Inédite par son ampleur et sa gravité, la crise économique, sanitaire et politique a participé à l’essoufflement des manifestations qui ont secoué le Liban depuis octobre 2019. Mais une partie de la jeunesse reste mobilisée.
Il a été condamné à trois ans de prison ferme pour avoir participé aux émeutes qui ont accompagné la tenue du G20 de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne en 2017. La police y avait alors mené une politique de maintien de l’ordre très contestée.
Park Won-soon a été retrouvé mort vendredi 10 juillet. La veille, une de ses anciennes secrétaires avait porté plainte pour harcèlement sexuel. En Corée du Sud, il était considéré comme un grand défenseur des droits des femmes.
La crise économique a empiré avec le confinement. Dans le sud du pays, à Tataouine, des jeunes réclament des emplois et une redistribution des revenus pétroliers, trois ans après s’être déjà mobilisés.
Depuis mardi soir, une révolte spontanée embrase le pays des Balkans pour dénoncer la gestion calamiteuse de l’épidémie de Covid-19 par le régime d’Aleksandar Vučić. Les autorités répondent par des provocations et la violence.
Hachalu Hundessa, qui appartenait à l’ethnie oromo, a été assassiné le 29 juin, à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Depuis, des violences communautaires ont fait au moins 239 morts.
L’annexion de la vallée du Jourdain, promise par Netanyahou, aurait dû être annoncée il y a une semaine. Le premier ministre hésite, confronté à la fois aux colons, à l’administration Trump, aux mises en garde internationales. Et au désaveu croissant de ses concitoyens.
La Chine profite de la crise du Covid-19 pour renforcer sa politique d’isolement de Taïwan. Louée pour avoir endigué l’épidémie sur son territoire, l’île n’a pas été invitée à se joindre aux discussions de l’Assemblée mondiale de la santé en mai.
Alors que la propagation du virus bat son plein aux États-Unis, le président américain accuse l’Organisation mondiale de la santé de ne pas avoir été à la hauteur et de favoriser la Chine.
Du nom du déserteur qui a documenté « l’industrie de la torture », le Caesar Act voté aux États-Unis vise à asphyxier le régime Assad et frappe tous ceux qui veulent commercer avec lui. Mais la population risque d’en être la principale victime.
En 2002, le journaliste américain Daniel Pearl était kidnappé puis assassiné au Pakistan. Après un rapide procès, quatre hommes avaient été emprisonnés. Dix-huit ans après les faits, un tribunal pakistanais a acquitté trois d'entre eux et commué la peine du quatrième. Ils resteront cependant en prison quelques mois encore.
Dans un ouvrage publié récemment en anglais, Matthew Klein et Michael Pettis soulignent combien les tensions commerciales et financières sont avant tout le fruit de la victoire du capital dans la lutte des classes. Pour sortir de l’impasse, il faudra donc sortir de cette défaite.
La pratique est fréquente mais quasi inconnue : les militaires français versent régulièrement des indemnisations financières à leurs « dommages collatéraux » – le plus souvent des civils étrangers. Même les parlementaires n’ont pas de droit de regard sur cet argent public. Il s’agit pourtant du sort que notre pays réserve à ceux qu’il blesse, tue ou prive de ses biens. Mediapart dévoile les coulisses de ces accords amiables.
En manque d’effectifs et de protections, les soignants sont les premières victimes du coronavirus. Malgré leur dévouement, ils sont la cible d’une vague de répression et d’accusations de négligence.
Plusieurs fois la cible de réseaux « françafricains », l’avocat William Bourdon, président de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique, assure à Mediapart faire l’objet d’un chantage orchestré par une banque congolaise et un homme d’affaires israélien pour suspendre la publication d’un rapport d’enquête accablant.
Après un simulacre de justice en Arabie saoudite, qui a abouti à la condamnation de quelques exécutants, un tribunal stambouliote a lancé vendredi un procès in absentia contre 20 ressortissants saoudiens qui pourrait désigner les commanditaires du meurtre.