La frontière irlandaise se place au cœur des négociations sur le Brexit. Mais pourquoi pose-t-elle tant de problèmes ? Pour comprendre, deux géographes irlandais – Joe Robinson, de la Maynooth University, et Kieran Rankin, du Trinity College à Dublin – reviennent sur son histoire et ses particularités.
Le nouveau président ukrainien et son homologue russe se sont rencontrés lundi à Paris avec Emmanuel Macron et Angela Merkel. Pour la première fois depuis des années, le dialogue a repris sur l’avenir des territoires séparatistes pro-russes. Si le blocage politique demeure complet, d’importantes mesures humanitaires ont été prises.
L'Élysée accueille une rencontre pour discuter de l'avenir de l'Ukraine et de sa frontière avec la Russie. Reportage dans un Donbass relativement apaisé, entre reconstruction de pont et poursuite du retrait des troupes.
« Le régime algérien essaie de faire passer une alternance clanique pour une rupture systémique », dénonce le spécialiste de droit public Mouloud Boumghar, dans un entretien croisé avec le politiste Luis Martinez, à quelques jours d’une présidentielle imposée, massivement rejetée.
Depuis l’annexion russe, les voix d’opposition de la péninsule, au premier rang desquels les Tatars, subissent plus que jamais la lame de fond d’une justice passée du jour au lendemain d’un pays à l’autre. Rencontre avec ceux qui vivent au plus près le raidissement d’un système.
Avec l’historien Clément Therme et notre collaborateur Jean-Pierre Perrin, retour sur la répression subie « sous embargo numérique » par les Iraniens. Nos invités expliquent la fuite en avant d’un régime incapable de se réformer, et l’inanité de la diplomatie française comme européenne.
Née d'une mère pakistanaise et d'un père fidjien, Faiza Shaheen mène une campagne déterminée sur ses terres de l'Est londonien, qui rappelle à certains les méthodes de l'Américaine Alexandria Ocasio-Cortez. Sa victoire face à une vieille gloire de la droite pro-Brexit aux élections législative du 12 décembre est toutefois loin d'être acquise.
À Hartlepool, dans le nord-est de l’Angleterre, le Brexit a rassemblé 69,6 % des suffrages en 2016. Dans cette ville sinistrée, les électeurs semblent se résoudre à voter pour le parti travailliste de Jeremy Corbyn, sans enthousiasme.
Tout juste paru aux États-Unis, le livre A Planet To Win tente de dessiner les contours d'un « New Deal » vert qui serait radical et transformateur. Mediapart a interviewé l'une des auteurs, Thea Riofrancos, professeure de science politique au Providence College et soutien de Bernie Sanders.
Parti d’un appel à manifester contre la Ligue à Bologne, dans le nord-est de l’Italie, le mouvement des « sardines » essaime du nord au sud du pays. Depuis le 14 novembre dernier, il a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes autour de slogans antipopulistes.
Échanges de noms d’oiseaux et propos furibards : l’Otan, la plus grande alliance militaire au monde, a donné le ridicule spectacle, mardi à Londres, de dirigeants divisés. Le vacarme, déclenché par les propos de Macron sur « la mort cérébrale » de l’alliance, a empêché de répondre aux questions de fond sur l’avenir d’une organisation obsolète, inutile, voire toxique.
Dans un entretien à Mediapart, l’universitaire Hélène Combes dresse le bilan de la première année au pouvoir d’Andrés Manuel López Obrador au Mexique. « Des gens dans son entourage jugent qu’il est plus nationaliste que de gauche », explique-t-elle.
Des dizaines de milliers de migrants perdent espoir dans les villes frontalières mexicaines face aux nombreuses embûches dressées sur leur chemin par les autorités américaines. Car, après un voyage de dizaines de milliers de kilomètres, le plus dur reste à faire.
Le président de gauche Andrés Manuel López Obrador achève sa première année à la tête du Mexique. Corruption, violence, inégalités : il a promis de transformer le pays de fond en comble. Il mène une politique sociale populaire, mais sa difficulté à venir à bout de la violence endémique des cartels de la drogue lui coûte des soutiens.
La France renonce à livrer des bateaux aux gardes-côtes libyens après que des ONG ont dénoncé une opération scandaleuse et jugé que ces hors-bord allaient « contribuer directement à des violations caractérisées des droits fondamentaux ». Les migrants interceptés en mer sont en effet systématiquement rejetés dans les centres de détention du régime, avec tortures et viols à la clé.
Alors que la répression ne faiblit pas en Égypte, qu’un rapport d’ONG documente les abus d’une justice parallèle, la France apparaît dans une « déconnexion criante et inacceptable » à l’égard de son allié le dictateur Sissi, pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron. La diplomatie, ce n’est pas s’écraser.