorsqu’il était président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne. Le préjudice pour cette dernière est évalué à 5,7 millions d’euros.
D’après des informations de Mediapart, une filiale du groupe Lur Berri, géant agricole du Pays basque, est suspectée d’avoir recouru à des centaines de faux certificats médicaux pour exporter ses veaux.
Le groupe scolaire catholique et privé sous contrat a recruté le numéro deux du mouvement royaliste en Aquitaine, et ce dans le dos du rectorat de l’académie de Bordeaux. L’établissement a déjà fait l’objet d’une inspection générale en 2024 pour de graves dérives réactionnaires.
Ce Français a participé à la flottille Global Sumud, opération de solidarité avec le peuple palestinien organisée par Waves of Freedom. Après une enquête de Mediapart et StreetPress sur les publications de son porte-parole, le collectif se dit « catastrophé » et annonce l’exclusion du militant.
Après de lourds dysfonctionnements lors de son expérimentation, l’assurance-maladie renonce à déployer à l’échelle nationale son logiciel censé gérer les arrêts de travail et leurs indemnisations. Deux députés (LFI) réclament la création d’une commission d’enquête.
Les quatre mentions au casier judiciaire d’Aloïs Vojinovic pour violence, outrage, rébellion et port sans motif légitime d’une arme blanche n’ont pas empêché l’établissement Léonard-de-Vinci, dans les Hauts-de-Seine, de le recruter au poste d’assistant d’éducation.
Nicolas est mort le 28 septembre des blessures qu’il s’est infligées après avoir agressé au couteau une professeure du collège de Benfeld en Alsace. C’est l’épilogue dramatique d’une courte existence faite de violences et de prises en charge défaillantes par les institutions de l’État.
L’ancien DRH d’une entité du groupe Orange était jugé mercredi 15 octobre pour des agressions sexuelles sur l’une de ses anciennes collègues. D’autres femmes ont apporté leurs témoignages à la justice. La procureure a requis une peine de dix mois de prison avec sursis à son égard.
La préfecture de Nouvelle-Aquitaine avait invoqué une violation du contrat d’engagement républicain pour refuser une subvention à l’association. Celle-ci avait saisi le tribunal qui a reconnu l’erreur du préfet, tout en l’autorisant à modifier le fondement de sa décision pour la régulariser.
Depuis des années, des familles endeuillées marseillaises espèrent fuir leur logement, en bas duquel, bien souvent, leur enfant a trouvé la mort. Depuis la signature d’une convention entre les services de l’État et les bailleurs sociaux, en janvier 2025, seules deux familles ont pu déménager.
Une réforme discrètement entrée en vigueur à la rentrée 2025 a parachevé une prise de pouvoir du corps préfectoral sur l’ensemble des services déconcentrés dans les territoires, leur imposant ainsi leur vision sécuritaire de l’action de l’État.