Lundi 13 janvier, Emmanuel Macron reçoit les présidents mauritanien, malien, burkinabé, nigérien et tchadien pour un sommet consacré au Sahel et aux « objectifs de l’engagement français ». Mais au Mali, si les militaires français étaient bienvenus 2013, « aujourd’hui, tout le monde s’en méfie ».
Le tribunal correctionnel de Paris juge à partir de lundi un volet du scandale du dopage d’État en Russie, les athlètes dopés ayant échappé aux sanctions grâce à un système de corruption impliquant l’ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme et son fils. Une affaire digne d’un polar, où apparaissent le président russe Vladimir Poutine et son homologue sénégalais Macky Sall.
L’enquête de la justice française sur l’attribution des plus grands événements sportifs internationaux s’accélère. Selon nos informations, l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme Lamine Diack a été mis en examen pour corruption en lien avec les Jeux olympiques de Rio 2016 et de Tokyo 2020, ainsi que des Mondiaux d’athlétisme de Pékin 2015 et les candidatures de Doha.
Des documents obtenus par la justice française révèlent que l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme Lamine Diack aurait coordonné le vote des membres africains du CIO en 2013 pour que Tokyo décroche les Jeux olympiques, pendant qu’une société offshore liée à son fils touchait 2,3 millions de dollars du comité de candidature japonais.
La numérisation du monde du travail va-t-elle renforcer l’exploitation de l’homme par l’homme, via la machine ? Et comment l’éviter ? Ce sont les questions que pose la découverte de l’utilisation du trop curieux logiciel Zonar par l’entreprise berlinoise Zalando, leader européen de la vente de vêtements en ligne avec 14 000 salariés dans dix-sept pays.
En novembre à Hong Kong, l’opposition démocrate raflait la majorité des sièges dans un scrutin local. Samedi à Taïwan, la présidente Tsai Ing-wen, opposée à toute forme d’unification avec la Chine, a été réélue. Dans ces deux territoires dont l’histoire a été marquée par le colonialisme, une majorité des habitants perçoivent l’ethno-nationalisme de Pékin comme une menace.
Repentie, l’ancienne salariée de la société au cœur du scandale a livré via Twitter quelques documents issus de ses archives, et en annonce de nombreux autres. « Il y a maintenant des centaines de Cambridge Analytica dans le monde entier », prévient-elle.
« Catastrophe » pour ses opposants, « sauveur » pour ses partisans, le candidat nationaliste Han Kuo-yu suscite controverses et polémiques, multipliant gaffes et saillies sexistes et racistes. Il vante ses origines populaires, rompant avec la tradition élitiste de son parti, le Kuomintang (KMT).
Plus de 8 millions d’hectares ont brûlé en Australie depuis le mois d’octobre, un milliard d’animaux pourraient avoir perdu la vie. Pour le philosophe Clive Hamilton, le climato-scepticisme fanatique du premier ministre Scott Morrison est en cause.
Opposée à toute unification, la présidente Tsai Ing-wen entretient des relations tendues avec Pékin, quand le parti nationaliste plaide pour une détente. Alors que la Chine s’ingère de plus en plus dans la vie politique de l’île, chaque camp accuse l’autre de propager des fausses nouvelles.
Alors que le général Haftar vient de prendre la ville de Syrte et que la Turquie menace d’intervenir militairement en Libye, le voisin algérien opère un retour sur la scène diplomatique dans un souci d’apaisement.
La stratégie du gouvernement ressemble beaucoup à celle de Margaret Thatcher lors de la grève des mineurs, au mitan des années 1980. Emmanuel Macron est clairement tenté de s’inscrire dans ce mythe fondateur du néolibéralisme, quels qu’en soient les risques.
La mort de Soleimani et d’al-Mohandes va à tout le moins obliger Washington à un nouveau positionnement sur l’Irak, alors que la domination de Téhéran sur le pays devrait se renforcer à travers les milices pro-iraniennes. Principale victime collatérale, le grand mouvement de contestation de la jeunesse irakienne qui dure depuis octobre.
En ordonnant l’élimination par un tir de drone, à Bagdad, du général iranien Soleimani, Trump s’est comporté comme n’importe quel despote de la région. Il a transformé les États-Unis en un pays du Moyen-Orient comme les autres… Et exposé les alliés locaux de Washington au risque de représailles de Téhéran.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le régime de Téhéran a répliqué depuis son territoire à l’assassinat du général Soleimani, ordonné par Donald Trump. Après une semaine de rhétorique incendiaire, le président américain a donné le sentiment de temporiser.
Le journaliste marocain Omar Radi a été jeté en prison pour avoir dénoncé la justice de son pays dans un tweet. Libéré après un élan de solidarité internationale, il revient sur son arrestation ainsi que sur le climat répressif qui règne au Maroc.