Du nord de la France à la mer Égée en passant par la Méditerranée ou le Mexique, les morts aux frontières se multiplient, sans que cela provoque la moindre réaction chez nos dirigeants politiques. Cette banalisation ne peut perdurer.
L’inventaire de la perquisition menée par le FBI au domicile de Donald Trump, en Floride, a été rendu public vendredi. Les agents fédéraux ont saisi dans la villa de l’ancien président plusieurs documents classés top secret et diverses notes, dont l’une concerne Emmanuel Macron. Trump est soupçonné d’avoir mis en danger la sécurité nationale.
Alexander Werth doit quitter l’URSS en 1948. Pas assez fiable pour le Kremlin, trop philosoviétique pour ses employeurs britanniques. Il vit de sa plume en France, écrivant des livres en anglais sur le monde contemporain. En 1969, il met fin à ses jours.
Le pétrole est plus que jamais une manne pour Moscou. En dépit des sanctions, la Russie produit et exporte pratiquement autant qu’avant l’invasion de l’Ukraine, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie, et les prix se sont envolés.
Alors que Salman Rushdie a été grièvement blessé vendredi 12 août, nous republions l’analyse de Christian Salmon mise en ligne en 2019 à l’occasion des trente ans de l’affaire Rushdie, lorsque l’ayatollah Khomeiny condamna à mort l’écrivain coupable d’avoir écrit un roman qu’il jugeait blasphématoire. Ce fut l’acte inaugural d’une affaire planétaire, sous laquelle le roman a été enseveli.
Salman Rushdie restait hospitalisé dimanche, après avoir été poignardé le 12 août, alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole sur une scène de l’État de New York. L’agresseur présumé a plaidé non coupable samedi.
La bande de Gaza ressort épuisée de cet énième round de violences meurtrières entre Israël et le Djihad islamique palestinien. Malgré la trêve entrée en vigueur dimanche soir, les habitants pleurent leurs morts, les destructions sont importantes, et des centaines de blessés sont toujours à l’hôpital, désespérés par la situation et par les pénuries de médicaments. « J’ai vraiment cru qu’on allait tous mourir, enterrés vivants », raconte un rescapé.
Deuxième épisode de notre série vidéo en cinq volets : Nicolas Werth évoque les années de correspondant de guerre en URSS de son père, le journaliste britannique né en Russie Alexander Werth, envoyé dès 1941 à Moscou pour la BBC et quelques journaux.
Depuis le début du conflit, la société civile ukrainienne s’est massivement mobilisée pour faire face à l’offensive russe. Alors que les organisations internationales sont critiquées, comme on l’a vu encore récemment avec Amnesty International, la plupart de l’aide humanitaire sur le terrain est fournie par des volontaires à bout de ressources.
Dans ce premier épisode d’une série vidéo en cinq volets, Nicolas Werth retrace l’origine sociale et la jeunesse de son père, le futur journaliste vedette du « Manchester Guardian » : Alexander Werth, né à Saint-Pétersbourg en 1901, mort à Paris en 1969.
Les deux candidats à la direction du parti n’ont guère d’idées face à la hausse des prix qui frappe pourtant de plein fouet l’économie britannique. Le débat économique se limite donc à un duel stratégique pour convaincre le cœur militant des Tories.
Le duel interne au parti conservateur pour la succession de Boris Johnson, entre Liz Truss et Rishi Sunak, semble déconnecté des urgences du moment, de l’inflation au climat. En raison du mode de scrutin, la légitimité du vainqueur sera faible.
Les questions d’écologie sont absentes des discours des candidats aux élections générales du mardi 9 août. Pourtant, avec un régime de pluies devenu « imprévisible », le pays subit fortement les conséquences du dérèglement climatique, qui aggrave des tensions existantes.
Par 51 voix contre 50, le Sénat des États-Unis a adopté le plus ambitieux plan climat de l’histoire du pays, prévoyant une enveloppe de 369 milliards de dollars pour réduire de 40 % les émissions de CO2 entre 2005 et 2030. Mais le volet social a été très largement sacrifié.
Mardi 9 août se déroulent au Kenya des élections générales. Alors que la population fait face à une crise économique et à une forte hausse des prix, ce scrutin risque de déstabiliser ce pays clé de l’Afrique de l’Est.
Un tiers des prostituées de l’Union européenne viennent de Roumanie. Les trafiquants profitent de la détresse sociale, mais aussi d’institutions policières et judiciaires déficientes, pour organiser une véritable traite. Quant aux pays de destination, ils brillent par leur hypocrisie.