Cette décision de l’élu libéral Thomas Kemmerich paraissait la seule issue envisageable tant son élection controversée, grâce aux voix de l’extrême droite, a ébranlé le paysage politique allemand.
Trump est blanchi dans son procès en destitution par des républicains sans gêne qui verrouillent les institutions. Son discours sur l’état de l'Union résume une présidence de télé-réalité. Pendant ce temps, la primaire démocrate a connu un faux départ tonitruant. À sept mois de la présidentielle, la démocratie aux États-Unis semble agoniser.
Depuis que la Cour pénale internationale l’a acquitté, il y a un an, Laurent Gbagbo, ex-président de la Côte d’Ivoire, est assigné à résidence en Belgique, sans possibilité de s’exprimer publiquement. Il demande aujourd’hui que lui soit restituée « l’intégralité de ses droits humains fondamentaux ».
Le coronavirus plonge l’économie mondiale dans l’incertitude et met à nu les fragilités d’une organisation qui donne à la Chine une place dominante dans les chaînes de valeur et d’approvisionnement.
La droite allemande s’est appuyée sciemment sur les voix de l’AfD pour ravir mercredi à la gauche la présidence du Land de Thuringe. Un tabou brisé, dramatique pour l’Allemagne en général et pour le parti conservateur d’Angela Merkel en particulier.
Les châteaux de la Loire sont prisés des touristes chinois. Solitaires ou en groupes, ces derniers subissent à leur manière les peurs provoquées par le coronavirus.
L’État-parti, sous l’égide de Xi Jinping, ne lutte pas seulement pour la santé des Chinois, mais aussi pour sa légitimité à gouverner la grande puissance asiatique. Mobilisation et sanctions vont de pair.
La réalisatrice marocaine Maryam Touzani consacre son premier long métrage au calvaire qu’endurent les mères célibataires et leurs enfants dans un Maroc qui condamne lourdement l’avortement et les relations sexuelles hors mariage. Elle est l’invitée de notre émission « Maghreb Express ».
Netanyahou, qui voulait lancer la semaine dernière l’annexion de la vallée du Jourdain, y a renoncé au dernier moment. Sous la pression de ses alliés américains qui jugeaient la décision précipitée. Et surtout des militaires israéliens qui redoutent une explosion de colère en Cisjordanie et une évolution incontrôlable vers un État unique, qui ne pourrait à la fois être juif et démocratique.
Bien qu’il ait jusque-là négligé les risques environnementaux, le monde financier assure aujourd’hui qu’il est capable d’apporter les solutions pour répondre aux défis climatiques. Jusqu’à quel point cette finance verte va-t-elle imposer ses modèles, ses schémas et conduire à une marchandisation de la nature, notre bien commun ?
Le premier vote de la primaire démocrate avait lieu ce lundi 3 février. Les résultats ne sont pas encore connus, à cause de bourdes en série dans le décompte des résultats.
Selon des documents longtemps gardés secrets, le groupe Bolloré aurait falsifié, au cours des années 2000, des centaines de formulaires administratifs, afin d’éviter de payer des droits douaniers. Les responsables qui ont mis au jour ces présumées irrégularités sont les seuls à avoir été poursuivis : l’un est mort, l’autre, condamné à la prison à vie, vit en exil aux États-Unis. Le groupe assure aujourd’hui n’avoir commis aucune faute.
Alors que la Commission a fait du « Green Deal » sa priorité, le groupe des Verts passe derrière celui du RN à Strasbourg en nombre d’élus, à cause du Brexit. Des élus veulent relancer les négociations avec les élus du Mouvement Cinq Étoiles pour limiter la casse.
En paroles, les financiers sont convaincus de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Mais les actes peinent à suivre : les marchés se refusent toujours à évaluer les risques. Pour les banques centrales, la sous-estimation de ces dangers pourrait entraîner une crise systémique majeure.
À Hong Kong, îlot libéral du sud de la Chine, opinions politiques et monde du travail ne vont pas de pair. Mais depuis juin, en riposte à la multiplication des licenciements de protestataires pro-démocratie, les opposants s’organisent, à travers de nouveaux syndicats et un réseau souterrain d’embauche.
En 2016, Trump était un outsider détesté des élites républicaines. Aujourd’hui, il n’est plus contesté par un parti en pleine dérive vers l’extrême droite. Entretien vidéo sur un phénomène mortifère pour la démocratie états-unienne.