La Turquie a commémoré l’échec de la tentative sanglante de coup d’État, qui a coûté la vie à 250 personnes. À l’entrée du pont du Bosphore, un haut lieu de la résistance civile contre les putschistes, le président Erdogan a prononcé un discours revanchard et accusateur devant une foule moins survoltée que son « Reis ».
Brisant une promesse faite aux juifs libéraux, Netanyahou vient de geler la mise en place d’un espace de prière mixte au Mur des Lamentations. Malgré les nombreuses mobilisations, il donne un nouveau gage aux ultra-orthodoxes de sa majorité.
Chavistes « critiques », ils ont soutenu la révolution de Hugo Chavez. Aujourd’hui, ils s’opposent à Nicolas Maduro et à l’élection de l’Assemblée constituante. Face au référendum informel organisé par l'opposition ce 16 juillet, l’ex-défenseure du peuple Gabriela Ramirez explique son choix du « ni ni ».
Emmanuel Macron a convié le premier ministre israélien à la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv’, le 16 juillet. Une première qui questionne sur le symbole politico-mémoriel choisi par le nouveau pouvoir.
Depuis un an, la machine répressive turque mise en marche après le putsch manqué du 15 juillet 2016 ne cesse de produire de nouveaux proscrits à la culpabilité souvent douteuse. Rencontre en cinq récits avec cette nouvelle Turquie des réprouvés dont la vie a été brisée par l’arbitraire.
Liu Xiaobo est mort le 13 juillet. Depuis, les responsables occidentaux multiplient les hommages à l’égard du prix Nobel de la paix. Pourtant, alors que la répression contre les défenseurs des droits de l’homme en Chine se durcit, l’Occident se fait discret, tant la Chine est devenue une puissance incontournable.
Alors que la Turquie s’apprête à commémorer le premier anniversaire de la tentative manquée de coup d’État du 15 juillet 2016, de nombreuses zones d’ombre subsistent concernant cette nuit tragique qui a fait entrer le pays dans une ère de répression et de déni des droits fondamentaux. Interrogés par Mediapart, quatre spécialistes font le point sur l’enquête et ses insuffisances.
À Paris, Donald Trump cherche à rompre son isolement international et à en finir avec son statut de paria. Emmanuel Macron, profitant du vide, entend se placer comme interlocuteur privilégié des États-Unis.
En invitant le président américain au 14 Juillet, après Poutine et avant Netanyahou, le président français cherche à se poser en interlocuteur privilégié des grandes puissances. Avec un sujet de concorde: la lutte antiterroriste.
À la suite de nos révélations issues des Football Leaks, l'attaquant colombien de l'AS Monaco a dû payer 8,2 millions d'euros au fisc espagnol pour éteindre les poursuites engagées contre lui pour fraude fiscale. Il a par ailleurs impliqué l'agent Jorge Mendes, l'architecte du montage.
Pour des questions sanitaires ou à la suite de décisions de justice, plusieurs grandes villes allemandes se préparent à interdire les moteurs diesels antérieurs à septembre 2014 dans leurs centres. À terme, 12,35 millions de véhicules pourraient être concernés. Le lobby allemand de l’automobile, c’est-à-dire les constructeurs et le gouvernement fédéral, craignent un effet domino et sont gagnés par la panique.
Un projet de loi crucial pour l’avenir du Brexit, le « Repeal Bill », est présenté ce jeudi à Westminster. C’est le point de départ d’un processus complexe de transposition de lois européennes en textes de loi britanniques. Entretien avec Robert Bell, du cabinet d’avocats Bryan Cave, spécialiste de droit européen à Londres, pour comprendre l’ampleur du chantier.
Accusé d’avoir bénéficié d’un appartement en remerciement de son soutien à l’entreprise OAS, l’ancien président a fait appel de la condamnation rendue ce mercredi. La décision du juge laisse un répit au président par intérim, Michel Temer.
Le 27 août 2015, les corps de 71 réfugiés étaient retrouvés dans un camion frigorifique abandonné en Autriche, non loin de la frontière hongroise . Depuis trois semaines, le procès d’un réseau de passeurs se tient devant un tribunal hongrois. L’enquête montre comment ce groupe, dirigé par un Afghan entouré de Bulgares, avait méthodiquement organisé ce lucratif trafic d’êtres humains.
À Astana se discute, sous le parrainage de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, la définition de « zones de désescalade », des territoires en Syrie où une trêve durable pourrait être instaurée. Un concept qui suscite à la fois espoir et inquiétude chez les humanitaires, toujours confrontés au désespoir de la population après six ans de guerre.
Pour la première fois, un lien d’entraide entre les Russes et la campagne de Trump est explicitement mis au jour : la rencontre entre le fils de Donald Trump, son gendre, son directeur de campagne et une avocate russe venue leur proposer des informations contre Clinton.