Après le rejet de son compte de campagne présidentielle, assorti d'une amende, Nicolas Sarkozy devait plus de 500 000 euros au Trésor public. D'après nos informations, cette somme a désormais été réglée, autorisant l'ancien chef de l'État à faire son retour.
Dans Un homme comme vous – Essai sur l'humanité de la folie, le journaliste Patrick Coupechoux démontre comment le concept de “santé mentale” exclut les grands malades psychiatriques.
À l’issue d’une rencontre entre délégations du Parti communiste et du Parti de gauche, les divergences stratégiques entre les deux principales forces du rassemblement de l’autre gauche pourraient s’estomper. Mais un préalable doit être levé, symbolisant l’état fragile des relations : l’utilisation du logo par les communistes alliés au PS.
L’indifférence des Français aux escapades « sentimentales » des princes qui les gouvernent est le pendant de leur tolérance à l’égard de la corruption de la classe politique. C’est la marque d’un profond et récurrent déficit démocratique.
Même Neuilly, terre des Sarkozy et l'une des plus importantes sections UMP de France, ne résiste pas à l'hémorragie des adhérents. Depuis 2007, la section a perdu plus de la moitié de ses encartés. C'est plus qu'à l'échelle nationale (un tiers). En cause, les « crash » successifs du parti, qui n'a pas présenté de candidats aux municipales et législatives.
Invité de Bruce Toussaint sur iTélé, Edwy Plenel est revenu sur nos révélations du week-end sur l'appartement utilisé secrètement par François Hollande pour ses rencontres avec l'actrice Julie Gayet. Vidéo dans l'article.
L’appartement du 8e arrondissement de Paris, utilisé secrètement par François Hollande pour ses rencontres avec une actrice, est au nom de Michel Ferracci, soupçonné de liens avec le grand banditisme corse. Son ex-épouse, l’actrice Emmanuelle Hauck, qui prêtait cet appartement, était devenue la compagne de François Masini, assassiné le 31 mai 2013 en Corse, également soupçonné d’être lié au gang de la Brise de Mer.
Depuis que Jacques Chirac a quitté la mairie de Paris en 1995, la droite parisienne se cherche, sans jamais se retrouver. Préférant les querelles d’ego aux débats d’idées, incapable de se dégager du système chiraquien et de ses vieux barons, elle anéantit elle-même, élection après élection, tout espoir de reconstruction.
L'affaire Dieudonné en est une nouvelle démonstration : Manuel Valls est “le vrai président”. Deux ouvrages de journalistes politiques au cœur du pouvoir, publiés en cette rentrée de janvier, éclairent davantage la relation entre le président et son ministre de l’intérieur.
Un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) épingle la gestion municipale de Michèle Tabarot, maire du Cannet et secrétaire générale de l'UMP. Sur son bureau depuis fin octobre, elle n'en a pas fait état avant les trois mois de réserve imposés par la loi en période électorale. Parallèlement, un jugement de la CRC a pointé le « paiement irrégulier » de primes à des collaborateurs de son cabinet, pour plus de 51 000 euros.
À Lavelanet, petite ville ariégeoise en crise depuis des décennies, paupérisation, disparition des services publics et hausse de la délinquance alimentent un sentiment d'abandon et de colère. Une rumeur assure (faussement) que le maire fait venir des étrangers pour repeupler la ville. Dans cette ville déclassée, certains habitants ont peur de tout.
Pour la deuxième fois de son quinquennat, c’est un président affaibli qui s’est plié à l’exercice télévisuel des vœux pour confirmer les fondamentaux de la politique menée depuis vingt mois.
Dans le rétroviseur d’une première année pleine au pouvoir, la gauche gouvernementale désespère son électorat, et l’hypothèse pour l'heure peu probable d’une alternative, comme d’un changement de cap, n’enthousiasme pas davantage. Retour sur sept faillites qui ne laissent guère optimiste sur 2014.
Dans une lettre adressée au président de l'UMP le 20 décembre, Franck Keller, candidat dissident à Neuilly et militant UMP, dénonce les agissements de son parti, « plus intéressé par des enjeux médiatiques et personnels ».
Après les revirements de la droite à Neuilly, le candidat dissident Franck Keller dénonce les « cuisines politiques » des « apparatchiks locaux » de son parti. Ce militant UMP raconte à Mediapart les « négociations discrètes » qui ont eu lieu, selon lui, entre l'actuel maire Jean-Christophe Fromantin et Jean Sarkozy. Il décrit la « catastrophe » UMP à Neuilly et l'hémorragie d'adhérents depuis 2008.