La clientèle et les prises de position du nouveau garde des Sceaux, l’avocat médiatique Éric Dupond-Moretti, ennemi déclaré d’une partie de la magistrature, de la transparence et de la libération de la parole des femmes, constituent un choix risqué.
L’installation, samedi 4 juillet, du conseil municipal de Corbeil-Essonnes et de son nouveau maire Bruno Piriou (divers gauche) officialise la fin de l’ère Dassault. Ce système clientéliste hors norme avait miné depuis des années la ville.
Après trois ans de collaboration, Emmanuel Macron a choisi de se séparer d’Édouard Philippe pour nommer Jean Castex, un haut fonctionnaire de droite qui a joué le « Monsieur déconfinement » pendant la crise sanitaire. Depuis quelques mois, les désaccords entre les deux têtes de l’exécutif s’étaient accumulés.
Si le choc n’est pas aussi fort qu’en 2014, les communistes perdent des bastions comme Saint-Denis, Saint-Pierre-des-Corps, Champigny-sur-Marne, Givors ou encore Arles. Cent ans après sa création, le PCF voit son implantation locale s’éroder encore.
Si le parti de Marine Le Pen a perdu près de la moitié de ses conseillers municipaux, par rapport à 2014, il a néanmoins réussi à s’ancrer dans la durée dans un certain nombre de villes. Surtout, son faible ancrage local ne préjuge en rien des chances du parti de remporter l’élection présidentielle.
Les écologistes ont remporté le 28 juin sept des quarante plus grandes villes de France. Ce succès inédit ouvre-t-il une nouvelle ère politique ? Réponse en six questions.
D’après des écoutes judiciaires auxquelles Mediapart a eu accès, Michel Platini, mis en cause dans des affaires liées à la Fifa, a affirmé en 2019 qu’Emmanuel Macron s’est engagé à l’« aider » judiciairement. Le chef de l'Etat a également reçu en toute discrétion l’ancien Ballon d’or à l’Élysée en présence du journaliste Jacques Vendroux, qui affirme que ses affaires judiciaires ont été évoquées. L’Élysée dément.
L’an dernier, personne n’aurait parié que la socialiste serait reconduite à la tête de la capitale. Mais entre une campagne rocambolesque et sa bonne gestion de la crise sanitaire, Anne Hidalgo a réussi à faire de ses faiblesses une force.
Dimanche soir, le parti présidentiel a subi un lourd revers électoral. Emmanuel Macron veut désormais tourner la page au plus vite et tenter de se relégitimer sur un champ de ruines. Parmi ses soutiens, certains n’y croient déjà plus.
Dans ce bastion historique du socialisme municipal, la maire sortante, en difficulté pour le second tour, a tenté de s’imposer comme seule incarnation d’une gauche protectrice. Elle accuse son principal adversaire, l’écologiste Stéphane Baly, de négliger les questions sociales.
Candidate sur la liste LR dans les 11e et 12e arrondissements de Marseille, Joëlle Di Quirico est également mandatée par la police pour recueillir des procurations. Une situation qui interpelle, alors que ces arrondissements concentrent une bonne part des soupçons sur les « manœuvres frauduleuses » du premier tour.
Assistant du philosophe Paul Ricœur lors de l’écriture de La mémoire, l’histoire, l’oubli, le président de la République semble avoir oublié les leçons de ce livre de référence. Car la « réinvention » qu’il n’en finit pas de promettre ressemble de plus en plus à une crispation identitaire.
Les groupuscules d’extrême droite n’ont pas désarmé et leur violence continue d’être un défi pour la gauche. Pire, ils essaient aujourd’hui, avec cette vitrine qu’est Génération identitaire, de s’acheter une crédibilité médiatique pour peser sur le débat public.
Si chez lui « les questions de classe dominent », le député de La France insoumise François Ruffin revient sur son rapport à la lutte antiraciste et aux violences policières. Il propose la création d’une chambre de tribunal spécialisée dans les rapports entre la police et la population.
À la tête de la formation néo-franquiste Vox, Santiago Abascal s’est appuyé sur une chaîne de télé ultra-réactionnaire, El Toro TV, pour tenter de s’imposer comme l’opposant numéro un au gouvernement de gauche en place à Madrid.
Un hôpital psychiatrique du Val-d’Oise se voit rappeler à l’ordre pour avoir enfermé des patients dans leur chambre, au motif d’empêcher la circulation du Covid-19 pendant le confinement. Une dérive qui rappelle le poids croissant du soin sous contrainte, en France, dans les établissements en santé mentale.