La loi « Sécurité globale » a déclenché une levée de boucliers unanime du PS, de La France insoumise, du PCF, de Génération.s ou des Verts. Mais les divergences de vue et les histoires respectives de ces formations compliquent la constitution d’un front uni et audible.
Entre gestion de la crise sanitaire, loi sur la Sécurité globale et évacuation des migrants, la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie s’inquiète d’une « régression des libertés publiques ».
Sur la défensive, l’exécutif a maintenu mardi, à l’Assemblée nationale, un cap largement critiqué. La loi de « Sécurité globale » a été votée par une majorité divisée mais soutenue par la droite et l’extrême droite.
Les deux hommes forts du dispositif imaginé par Emmanuel Macron sont mis en difficulté. Mais plutôt que de s’interroger sur ses choix politiques, le président de la République laisse faire. Et relativise.
Entre les reproches d’Anne Hidalgo aux Verts, l’exercice de style républicain de Yannick Jadot, et la rhétorique souverainiste d’Arnaud Montebourg, ce week-end a illustré les acrimonies, les postures et les divergences de fond qui minent la gauche.
Pour comprendre comment l’enfant chéri de la bourgeoisie libérale et progressiste a fini par imiter les logiques sécuritaires, autoritaires et identitaires des leaders qu’il critiquait jadis, une chronologie s’impose.
Après une dernière nuit de débats, les députés ont fini d’examiner l’ensemble des articles de la proposition de loi, sans grande modification en dehors de celle apportée à l’article 24.
Vivement critiqué, l’article 24 de la loi de sécurité globale a été adopté vendredi soir à l’Assemblée nationale. Au cours des débats, les groupes de gauche ont tenté de démontrer l’atteinte aux libertés que cette mesure occasionnait. En vain.
Les Républicains n’ont toujours pas réglé leur problème de leadership. Tenté par la candidature de Xavier Bertrand, le parti doit affronter ses divisions internes, la question de la primaire et la droitisation constante d’Emmanuel Macron.
Selon nos informations, cinq militants du groupuscule d’extrême droite Groupe Union Défense (GUD), dont leur ancien chef à Paris, Logan Djian, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « violences aggravées » à l’encontre d’un de leurs anciens camarades.
Dissous en 2019, le Bastion social, groupuscule d’extrême droite violent, s’est renforcé, passant de six à une quinzaine d’antennes locales. Une procédure judiciaire est en cours pour « reconstitution de groupement dissous ». Révélations.
Le documentaire fait la part belle aux intervenants de la nébuleuse QAnon, qui estime que Trump va sauver l’humanité des sombres visées d’un gouvernement mondial secret. Il s'inspire aussi – à la limite du plagiat – du film conspirationniste américain Plandemic.
Au sein de sa famille politique, le scénario d’un énième retour de Nicolas Sarkozy commence à circuler avec les derniers rebondissements de l’affaire libyenne. Cri du désespoir d’une droite orpheline de leaders ou stratégie délibérée de l’écran de fumée ?
Nécessité d’aller chercher l’électorat centriste, ou au contraire, de radicaliser son message pour opposer une alternative claire à la droite ? Insoumis, socialistes, écologistes et intellectuels classés à gauche, interrogés par Mediapart, livrent des interprétations contraires du scrutin états-unien.
Jeudi soir, le chef du gouvernement a mobilisé quatre ministres et plus d’une heure d’antenne pour annoncer qu’il n’annoncerait rien. Les règles du confinement restent les mêmes jusqu’au 1er décembre. Et hormis une éventuelle réouverture des commerces, rien ne changera après cette date.
Le tribunal administratif de Montreuil a annulé le recrutement d’Ulysse Dorioz, le directeur de la transformation de la région Île-de-France. Une fonctionnaire régionale avait attaqué la collectivité dirigée par Valérie Pécresse, estimant la procédure de recrutement biaisée.