Marlène Schiappa a annoncé le lancement d’« états généraux de la laïcité », avec des personnalités, des syndicats et des associations. Citée en exemple, la CFDT dénonce une « pure manipulation ». L’Élysée surveille de près l’initiative pour qu’elle ne se transforme pas en « états généraux du Printemps républicain ».
Les responsables de la gauche et de l’écologie, réunis samedi 17 avril en « conclave », ont affiché leur volonté de se rassembler pour 2022. Mais quand certains se contenteraient d’un « deal » PS-écologistes, les autres ne veulent pas abandonner l’idée d’une coalition avec Jean-Luc Mélenchon.
C'est une victoire contre le jacobinisme à la française : la loi Molac, en défense des langues régionales, a été adoptée en lecture définitive à l'Assemblée nationale contre l'avis du gouvernement, jeudi 8 avril. Récit d'une épique bataille parlementaire, portée par une société civile bien décidée à faire pour une fois plier Paris.
Après des semaines d’hésitation, le gouvernement a opté pour organiser les élections régionales et départementales les 20 et 27 juin prochains. Mais la question de l’organisation d’une campagne à même de mobiliser les électeurs reste entière.
Le parti veut lancer son secrétaire national, Fabien Roussel, dans la course vers l’Élysée afin de tenter d’exister à nouveau et d’assurer ses arrières aux législatives. Une stratégie perdante, estiment les opposants internes.
Vendredi soir et samedi, les députés ont débattu à l’Assemblée du volet transport de la future loi « climat ». Tous les amendements ciblant les voitures polluantes ou proposant des aides en faveur des ménages précaires ont été rejetés, au grand dam de certains élus de la majorité.
Devenu autonome, le mouvement des Jeunes Républicains élit son nouveau président ce lundi. La campagne, agitée, a surtout confirmé la radicalisation d’une partie de la jeunesse de droite.
Xavier Bertrand a confirmé, fin mars, sa candidature à l’élection présidentielle, sans passer par une hypothétique primaire de la droite. Une accélération en forme de coup de poker : le président de la région Hauts-de-France est déjà pressé par le temps.
Venue soutenir Sébastien Chenu, candidat face au président de région sortant Xavier Bertrand, la présidente du RN a cloué au pilori celui qui est désormais aussi son adversaire pour 2022.
Plusieurs déplacements sur la Côte d’Azur de collaborateurs de la ministre de l’enseignement supérieur ont été payés avec de l’argent public dans des conditions qui ne manquent pas d’interroger. Pour un séjour en particulier, le ministère ne veut pas donner d’éléments sur la « journée de travail » censée justifier le voyage.
Les violentes invectives échangées par les principaux responsables de gauche autour des questions liées à la République, aux réunions non mixtes ou à la laïcité créent un climat délétère à gauche. Mais comment faire pour désarmorcer les sujets explosifs et sortir d’un agenda dicté par la droite ?
En annonçant, pour la énième fois, la suppression de l’École nationale d’administration, le président de la République tente de se démarquer d’une « caste » dont il est le pur produit. Et de masquer que rien n’a été fait, en quatre ans, pour réformer en profondeur le fonctionnement de l’appareil d’État.
Les décisions du président ont de lourdes conséquences pour les malades, les soignants et les familles endeuillées, mais aussi sur l’état de notre démocratie. Les Français auront-ils la force de reconstruire une vie démocratique apaisée une fois la crise sanitaire passée ?
Le chef de l’État a annoncé la fermeture des établissements scolaires pour trois semaines. L’ensemble du territoire est désormais concerné par les mesures de confinement. Macron cherche à rattraper ses erreurs, sans les reconnaître.
Dès les premières heures de l’examen de la loi « climat », lundi à l’Assemblée, la gauche comme Les Républicains ont torpillé la présentation du texte par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili et les neuf rapporteurs.
Les parlementaires LR prévoient de durcir la loi sur les « principes républicains », qui arrive au Sénat mardi. Sur le terrain, des élus locaux de droite font pourtant entendre une autre voix sur les questions liées à l’islam et à la laïcité.