Ce mardi 8 mai, le Parlement arménien a désigné un nouveau chef de gouvernement. Nikol Pachinian, tête de file des manifestations qui agitent le pays depuis fin avril, a été élu avec 59 voix. Un homme habile qui a évité l’affrontement avec Moscou.
Le parti de gauche issu du mouvement kurde HDP a officiellement désigné son charismatique leader Selahattin Demirtas, bête noire du président Erdogan, pour le représenter à la présidentielle du 24 juin. La nomination d’un candidat en détention provisoire depuis 18 mois soulève de nombreuses interrogations, mais elle a réveillé la ferveur militante.
Le ministre d’État et ancien président du sénat belge Armand De Decker vient d’être mis en examen pour trafic d’influence par le parquet général de Mons dans le volet belge du Kazakhgate, cette affaire de corruption sur fond de ventes d’hélicoptères par l’Élysée sous Nicolas Sarkozy.
Le Parti socialiste, au pouvoir au Portugal, découvre soudainement que les graves accusations pesant depuis quatre ans au moins sur son ancien « patron », José Sócrates, posent problème. L’eurodéputée Ana Gomes l’accuse désormais d’avoir été « l'instrument de corrompus et de criminels ».
Pendant que les coursiers à vélo belges, français ou anglais se mobilisent, leurs collègues allemands et autrichiens commencent eux aussi à s’organiser en s’appuyant sur des législations du travail un peu plus favorables.
La banque centrale argentine a fortement relevé son taux directeur en une semaine pour enrayer la chute du peso. Cette réaction de panique n’est pas un bon présage économique.
De Hay Ettadhamen, une des cités les plus peuplées de Tunis, au Kram Ouest, en banlieue de la capitale, en passant par les rues d’El Kabaria, la majorité des habitants espèrent un changement dans leur quartier avec les élections municipales du 6 mai.
Nikol Pachinian, le principal opposant au régime corrompu d’Arménie, pensait devenir premier ministre le 1er mai. Il a échoué, appelé à une grève générale, et estime désormais qu’il sera élu le 8 mai.
Sept ans après la chute du régime Ben Ali, la Tunisie organise ses premières élections municipales dimanche 6 mai. Un scrutin historique, qui doit acter la décentralisation du pouvoir. Entretien avec Jérôme Heurtaux, spécialiste des transitions démocratiques.
Une vague de sacrifices humains, appelés aussi « crimes rituels » et ciblant principalement des enfants, a effrayé la Côte d’Ivoire ces derniers mois. Dépassant le cadre du simple fait divers, ce phénomène apparaît depuis quelques années pendant les campagnes électorales.
Dans le Mississippi, l’État le plus pauvre et le plus malade des États-Unis, le lobbyiste Jameson Taylor bataille contre l’avortement et les plans publics de santé. Au nom des principes conservateurs : le combat de sa vie.
Accusé de vouloir prendre le contrôle des renseignements intérieurs, le ministre de l’intérieur, personnalité centrale du FPÖ et l’un des hommes forts du nouveau pouvoir, se trouve au cœur d’un scandale politique.
Les premières élections municipales depuis la révolution se dérouleront le dimanche 6 mai. Souvent issus de la société civile et non des partis, des candidats s’affirment face aux deux grandes formations au gouvernement, Ennahda et Nidaa Tounes, qui ont vu leur popularité chuter depuis leur expérience du pouvoir.
En révélant un beau coup des espions du Mossad, le premier ministre israélien espère convaincre les États-Unis de dénoncer l’accord sur le nucléaire iranien, même s’il n’apporte aucune preuve.
Un citoyen libyen en exil a porté plainte à Paris pour torture et terrorisme contre le maréchal Khalifa Haftar, l'une des figures de la Libye post-Kadhafi reçue par Macron en juillet 2017, et récemment soignée secrètement en France. Le plaignant, qui a perdu sa mère et quatre de ses frères et sœurs en Libye, affirme que les troupes de Haftar commettent des crimes contre des civils innocents sous couvert de lutte contre le djihadisme.
Discréditée par sa gestion du scandale des « enfants du Windrush », la ministre Amber Rudd a fait office de fusible et a remis sa démission à Theresa May, puis a été remplacée par Sajid Javid, premier ministre de l’intérieur d’origine pakistanaise de l’histoire. Mais qu’adviendra t-il de la politique très hostile aux immigrés mise en œuvre depuis 2012 ?