À la tête d’une coalition ultradroitière, le premier ministre israélien est accusé d’être devenu « incontrôlable ». Alors qu’il a été interrogé à deux reprises en une semaine dans une enquête judiciaire pour corruption, les appétits de ses adversaires s’aiguisent.
Retour sur l’opération « Zero Impunity », dont Mediapart est partenaire et relayée par plusieurs médias internationaux, dénonçant l’impunité protégeant les auteurs de violences sexuelles en conflit armé. Avec Justine Brabant et Leïla Miñano, auteures de l’enquête sur l’armée française en Centrafrique, et Nicolas Blies et Stéphane Hueber-Blies, initiateurs du projet.
Depuis le 16 décembre, les députés de l’opposition polonaise occupent le Parlement à Varsovie. Ils contestent le vote du budget, opéré en catimini par le parti au pouvoir, ouvrant un nouveau front contre sa dérive autoritaire. Entretien avec le député à l’origine de la mobilisation.
Entamée en fanfare, l’offensive contre l’État islamique est désormais embourbée dans l’immensité de la deuxième ville d’Irak, où les victimes civiles et les pertes militaires s’accumulent. L’accès des journalistes étrangers a été drastiquement restreint, tandis que les soldats américains sont de plus en plus présents au sol.
Présentée comme un « succès » par le ministère français de la défense, l’opération Sangaris a quitté la Centrafrique, fin octobre 2016, en laissant derrière elle plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles, y compris sur des mineur(e)s. Alors que la justice enquête, la liste des victimes de l'armée française pourrait encore s’allonger. Depuis Bangui et Paris, premier volet de l’opération « Zero Impunity », dont Mediapart est partenaire.
Ballottés entre la Russie, la Turquie et l'UE, les Balkans sont redevenus un terrain de jeu pour la confrontation des grandes puissances. Dernier épisode : l’invraisemblable scénario du « coup d’État pro-russe » raté au Monténégro.
En l’espace de cinq jours fin décembre 2016, les États-Unis ont pris, dans le conflit israélo-palestinien, deux initiatives diplomatiques spectaculaires. Mais elles surviennent huit années trop tard et juste avant l’arrivée de l’administration Trump, une des plus inquiétantes de l’histoire américaine, qui pourrait faire le jeu d’Israël.
Dans la chanson de Zeca Afonso, Grandola Vila Morena, qui donna le signal de la révolution portugaise de 1974, cette ville de l’Alentejo « rouge » est celle où le « peuple commande ». Pas toujours. La famille Espirito Santo, dont l’empire s’est effondré, y fait depuis longtemps ses affaires.
Mogadiscio n’est plus sur la ligne de front, même si la menace terroriste d’Al-Shebab, affilié à Al-Qaïda, demeure. Des habitants de la capitale somalienne reprennent espoir. Des Somaliens de la diaspora reviennent pour reconstruire le pays. Fragile répit alors que la capitale croule sous l’afflux de réfugiés.
Le président américain a annoncé des mesures en représailles au piratage des mails du parti démocrate et aux présumées tentatives russes d'influer sur l'élection présidentielle. Trente-cinq diplomates sont déclarés persona non grata. La Russie a réagi en estimant que ce dossier se réglerait avec son successeur, Donald Trump.
Un violent combat de chefs entre Pablo Iglesias et son numéro deux, Íñigo Errejón, bouscule le mouvement anti-austérité Podemos. Au-delà de la bataille d’égos, c’est un débat de fond qui traverse le parti, sur les manières d’élargir son électorat dans les années à venir.
Aux attaques à la bombe succède la répression indiscriminée : la Turquie s’engage dans une spirale de vengeance qui affaiblit le camp du « non » à la guerre comme solution au conflit kurde.
L’enquête sur la catastrophe ferroviaire qui a fait 79 morts en octobre est toujours en cours. Des éléments indiquent déjà que le train de Camrail, société contrôlée à 77 % par le groupe Bolloré, était défaillant à plusieurs niveaux.
Près de deux mois après la démonétisation des principales coupures en circulation, l’économie indienne tourne au ralenti. Et la fraude reprend de plus belle.
En choisissant, pour la première fois depuis des décennies, de ne pas opposer son veto à une résolution condamnant la colonisation israélienne en Cisjordanie, le président américain a provoqué la fureur de Netanyahou et de Trump. Il offre aux Palestiniens une victoire symbolique, qui ne change rien à leur sort mais pourrait faciliter le boycott des produits des territoires occupés.
Au milieu des années 1980, la Chine a enclenché un processus d’urbanisation rapide participant à son développement et à son désir d’ouverture économique sur le monde. Entre 1978 et 2013, la population urbaine du pays a été multipliée par quatre. Une folie de la construction qu’une partie du peuple a dû subir.