L’escalade des tensions entre les États-Unis et la Chine semble sans fin. Chaque jour ou presque, les deux pays agitent de nouvelles menaces de rétorsion. Mary-Françoise Renard, responsable de l’Institut de recherche sur l’économie de la Chine, revient sur ce que ces menaces représentent pour la Chine et la façon dont le pouvoir chinois y répond.
En dissolvant la Knesset pour organiser de nouvelles élections en septembre, le premier ministre israélien a plongé son pays dans une crise politique évitable. Et peut-être sabordé « l’accord du siècle » du président américain.
Une initiative populaire des Jeunes socialistes suisses propose de taxer les revenus du capital à hauteur minimale de 150 % par rapport au travail. Une votation et un débat auront lieu sur le sujet, alors que la question de la pauvreté se pose de plus en plus dans la Confédération.
Les résultats des européennes en Italie ont remis en cause le fragile équilibre du gouvernement. Grand perdant du scrutin, notamment dans le sud du pays, le Mouvement Cinq Étoiles est le premier à en faire les frais. De son côté, Matteo Salvini veut pousser son avantage, mais hésite à faire éclater l'exécutif.
L’anniversaire des printemps arabes est l’occasion de revisiter les six révolutions, en Tunisie, en Égypte, en Libye, au Yémen, à Bahreïn et en Syrie, qui ont bouleversé le monde à partir de 2011. Et de comprendre ce qui les rapproche et les distingue.
En appuyant l’opposant Juan Guaidó et en sanctionnant le pays, Washington est parvenu à donner corps à la propagande chaviste. Quatre mois après le début du bras de fer, l’échec est patent : la population est étranglée économiquement, la politique répressive du gouvernement s’intensifie. Alors que l’opposition et le gouvernement socialiste se sont réunis cette semaine à Oslo, les États-Unis demeurent fermes sur leur position.
Dans le cadre de l’European Lab Camp, Mediapart a dressé le bilan définitif du scrutin européen et fait le point sur les dossiers « chauds » qui attendent les eurodéputés.
Les députés israéliens ont décidé dans la nuit de mercredi à jeudi de dissoudre le Parlement, après que le premier ministre sortant Benjamin Netanyahou a échoué à former un gouvernement de coalition dans le délai qui lui était imparti.
Les tenants de la social-démocratie comme de la gauche radicale ont nettement reculé au parlement européen. Au-delà de ces pertes chiffrées, aucune voie stratégique ne s’impose avec évidence, tandis que les Verts gagnent en puissance.
En partenariat avec le festival Ciné-Palestine, qui se tient du 30 mai au 10 juin, Mediapart vous propose de visionner six courts-métrages de la nouvelle création cinématographique palestinienne. Et de désigner votre œuvre favorite.
Pour briser le régime iranien dont les ambitions régionales sont jugées dangereuses par ses voisins, alliés des États-Unis, Trump menace Téhéran de sanctions renforcées et d’une intervention militaire. Mais nombre de pays, estimant cette attitude irresponsable, ou redoutant un embrasement du Proche-Orient, l’appellent à la retenue.
Mediapart a déniché sur les réseaux sociaux des encarts publicitaires des conservateurs (PPE) comme des sociaux-démocrates (S&D) ciblant la France, où la réclame électorale n’est pourtant pas autorisée. Côté fausses nouvelles, « il n’y a pas eu de grande attaque de désinformation », se félicite la Commission européenne.
Les écologistes allemands ont multiplié leur score par deux le 26 mai, réussissant à attirer des millions d’électeurs de tous partis et classes d’âge. Ils ont aussi su répondre aux attentes des Allemands sur le climat et l’Europe. Leur histoire, leur positionnement et leur fonctionnement montrent enfin que Die Grünen ont largement les moyens de revenir au gouvernement, et de supplanter les coalitions entre conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux.
Le groupe écolo, qui devrait compter environ 70 députés sur 751, pourrait jouer un rôle pivot au cours des cinq années à venir. Au sein de ce collectif, de nombreuses sensibilités politiques cohabitent, plus ou moins pragmatiques.
C’était le premier test électoral pour Syriza depuis les législatives de septembre 2015. Le résultat est un échec cuisant pour la « coalition de la gauche radicale », qui avait pourtant multiplié les mesures sociales depuis trois ans. Prenant acte de la défaite, Tsipras a convoqué des élections anticipées.
Poussée d’Ecolo et du PTB au sud, triomphe de l’extrême droite au nord : les divisions politiques de la Belgique semblaient renforcées à l’issue des fédérales de dimanche. Les négociations pour un exécutif s’annoncent dures.