Bastonnades, électrocutions, asphyxies : les prisonniers politiques vénézuéliens sont victimes de multiples supplices et vivent dans des conditions sanitaires déplorables. Dans l'incapacité de se défendre équitablement, ces détenus constituent une monnaie d'échange pour le gouvernement. Plusieurs anciens prisonniers témoignent.
L’élection de Bolsonaro souligne les nombreuses erreurs du Parti des travailleurs, durant treize ans au pouvoir. Le PT a cru pouvoir échapper aux conflits de classe. Il s'est coulé dans les règles du jeu politique, embrassant la pire d’entre elles, la corruption. Il s'est voulu hégémonique. Il a succombé au culte du leader. Il a surtout laissé les conservateurs gagner la bataille de l'hégémonie culturelle.
Les États-Unis sont-ils devenus une autocratie ? Pas encore, répond Masha Gessen, biographe de Vladimir Poutine et éditorialiste au New Yorker. Alors que les élections de mi-mandat approchent, elle encourage toutefois les Américains à se départir de l’illusion selon laquelle le pire ne peut pas advenir. Et les démocrates à tirer, enfin, les leçons de la défaite cuisante de Hillary Clinton.
Un rapport officiel américain de 2017 relevait que, depuis le 12 septembre 2001, 73 % des violences homicides extrémistes sur le sol américain étaient le fait d’extrémistes de droite. L’attentat antisémite de Pittsburgh s’inscrit dans une dynamique qui entre en résonance avec les tentations terroristes également présentes dans les extrêmes droites radicales européennes.
Alors que les conservateurs et sociaux-démocrates ont de nouveau été sanctionnés dans les urnes du Land de Hesse dimanche 28 octobre, les Verts ont, eux, confirmé leur forme éclatante, avec 20 % des voix. Depuis 2011, leur implantation dans les régions ne cesse de croître. Même si leurs alliances avec la droite en déroutent certains.
Avec qui gouvernera le candidat d’extrême droite élu dimanche 28 octobre au Brésil ? Si Jair Bolsonaro a remporté l’élection avec plus de 55 % des voix, une trentaine de partis seront représentés au Congrès, et le Parti des travailleurs, grand perdant, a tout de même rassemblé 47 millions de votes au second tour, soit 16 millions de plus qu’au premier tour.
Avec plus de 55 % des voix, Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite, a été officiellement déclaré dimanche soir élu à la présidence du Brésil. Fernando Haddad, son adversaire du Parti des travailleurs (PT), a recueilli 44,8 % des suffrages. Agrobusiness, évangélistes, armée, milices…, secteur par secteur, voici les principaux bénéficiaires de ce scrutin.
En deux ans de présidence, Donald Trump a semé le chaos dans toute l’organisation économique mondiale. Ses attaques ont été d’autant plus faciles que les défenseurs de la mondialisation heureuse n’ont jamais voulu voir les ravages et les déséquilibres créés par ce système, comme ils n’ont jamais constaté la faillite du néolibéralisme après la crise de 2008. Aujourd’hui, le monde est plus divisé et instable que jamais. Certains parlent « d’une nouvelle guerre froide » commerciale.
Rassemblés à Istanbul pour un sommet de format inédit, les dirigeants ont appelé à la formation et à l’organisation de la première réunion d’un comité constitutionnel syrien d’ici à la fin de l’année, sans convaincre sur leur capacité à attirer le régime de Bachar al-Assad, désormais en position de force, à la table des négociations. Ils ont aussi plaidé en faveur d’une prolongation de la trêve à Idlib.
Samedi 27 octobre, le correspondant de Mediapart se trouvait avec des militants dans un local du parti républicain en Caroline du Nord lorsque la nouvelle de la tuerie antisémite de Pittsburgh est tombée. L’occasion de leur demander s’ils pensent que la rhétorique incendiaire de leur président a quelque chose à voir avec les violences des suprémacistes américains. La réponse est non.
La victoire de Bolsonaro, dimanche au Brésil, représente un séisme pour la politique latino-américaine. De Buenos Aires à Caracas, en passant par Bogotá et Quito, les dirigeants sud-américains cherchent la réponse à l'ascension du candidat d'extrême droite. Tour d'horizon.
Le mot a longtemps été un anathème. Mais dans la foulée de Bernie Sanders, de plus en plus d’Américains se proclament « socialistes ». Certains gagnent même des élections. Portraits d’activistes et de candidats à gauche toute, qui contestent le capitalisme autant que les discriminations.
Dans la rivalité opposant la Turquie à l’Arabie saoudite pour le leadership sur le Proche-Orient sunnite, l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi fournit au président Erdogan un instrument de pression face à Mohammed ben Salmane.
Dans le Complexo de Alemão, un dédale de favelas dans le nord de Rio, ils sont 55 % à avoir voté pour Jair Bolsonaro début octobre. À l'approche du second tour de la présidentielle ce dimanche, notre envoyé spécial a arpenté ces collines, autrefois acquises au Parti des travailleurs de Lula.
Jair Bolsonaro est depuis trente ans un défenseur acharné de la dictature militaire. Aux portes de la présidence brésilienne, il s'est entouré d'anciens généraux et officiers et a le soutien des puissantes églises évangéliques. L'accumulation de crises depuis 2013 a préparé son accession au pouvoir, qui pourrait signifier la fin d'une parenthèse démocratique ouverte en 1985.
Depuis le début du procès, les dirigeants ou les anciens dirigeants s’évertuent à donner l’image la plus lisse d’UBS. Une banque modèle, selon eux. Mais c’est plutôt le modèle de la banque qui, au cours des audiences des 25 et 26 octobre, est en procès.