Plusieurs entreprises françaises spécialisées dans la formation militaire entraînent, y compris dans l’Hexagone, des officiers de l’armée saoudienne. Une activité qu’elles n’ont pas arrêtée depuis le début de l’intervention militaire au Yémen. Bien au contraire.
Objet d'une campagne de propagande qui a coûté plus de 200 millions de dollars, l’électorat californien a adopté la « Proposition 22 » soutenue par Uber et Lyft, excluant définitivement les travailleurs des « plates-formes » en ligne de la protection du travail.
L’autoritarisme du président Macron en fait un clone d’Atatürk, chantre d’une République laïque hostile aux minorités. L’antagonisme avec l’islamo-conservateur Erdoğan est lié à l’histoire, en miroir, de la France et de la Turquie.
Isolé sur la scène internationale et en perte de vitesse dans son propre pays, le président turc est de plus en plus tributaire de ses alliés nationalistes pour se maintenir au pouvoir. Ce sont eux qui déterminent désormais l’agenda national et géopolitique de la Turquie.
Le 4 août, une explosion dévastait le port de la capitale libanaise, tuant plus de 200 personnes et en blessant plus de 6 500 autres. Le collectif Forensic Architecture a examiné les informations disponibles en sources ouvertes, fournissant une chronologie et une modélisation 3D précises des événements.
En revendiquant une approche « pragmatique » mais « disruptive » de la politique étrangère, le président français est demeuré passif et impuissant face à Trump et Poutine, et muet face à Netanyahou. Mais il aura été actif dans la curieuse affaire Tiffany. Et il doit faire face aujourd’hui à une crise inédite de son appareil diplomatique, révélatrice d’une méthode de gouvernement très personnelle qui donne aux mots la priorité sur les actes.
Après nos révélations sur ses propos minimisant le génocide des Tutsis, l’historienne Julie d’Andurain sort de la « commission sur le rôle et l’engagement de la France au Rwanda ». Son président explique que cette mise en retrait date du mois d’août. Des mails que nous avons consultés montrent une tout autre réalité.
La large victoire de Maia Sandu dimanche à la présidentielle moldave suscite de grands espoirs de changements dans l’un des pays les plus pauvres d’Europe. Mais l’application de son programme ne sera pas aisée.
Pour soutenir des factions engagées dans la guerre en Libye, les Émirats arabes unis ont déployé une partie de leur flotte de Mirage, soupçonnée d’avoir participé au bombardement de civils. Or, ces avions sont entretenus par des entreprises françaises.
La mutation néo-patriarcale et néo-raciste de l’Europe, commencée avec les politiques frontalières de Lesbos et de Calais, se poursuit activement au sein des parlements polonais et hongrois. Cette contre-révolution prospère sur le négationnisme : du climat, du genre et de la colonisation.
La nuit de Halloween, excédés par les contraintes sanitaires, des adolescents espagnols ont bravé le couvre-feu et pillé une boutique Lacoste à Logroño, une ville d’ordinaire paisible du nord du pays. Mediapart est retourné sur les lieux.
L’historien Étienne Peyrat remet en perspective le conflit qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour le contrôle du Haut-Karabakh. Après quarante-cinq jours de guerre, un nouveau rapport de forces a été entériné, ainsi que le rôle prépondérant de la Russie et de la Turquie auprès des belligérants.
Des milliers d’Américains ont marché, samedi 14 novembre, à Washington, en soutien au président Donald Trump. Parmi eux, plusieurs groupuscules d’extrême droite. Tous contestent la victoire de Joe Biden et des démocrates qui ont, accusent-ils, « volé » la présidentielle du 3 novembre.
Au Sahel comme en Libye, Emmanuel Macron s’est avéré incapable de rompre avec les trajectoires adoptées sous le quinquennat précédent. Même lorsqu’il était clair qu’elles ne conduisaient pas à la solution des crises. Et au Liban, il a fait l’humiliante démonstration d’une arrogance impuissante et d’une coupable ignorance de la géopolitique régionale.
La manifestation pro-Trump organisée à Washington le 14 novembre fut une queue de comète. Les participants n’ont pas remis le président défait en selle, ils l’accompagnèrent dans son travail de deuil politique : admettre l’inadmissible.
Même si le Parti républicain ne suit pas Donald Trump dans son obstination à refuser le résultat des urnes, sa stratégie est toute prête. Il s’agira de jeter le discrédit sur le président élu et de l’empêcher de gouverner par tous les moyens.