Politique

2008 : le bilan de Sarkozy décrypté par Mediapart

Élysée et gouvernement

Porté par la crise géorgienne cet été et par la présidence de l'Union européenne, bousculé par la crise financière, Nicolas Sarkozy a plutôt profité de cette année 2008. Il s'est fait connaître à l'étranger et, sur le plan intérieur, le chef de l'Etat a profité des dissensions au PS pour faire passer ses réformes. Si la fin d'année a été plus délicate en raison de la crise sociale qui s'étend sur le pays, le bilan d'ensemble qu'il ne manquera pas de tirer ce soir lui est favorable. Mais que restera-t-il de cet hyper-activisme? L'année Sarko en cinq chapitres, vue à travers les articles et documents proposés durant l'année par Mediapart.

Pour Benoît Hamon, le PS doit « incarner l’opposition auprès de ceux qui protestent »

Gauche(s) — Entretien

Le conseil national, qui s'est réuni, samedi 6 décembre, pour élire la nouvelle direction du parti socialiste, où ne figure aucun partisan de Ségolène Royal, l'eurodéputé Benoît Hamon a été choisi comme porte-parole de Martine Aubry. Entretien avec le leader de l'aile gauche du PS, qui analyse l'état du parti, continue à pourfendre le "royalisme" et évoque sa vision de l'avenir. Lire aussi: David Lebon, l'atout jeune de Martine Aubry

David Lebon, l'atout jeune de Martine Aubry

Gauche(s) — Entretien

À l'ombre des Claude Bartolone, Jean-Christophe Cambadélis ou François Lamy, David Lebon trace sa route dans l'entourage de la nouvelle première secrétaire du PS. À 31 ans, cet ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), qui a «grandi politiquement» aux côtés de Benoît Hamon, sera promu dans la direction du parti samedi et symbolise une génération militante ancrée à gauche et désireuse de rénover l'appareil. Portrait.

Dans une ambiance glaciale, Martine Aubry promet le « renouveau »

Gauche(s) — Reportage

Le conseil national du PS a validé, mardi 25 novembre, les conclusions de la commission de «récolement». Martine Aubry dispose de 102 voix d'avance sur Ségolène Royal, et a été élue première secrétaire, avec une volonté de «tendre la main» et de «renouveler en profondeur le parti». Alors que Ségolène Royal a fait montre d'apaisement, ses proches, qui ont déposé mardi matin un mémoire demandant l'annulation du scrutin, ont confirmé dans la soirée leur intention de saisir la justice. Lire aussi: Notre enquête à Lille, où les accusations de fraude se sont multipliées

Finalement, Aubry gagne le vote socialiste pour 102 voix

Gauche(s)

Le conseil national du PS a validé mardi soir les conclusions de la commission de «récolement», chargée d'examiner les contestations. Martine Aubry dispose finalement de 102 voix d'avance sur Ségolène Royal, et a été élue à la tête du parti. Les représentants de Ségolène Royal, qui ont déposé mardi matin un mémoire argumentant une demande d'annulation du scrutin, confirment leur intention de porter plainte en justice. «Il faut un nouveau vote», a persisté Jean-Louis Bianco. Lire aussi l'article de Marine Turchi: Enquête à Lille où les accusations de fraudes se multiplient

Redécoupage des circonscriptions : le PS proteste mais certains de ses élus...

Parlement

L'Assemblée nationale a voté, jeudi 20 novembre, deux projets de loi concernant le redécoupage des circonscriptions législatives, autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnances pour redistribuer les 577 sièges de députés et redessiner des circonscriptions. La gauche a dénoncé l'absence de transparence et les risques d'un «travail partisan» mais certains élus socialistes "discutent" avec Alain Marleix, quitte à compliquer la tâche du PS.

Revivez la soirée du premier tour socialiste en live

Gauche(s)

Royal 43,1%, Aubry 34,5%, Hamon 22,4%. Toute la soirée, Mediapart vous a informés en temps réel de l'élection au poste de premier secrétaire du PS, qui opposait Martine Aubry, Ségolène Royal et Benoît Hamon. Trois envoyés spéciaux (dans les sections de Paris, Aix et Lille) et un "permanent" en direct de la rue de Solférino vous livrent anecdotes, résultats et déclarations de la nuit... 02h50: Hamon appelle à «voter massivement» pour Aubry, qui souhaite «bien évidemment le voir intégrer notre collectif» (cliquez sur "Lire la suite").

PS : deux pierres dans les jardins des candidates

Gauche(s)

Martine Aubry et Ségolène Royal s'affrontent, dans leur mini-campagne pour la succession de François Hollande, autour de deux questions où elles oublient pourtant des engagements passés: l'accord avec le Modem passé par la maire de Lille lors des dernières élections municipales; et l'absolution de Georges Frêche visant implicitement à sa réintégration dans le PS, que Ségolène Royal prétend pourtant rénover. Lire aussi: Ségolène Royal ou l'art du double discours Trois professions de foi, un appel

Election du premier secrétaire du PS: trois professions de foi, un appel

Gauche(s)

Au lendemain du congrès du parti socialiste, à Reims, Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal organisent leur campagne, tandis que Bertrand Delanoë a appelé les militants à voter pour la maire de Lille.

PS : jeu de dames avec joker

Gauche(s) — Analyse

Le congrès du parti socialiste n'aura donc servi qu'à entériner l'échec de Bertrand Delanoë à la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire. Aucune synthèse, aucune orientation majoritaire mais une nouvelle semaine décisive, où les militants trancheront pour la première fois de l'histoire du PS entre trois candidats. Ils départageront Ségolène Royal, Martine Aubry et Benoît Hamon, jeudi 20 novembre, dans un scrutin à nouveau indécis. Avant un possible second tour le lendemain. Lire aussi: L'amertume des partisans de Delanoë, un «micro-trottoir» de Michaël Hajdenberg Portraits de 9 délégués isérois, par Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg Reims, l'œil de Mediapart, le photoreportage de Patrick Artinian Congrès de Reims: Mediapart vous guide Retrouvez notre "live blog", trois jours au congrès Cliquez sur les titres pour accéder aux articles ou au dossier ci-dessus.

Epinay, Metz, Rennes, des congrès qui ont secoué le PS, vus par Denis Lefebvre

Gauche(s) — Entretien

Epinay 1971, Metz 1979, ou Rennes 1990? Le congrès de Reims est aussi incertain que ses trois illustres ancêtres et pourrait connaître un dénouement similaire. Refondation en vue des présidentielles, primaire qui ne dit pas son nom ou confrontations de rancœurs débouchant sur un parti ingouvernable? L'historien Denis Lefebvre, président de l'Office universitaire de recherche socialiste et auteur du récent Le Socialisme pour les nuls, revisite ces principaux congrès socialistes.

Rebsamen : « Royal l’emportera face à un accord d’arrière-salle »

Gauche(s) — Entretien

Le sénateur et maire de Dijon, principal soutien de Ségolène Royal, explique dans un entretien la stratégie de son équipe pour qu'elle prenne la tête du PS. Persuadé que «le vote des militants amplifiera le vote des motions», il estime encore possible un accord de fond, surtout avec Bertrand Delanoë. En cas de congrès sans synthèse et d'élection de Royal au poste de première secrétaire, il explique comment «faire fonctionner le parti autrement», même sans majorité. Lire aussi: Buchet (motion Aubry): «Nous pouvons rassembler une majorité cohérente de Hamon à Delanoë» L'union s'organise contre Ségolène Royal

Ségolène Royal est prête à passer par-dessus le congrès de Reims

Gauche(s)

L'échéance principale pour les socialistes ne sera peut-être pas le congrès de Reims, mais l'élection du premier secrétaire par un nouveau vote des militants, le jeudi 20 novembre. Utilisant cette bizarrerie statutaire qui veut que le PS désigne son leader après le congrès, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Elle n'est pas officiellement candidate même si elle répète en «avoir envie» et être «légitime». Surtout, elle assure que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain». Une manière de dire à ses rivaux que des arrangements entre motions sur une ligne «Tout sauf Royal» pourraient être cassés par un vote des adhérents. Lire aussi: Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants Ce qui a changé au parti socialiste

Royal en appelle directement aux militants

Gauche(s)

Sans annoncer officiellement sa candidature au poste de premier secrétaire du parti socialiste, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Si l'ancienne candidate à la présidentielle dit vouloir réunir les autres équipes autour de sa motion, elle estime que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims, qui commence vendredi 14 novembre, «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain», lors du vote interne de désignation du premier secrétaire. Lire aussi: Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants Ce qui a changé au parti socialiste Mediapart raconte la nuit électorale du PS

Avant le congrès du PS, plongée dans le vote des militants

Gauche(s) — Analyse

À la lecture détaillée des résultats du vote des adhérents socialistes, le 6 novembre, on en sait un peu plus sur le poids des différentes motions, ainsi que sur leurs dynamiques électorales respectives. Alors que Ségolène Royal a implicitement évoqué au journal de 20h de TF1 l'élection du premier secrétaire comme issue du congrès, davantage que le congrès lui-même (qui se tient à Reims ce week-end), décryptage de la nouvelle géographie électorale des militants du PS. Bertrand Delanoë n'a pas fait le plein des voix dans les bastions traditionnels des autres leaders de sa motion, tandis que Martine Aubry et Ségolène Royal s'appuient sur quelques puissantes fédérations.

Ce qui a changé au parti socialiste

Gauche(s) — Analyse

La longue nuit du scrutin interne passée, les prétendants préparent leurs stratégies en attendant les discussions avec Ségolène Royal, arrivée en tête des suffrages. Si le flou persiste encore sur l'issue du congrès, on en sait davantage sur la nouvelle donne du parti socialiste. Décryptage en quatre chapitres. Lire aussi: Le succès de Ségolène Royal sanctionne la majorité sortante du PS Le Modem se place en embuscade Mediapart raconte la nuit électorale au PS