Le président de droite, Mauricio Macri, se prépare à briguer un second mandat en 2019. En face, le péronisme peine à s’affranchir de l’ombre de Cristina Kirchner. D’autres figures inspirées par Trump ou Bolsonaro pourraient tirer leur épingle du jeu.
Jusqu’alors inflexible, le régime russe pourrait, face à la mobilisation internationale, accepter une négociation sur une éventuelle libération du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov. Un autre détenu, le responsable de Memorial à Grozny, Oïoub Titiev, est actuellement jugé. Son procès dévoile l'ampleur de la barbarie en cours en Tchétchénie avec l’aval de Moscou.
Viktor Orbán, sorti renforcé des législatives d’avril, accélère depuis son travail de sape contre la démocratie. Les oppositions parlementaires comme la société civile peinent à trouver la meilleure manière de s’opposer au premier ministre hongrois. Enquête à Budapest.
Les documents Football Leaks révèlent comment, en 2016, le Bayern Munich, le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus de Turin ont fait chanter l’UEFA avec un projet de ligue privée. Et ont imposé une nouvelle formule de la Ligue des champions qui avantage les clubs ultrariches et fait perdre des dizaines de millions d’euros aux autres, en particulier les français.
Le dernier rapport « Planète vivante » du WWF montre « un déclin global de 60 % de l’effectif des populations de vertébrés sauvages entre 1970 et 2014 ». D’autres études inquiétantes complètent ce sombre tableau. Et la réponse politique se fait attendre.
L’élection au Brésil de Bolsonaro succède à celles de Trump, de Duterte, de Salvini, d’Orbán, de Poutine ou d’Erdogan. Ces accessions au pouvoir sont le signe inquiétant de l’affaiblissement des démocraties en raison de leurs dérives internes et de leurs politiques favorisant les inégalités.
Le nouveau président de la FIFA Gianni Infantino avait promis de laver plus blanc que blanc : finis la corruption, les arrangements et le clientélisme. Il n’en est rien. Les documents Football Leaks révèlent comment l’homme le plus puissant du foot mondial a violé ses promesses.
Il s’agit de la plus grande fuite de l’histoire du journalisme. Plus de 70 millions de documents ont été analysés par quinze médias européens. Ils permettent de révéler les dessous d’une industrie minée par la cupidité et l’impunité.
Malgré un dopage financier record de la part de son actionnaire d’Abou Dhabi, le club britannique n’a été que très légèrement sanctionné par l’UEFA, grâce à la mansuétude de son ex-secrétaire général, Gianni Infantino, avec l’aide d’un conseiller spécial nommé Nicolas Sarkozy.
Le Qatar a injecté 1,8 milliard d’euros dans le PSG de façon largement frauduleuse. Le club a violé les règles dites du fair-play financier mais les patrons de l’UEFA, Michel Platini et Gianni Infantino, ont aidé à masquer la supercherie. Cela a permis au club de ne pas être exclu de la Ligue des champions.
Pologne, Russie, Israël, Iran, Brésil... Dans L’Essor du nationalisme religieux, chercheurs et journalistes analysent, à partir de l’exemple d’une vingtaine de pays ou régions, la montée des nationalismes religieux. Nous publions l’essentiel du chapitre consacré à l’Inde.
Aux États-Unis et au Brésil, deux campagnes électorales, des colis piégés artisanaux et une tuerie antisémite ont tragiquement remis sur le devant de la scène la question de la régulation de ce qui s’écrit sur Internet. Alors que la France a toujours en préparation une loi « contre la manipulation de l’information », Mediapart a interrogé Luiz Fernando Marrey Moncau, coordinateur d’un atlas mondial de la législation sur les contenus.
À trois jours du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, retour sur les lieux et l’histoire de la photo la plus emblématique de la lutte kanak quand en 1984, l’indépendantiste Éloi Machoro brisa à coups de hache l’urne symbole de la tutelle française.
En Géorgie, Stacey Abrams pourrait devenir le 6 novembre la première femme noire à gouverner un État américain. Andrew Gillum, lui, pourrait l'emporter en Floride. Ces éventuelles victoires d'Africains-Américains, fruit d'un travail de mobilisation méthodique, pourraient changer le parti démocrate.
Certains adulent Donald Trump, d'autres s'en accommodent. Mais globalement, les républicains américains lui pardonnent tout : le 45e président est la divine surprise qui exauce tous leurs vœux. Le 6 novembre, ils n'oublieront pas d'aller voter.
Outre-Atlantique, les élections locales et parlementaires de mi-mandat ont lieu le mardi 6 novembre. Elles pourraient entraver Donald Trump, sa présidence et son agenda réactionnaire. Ou consacrer pour de bon la mainmise institutionnelle sur la première puissance mondiale d’un parti républicain extrémiste.