Le gouvernement italien a monté en urgence une solution de reprise pour Veneto Banca et Banca popolare di Vicenza. Officiellement, les apparences sont sauves : Intesa Sanpaolo reprend les deux banques. Dans les faits, l’État italien assume tous les risques.
Après avoir rompu leurs relations diplomatiques avec l’émirat gazier, placé sous embargo aérien et maritime, l’Arabie saoudite et ses alliés viennent d’édicter 13 exigences que Doha doit accepter pour mettre fin à la crise. Exigences qui mettraient un terme à la souveraineté du Qatar.
Bien que les partis d’extrême droite européens battent en retraite et que les survivants de la cellule terroriste NSU soient derrière les barreaux, la « menace brune » et les agressions racistes se maintiennent à un haut niveau outre-Rhin. Berlin vient de lancer un plan national s’appuyant sur la société civile.
Ils voulaient en faire un référendum pour ou contre le gouvernement de Donald Trump, un test grandeur nature de mobilisation pour la résistance. Las, les démocrates n’ont emporté aucune des quatre dernières circonscriptions.
Malgré le cessez-le-feu de 2015, la population de l’est de l’Ukraine est toujours victime de tirs sporadiques et soumise à un blocus économique. Un rapport de l’ONU souligne la responsabilité de Kiev et des séparatistes dans un conflit qui a déjà fait plus de 10 000 morts.
Dans son précédent recueil, Beata Umubyeyi Mairesse donnait la parole à des femmes de l’avant et de l’après génocide des Tutsis, au Rwanda. Dans Lézardes, nous entendons des voix d’enfants. Ce sont des textes doux comme des contes murmurés par la mère, mais aussi des récits d’où sort la violence de la mort.
Pour son premier sommet européen, Emmanuel Macron a tenté de donner corps à cette « Europe qui protège » qui fut l’un des axes de sa campagne. Avec le soutien d’Angela Merkel et de Jean-Claude Juncker, il a plaidé pour un arsenal de mesures anti-dumping encore très loin de faire consensus au sein des 27.
En marge du Conseil européen à Bruxelles, le chef d’État français a tenu une réunion tendue, vendredi, avec ses homologues polonais, hongrois et slovaque. Il cherche surtout à dépasser les désaccords dans le dossier toujours aussi compliqué des travailleurs détachés.
Après une progression historique le 8 juin, seule bonne nouvelle pour les conservateurs britanniques, Ruth Davidson pourrait profiter du revers électoral de la cheffe du gouvernement pour relancer le « soft Brexit ».
Kemal Kiliçdaroglu, chef du principal parti turc d’opposition, s’est inspiré de Gandhi pour lancer une « Marche de la justice » entre Ankara et Istanbul. Son objectif : dénoncer un régime de plus en plus autoritaire.
Depuis jeudi 15 juin, plusieurs centaines de marcheurs venus d’horizons divers ont emboîté le pas du leader du parti d’opposition CHP, Kemal Kiliçdaroglu, sur la route menant d’Ankara à Istanbul. Proches de victimes des purges ou simples citoyens las de se taire face à la répression, ils sont réunis autour d’un seul mot d’ordre, le retour de la justice dans une Turquie sortie des rails de l’État de droit.
Alexis Tsipras, Benoît Hamon et d’autres responsables des gauches européennes ont débattu mercredi pour imaginer les contours d’une alliance à l’échelle du continent. Dans leur viseur, les élections européennes de 2019.
Chamboulant l’ordre de succession, le roi a confié à son fils Mohammed ben Salman, 31 ans, la direction du pays. Artisan d'un programme de modernisation du royaume il y a un an, c’est lui qui, en tant que ministre de la défense, a engagé la guerre au Yémen. Chassé de ses fonctions, Mohammed ben Nayef, successeur en titre du roi Salman, subit une rare humiliation.
L’attaque, dimanche, d'un camp de loisirs près de Bamako, revendiquée par un groupe djihadiste, a fait cinq morts. La veille, dans la capitale, des milliers d'habitants avaient manifesté contre la révision de la Constitution, soumise à référendum, qui organise un renforcement du pouvoir présidentiel.
Après le pari électoral raté de Theresa May, les conservateurs britanniques se divisent à nouveau sur le Brexit. Londres n'a plus vraiment de position sur la manière de négocier le Brexit, alors que les discussions avec les 27 se sont ouvertes lundi 19 juin à Bruxelles.
La forêt brûle. La forêt tue. 64 morts près de Leiria. Mais quelle forêt ? Celle que l'industrie papetière a imposée à un Portugal intérieur dépeuplé, déshérité, oublié. Un plan de réforme de 2005 demandait déjà un « nouveau paradigme ». La classe politique, aujourd'hui unanime dans le compassionnel, va-t-elle enfin sortir du déni ?