Le chef de l’armée algérienne espérait diviser le mouvement populaire en agitant le chiffon identitaire et en interdisant le drapeau berbère dans les manifestations. Sa tentative se solde par un échec et une nouvelle atteinte aux libertés fondamentales.
Le procès de seize figures de proue de la société civile turque, accusées d’avoir planifié et dirigé en 2013 le vaste mouvement de protestation de Gezi dans le but de renverser le gouvernement d’Erdogan, s’est ouvert à Istanbul. Les avocats de la défense dénoncent un règlement de comptes et une tentative d’intimidation de l’opposition.
Trop curieux aux yeux des autorités de la principauté, le juge anticorruption Édouard Levrault, qui a inculpé une ribambelle de dignitaires monégasques ces derniers mois, doit faire ses valises.
L’assassinat du haut fonctionnaire Walter Lübcke, le 2 juin, par un membre de l’extrême droite, marque un changement de registre dans l’exercice de la violence propre à la nébuleuse néonazie. Désormais, les exécutions politiques sont ciblées. L’affaire relance le débat sur l’efficacité des services de sécurité allemands, qui n’ont rien vu venir.
Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate pour 2020, propose d’annuler purement et simplement 1 600 milliards de dollars de dettes étudiantes. Une proposition qui va plus loin que celle d’Elizabeth Warren et qui est très critiquée par les démocrates modérés, mais qui répond à une vraie urgence.
Le directeur de cabinet de l’émir Tamim al-Thani a négocié des versements suspects au cœur de l’enquête judiciaire française pour corruption sur l’attribution des mondiaux d’athlétisme. Le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, est également bien plus impliqué que ce qu’il a bien voulu dire au juge.
En une décennie, les États-Unis sont passés du statut de premier importateur mondial de pétrole à celui de premier producteur. Toutes leurs perspectives géopolitiques et économiques s'en trouvent modifiées. Cette nouvelle donne pèse aussi sur leurs choix diplomatiques.
Iran, Arabie saoudite, Palestine, Europe… Du chaos de la présidence Trump, de ses vulgarités et chantages se dégagent des lignes de force. Entouré d’idéologues furieux et lui-même prêt à tout, Trump est en train de transformer les États-Unis en un État voyou.
Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton fut un partisan enthousiaste de la guerre en Irak. Il réclame depuis longtemps des frappes contre l’arsenal nucléaire iranien. Le voilà qui cherche désormais à convaincre Trump de l’opportunité d’une guerre avec le régime de Téhéran.
Avec l’embauche de millions de femmes dans les usines, notamment d’armement, durant la Première Guerre mondiale, une série d’équipes féminines de football sont lancées, en Angleterre mais aussi en France. Mais une fois les combats terminés, et les hommes rentrés, les fédérations vont torpiller ces initiatives.
En pleine crise économique, l’Argentine se prépare à des élections générales au résultat encore incertain. Le président de droite Mauricio Macri a débauché l’un des représentants de l’opposition comme colistier pour la présidentielle d’octobre 2019. Face à lui, l’ex-présidente Cristina Kirchner joue la discrétion en se présentant en deuxième position sur un ticket dirigé par le péroniste Alberto Fernández.
Conservateurs, sociaux-démocrates, libéraux et écologistes négocient depuis plus d’une semaine, entre les murs du Parlement européen, le contenu d’une feuille de route pour les cinq années à venir. La démarche est inédite. Elle est aussi sensible, en particulier pour le groupe des Verts.
Benjamin Roll fait partie des trois étudiants à l’origine de la manifestation monstre qui s’est déroulée ce dimanche à Prague. Dans une interview exclusive à Mediapart, il explique les objectifs de son mouvement, qui réclame la démission du premier ministre Andrej Babiš.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’avait pas admis l’élection, fin mars, d’un maire d’opposition à la tête de la plus grande municipalité de Turquie et avait obtenu l’annulation du scrutin. Trois mois plus tard, son candidat essuie une cuisante défaite, lourde de conséquences pour le reis. Le résultat du scrutin a donné lieu à des scènes de liesses comme on n’en avait pas vu dans les bastions stambouliotes de l’opposition depuis le mouvement antigouvernemental de Gezi en mai-juin 2013.
Par incompétence et bêtise, le président américain Donald Trump, poussé par son entourage fondamentaliste et néoconservateur, n’a jamais été aussi près d’attaquer l’Iran. Son opposition personnelle aux guerres extérieures se heurte aux impasses créées par ses décisions et sa propre rhétorique belliciste.
Le candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu, a emporté la municipalité d’Istanbul avec 54 % des voix contre 45 % pour le candidat du président turc. Cette victoire marque un terme à vingt-cinq ans de pouvoir du parti Recep Tayyip Erdogan dans la principale ville du pays. Ce résultat s’avère décisif pour l’avenir du pays.