Marine Le Pen ne se contente pas de dire tout le bien qu'elle pense de Vladimir Poutine. Son parti et son entourage cultivent de solides réseaux russes, à Paris comme à Moscou. Ces liens sont bien plus que géopolitiques.
À l'occasion des trente ans de la naissance des Verts, le politiste et élu écologiste Pierre Serne revient dans un petit ouvrage sur le cheminement des écologistes en politique, entre luttes internes de pouvoir, progressif ancrage à gauche et permanence du rapport de force avec le PS.
Extraordinaire ! Un sondage Ifop annonce la victoire du Front national à Hénin-Beaumont, avec 50,5 % des voix, soit une avance de 140 voix. Accessoirement, la marge d'erreur précisée par l'institut lui-même est de 1 260 voix. Faites vos jeux, rien ne va plus !
Le chargé de communication de la maire UMP de Montauban l'accuse de l'avoir rémunéré, « aux frais de la collectivité », pour écrire dans deux journaux locaux des articles « pro-Barèges ». Saisie par des élus socialistes, la procureure de la République va ouvrir une enquête.
Le président de la République a réuni lundi un « conseil stratégique de l’attractivité » avec 34 grands patrons étrangers, dans la droite ligne de son « pacte de responsabilité ». Sourd aux appels de sa majorité à rassurer les électeurs de gauche avant les municipales, il reste persuadé qu’il sera jugé, en 2017, sur l’emploi.
Présenté comme l’« une des clés » de la victoire de la candidate UMP à la mairie de Paris, le XIVe arrondissement pourrait bien être celui de sa défaite. À la fois bobo, bourgeois et populaire, il concentre à lui seul tous les obstacles auxquels Nathalie Kosciusko-Morizet fait face dans la reconquête de la capitale.
À deux mois des municipales, l'historien des extrêmes droites Nicolas Lebourg estime que le FN n'est pas en capacité de faire exploser les droites et décrypte l'équilibre interne difficile du parti.
Le Sénat a définitivement adopté une reconnaissance partielle du vote blanc, à partir des prochaines européennes. Ils seront comptabilisés indépendamment des bulletins nuls, mais sans être inclus dans les suffrages exprimés. C'est un acte symbolique qui ne va pas résoudre à lui seul la crise démocratique.
Samedi 8 février, lors de son conseil fédéral, EELV a failli adopter, à deux voix près, un texte enjoignant les parlementaires à ne pas voter la confiance à Jean-Marc Ayrault sur le pacte de responsabilité. Le vote est passé inaperçu. Mais il est la preuve d’une grande tension à l’intérieur d’un parti de plus en plus sceptique sur sa participation au gouvernement.
Dans un livre, le journaliste Frédéric Haziza assimilait Frédéric Chatillon aux « néonazis » et au « négationnisme ». Le conseiller officieux et vieil ami de Marine Le Pen a été débouté mercredi de sa demande de supprimer plusieurs extraits de l'ouvrage.
Le ministre délégué au développement Pascal Canfin s'explique sur son refus d'amendements appelant à sanctionner les grands groupes qui contreviendraient aux bonnes pratiques sociales et environnementales dans les pays du Sud. Bercy s'y opposait. Selon l'écologiste, le travail ne fait que commencer.
L'apparition de Nicolas Sarkozy au premier meeting de Nathalie Kosciusko-Morizet révèle un nouveau pan de sa volonté de reconquête : déployer une stratégie de la discorde dans son propre camp, empêcher une reconstruction de l'UMP pour apparaître comme le seul recours possible en 2017.
« Hollande a viré Ayrault en décembre mais personne ne le sait ! » dit un conseiller. Les deux hommes s'éloignent, sur la forme et sur le fond. La politique économique ou les réformes de société provoquent des tensions. La question ressurgit : à quoi sert Matignon dans la Ve République et sous le quinquennat, qui n’a fait que renforcer le rôle du chef de l’État ?
Réunis en meeting à Paris, plusieurs personnalités de la formation politique créée en novembre sur la base du mouvement Roosevelt 2012 ont échangé avec quelque 650 militants et sympathisants sur les thèmes de l’emploi, de la croissance et de la démocratie. Précis sur les objectifs, les orateurs l'étaient beaucoup moins sur les moyens d'y parvenir.
Grâce à l'effort de transparence mené sur les « fonds secrets » de l’Assemblée nationale, tout le monde peut désormais constater l’aberrant saupoudrage de subventions que s’autorisent les représentants de la nation, réduits à de vulgaires barons locaux.
Après une année de manifestations de mouvements réactionnaires, l'historien des extrêmes droites Nicolas Lebourg lance, avec d'autres chercheurs, l'Observatoire des radicalités politiques (Orap) pour décortiquer la recomposition des droites qui est à l’œuvre et la radicalisation de militants de droite.