Dès les premières heures de l’examen de la loi « climat », lundi à l’Assemblée, la gauche comme Les Républicains ont torpillé la présentation du texte par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili et les neuf rapporteurs.
Les parlementaires LR prévoient de durcir la loi sur les « principes républicains », qui arrive au Sénat mardi. Sur le terrain, des élus locaux de droite font pourtant entendre une autre voix sur les questions liées à l’islam et à la laïcité.
Le parti de Marine Le Pen, qui a définitivement abandonné la sortie de l’euro, doit intégralement revoir son programme économique de 2017. Considérant avoir fait le plein parmi l’électorat populaire, il souhaite désormais séduire à droite. Un pari risqué.
Insoumis, écologistes, socialistes et communistes partiront sur la même liste dans les Hauts-de-France aux régionales. De son côté, l’association « 2022 ou jamais », qui vient d’être créée, veut organiser une votation citoyenne pour désigner un candidat commun à la présidentielle.
Le projet de loi constitutionnelle sur le climat, qu’Emmanuel Macron proposait de soumettre par voie référendaire, a toutes les chances d’échouer. Une aubaine pour le président de la République qui, comme tous ses prédécesseurs, redoute l’utilisation de ce levier institutionnel.
Persuadé de tenir de quoi éviter « une crise démocratique », le patron du MoDem se démène pour que le chef de l’État instaure, comme il s’y était engagé en 2017, la proportionnelle pour les législatives de 2022. Parmi les élus macronistes, personne n’y croit plus, mais tout le monde s’inquiète d'une fracture dangereuse dans la majorité.
Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire ».
Quelques centaines de manifestants se sont réunis à Paris ce samedi pour protester contre la dissolution du mouvement d’extrême droite enclenchée par le ministère de l’intérieur. Une contre-manifestation prévue au même moment n’a pas pu se tenir.
Depuis l’annonce de la prochaine dissolution de leur mouvement, les membres de Génération identitaire crient à la « décision politique ». Le ministère de l’intérieur accuse l’association de prôner « une idéologie xénophobe » et de se comporter « comme une milice ».
L’élection municipale de Bondy, qui avait fait basculer la ville à droite après 75 ans de gestion socialiste, a été annulée par la justice. Si le Conseil d’État confirme cette décision, la commune de Seine-Saint-Denis sera donc appelée à revoter, dans un climat local particulièrement tendu.
L’examen du projet de loi « confortant les principes de la République » a quasiment évacué tout débat approfondi sur la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Il s’attaque pourtant aux trois piliers de la démocratie que sont la liberté d’expression, la liberté de culte et la liberté d’association.
Emmanuel Macron renonce à supprimer l’École nationale d’administration et l’Inspection des finances. C’était prévisible depuis le début, car ce n’est évidemment pas lui, le porte-drapeau de l’oligarchie, qui allait remettre en cause son principal centre de formation et son quartier général.
En parallèle du débat extrême-droitier de France 2, les gauches proposaient, jeudi, une allégorie savoureuse de leur tectonique du moment. D’un côté, un débat en visioconférence de responsables en inlassable quête d’union. De l’autre, un Jean-Luc Mélenchon invité vedette de Cyril Hanouna.
Jeudi soir, le service public a permis à Gérald Darmanin et Marine Le Pen de débattre de leurs obsessions communes. Un échange rempli d’amabilités et de convergences de vue, durant lequel le ministre de l’intérieur a même jugé la présidente du RN « plus molle » que lui.
L’article 18 de la loi confortant le respect des principes de la République, métamorphose de l'article 24 de la loi Sécurité globale, a été adopté par l’Assemblée nationale mercredi 10 février 2021. Généalogie de ce nouveau délit, qui reste problématique pour les défenseurs des libertés publiques.
En raison de la crise sanitaire, les scrutins régionaux et départementaux devraient se tenir les 13 et 20 juin. À droite comme à gauche, certains reprochent au gouvernement de ne pas assez lutter contre l’abstention, pour dissimuler son très probable échec dans les urnes.