Comment faire pour que les révolutions technologiques et climatiques ne conduisent pas à une destruction massive d’emplois et à une dislocation du droit du travail ? Entretien avec Jörg Hofmann, président du syndicat allemand IG Metall, plus important syndicat sectoriel au monde.
Mercredi, l’ancien président Alan García s’est tiré une balle dans la tête à l’arrivée des policiers venus l’interpeller dans l’affaire des pots-de-vin versés par le groupe de construction brésilien Odebrecht. Avant lui, trois ex-présidents ont été mis en cause : Pedro Pablo Kuczynski, hospitalisé mardi ; Ollanta Humala, qui a purgé neuf mois de détention provisoire ; et Alejandro Toledo, sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Le gouvernement fédéral allemand a révisé à la baisse sa prévision de croissance. Il promet qu’il ne s’agit que d’un « trou d’air » mais le modèle économique du pays, appuyé sur une croissance élevée des exportations, vacille. Car quand la Chine s’enrhume, l’Allemagne tousse...
Retour sur les révélations publiées dans Mediapart, avec Mathias Destal et Geoffrey Livolsi, de Disclose, organisation de journalisme d’investigation à but non lucratif.
En Égypte, le président Sissi prépare depuis plusieurs mois une révision constitutionnelle afin de rester au pouvoir au moins jusqu'en 2030. Mardi 16 avril, le Parlement égyptien, mis au pas, a validé cette perspective dans un silence international assourdissant.
L’Indonésie, qui organise ce mercredi ses élections générales, ignore toujours le souvenir du massacre de 1965-1966, qui a vu l’extermination et la mise au ban de 500 000 à un million de communistes. Malgré de récentes initiatives, l’ombre de la dictature de « l’Ordre nouveau » plane toujours sur le pouvoir, quel que soit le vainqueur.
Trump ne se souvient plus de ses déclarations d’amour pour WikiLeaks. Les démocrates accusent Assange d’avoir fait élire Donald Trump en lien avec Moscou. Des médias prennent leurs distances. Sous le coup d’une demande d’extradition de Washington, le fondateur de WikiLeaks bénéficie d’un soutien limité aux États-Unis. Ce qui rajoute aux inquiétudes des défenseurs américains de la liberté d’informer.
Malgré l’opposition de la France, les Européens ont donné leur feu vert, lundi 15 avril, à l’ouverture de négociations commerciales avec les États-Unis. S'agit-il d'un retour déguisé du TTIP, qui avait avorté en 2016? Entretien avec l’activiste Lora Verheecke à Bruxelles.
Le parti d’extrême droite autrichien, le FPÖ, engagé dans une coalition gouvernementale avec les conservateurs, est dans la tourmente. En cause : ses liens avec le mouvement identitaire autrichien, l’IBÖ, visé par plusieurs enquêtes notamment pour « soupçon de participation à une organisation terroriste », après les attentats en Nouvelle-Zélande.
Une fuite inédite de documents classés « secret défense » révèle l’usage massif d’armes françaises dans la guerre au Yémen. Et un mensonge d’État à leur propos.
Les armes vendues par la France contribuent à affamer des millions de Yéménites. Selon une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, « affamer les civils comme méthode de guerre peut constituer un crime de guerre ».
Les généraux soudanais affirment qu’ils n’interviendront pas dans la composition du gouvernement civil qu’exige l’opposition. Mais, pour l’instant, aucune date n’est arrêtée pour ce transfert de pouvoir et l’armée refuse que le dictateur déchu soit remis à la justice internationale.
Le grand historien israélien qui a remis en cause les mythes du peuple juif dans un essai célèbre vient de publier un polar, La Mort du Khazar rouge, dans lequel il poursuit son œuvre iconoclaste, au sens originel du terme.
Alors que le régime syrien crie victoire, les trois coauteurs du livre Dans la tête de Bachar al-Assad examinent pour Mediapart la situation en Syrie, qui entre dans sa neuvième année de guerre. Pour Subhi Hadidi, Farouk Mardam-Bey, tous deux syriens, et Ziad Majed, un chercheur libanais, rien ne pourra se faire à l’avenir sans la Russie, ce qui rend impossible tout retour à la situation antérieure à 2011.
Élu depuis 100 jours, le président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro voit déjà sa crédibilité mise à mal par des soupçons de corruption et par ses liens avec des milices armées. Pour détourner l’attention, Bolsonaro suscite depuis trois mois des polémiques incessantes via Twitter. Ses partisans l’ont surnommé « le mythe ». Mais qu’y a-t-il derrière le mythe ?