L'UMP s'enorgueillit du rôle qu'elle a joué dans le retrait de la loi famille. Mais elle ne parvient toujours pas à s’imposer comme une véritable force d’opposition, face à la mobilisation de la droite ultra-conservatrice. Cet attentisme en dit long sur la crise des valeurs que traverse le parti.
Après le candidat allemand des sociaux-démocrates européens ce samedi, c'est le leader grec de Syriza, candidat du parti de la gauche européenne, qui est venu ce lundi à Paris motiver les troupes militantes hexagonales. Les directions du PS et du Front de gauche comptent sur eux pour rebondir dans les urnes.
Alors que l'UDI et le MoDem affichent leur union, le rassemblement peine à se concrétiser à l'échelle locale. Entre alliances et concessions, les militants du MoDem suivent-ils encore François Bayrou ? Pour le savoir, Mediapart a recontacté certains d'entre eux, croisés durant les campagnes de 2012.
Dans une attestation détaillée, un ex-militant du GUD raconte la « haine maladive des juifs » de Frédéric Chatillon, ancien leader de cette organisation, devenu conseiller officieux de Marine Le Pen et prestataire du FN : liens avec Robert Faurisson et Dieudonné, dîners « hommages » à Hitler, « soirées "pyjamas rayés" », connexions avec le régime syrien.
Après les anti-avortement et l'extrême droite, la « Manif pour tous » a défilé dimanche à Paris et Lyon contre la politique familiale du gouvernement. Cette frange réactionnaire et ultra-conservatrice, dans laquelle militants de droite et d'extrême droite se côtoient, veut peser sur les partis et les élections.
Un an après le drame du Rana Plaza au Bangladesh, l’Assemblée se penche sur le projet de loi sur le développement. Un texte que certains députés aimeraient muscler pour renforcer la responsabilité des grands groupes. Bercy s'y oppose.
Rama Yade était l'invitée du deuxième numéro d'« Objections », le rendez-vous politique hebdomadaire de Mediapart. Pas question pour elle de s'effacer derrière Marielle de Sarnez pour la tête de liste centriste des européennes en Ile-de-France. Elle s'en explique.
Après celui de Nice en 2012, le meeting d'Arcachon, en septembre dernier, suscite des interrogations : le maire UMP, ami de Brice Hortefeux, a mis à disposition gratuitement la salle et des employés municipaux.
Matignon a envoyé mi-janvier une circulaire rappelant aux ministres les règles à respecter lors de leurs déplacements en régions à deux mois des municipales. Lundi, Jean-Claude Gaudin a menacé de saisir la commission des comptes de campagne après la visite de Manuel Valls à Marseille.
Dimanche, la «Manif pour tous» défile à nouveau dans Paris. Très en avant dans cette mobilisation, candidate aux municipales et seule députée à porter le label FN, Marion Maréchal-Le Pen joue un rôle de premier plan dans l'entreprise familiale. Si elle compose avec une partie de la droite dans le Vaucluse, c'est une galaxie radicale ancrée à l'extrême droite, du GRECE au GUD, qui l'entoure et la conseille.
Depuis le 31 décembre, le discours du président de la République ressemble de plus en plus aux tenants de la « troisième voie », théorisée à la fin des années 1990 par Tony Blair et Gerhard Schröder. Le « pacte de responsabilité » en est la démonstration. Et la récente visite à l’Élysée de Peter Hartz, inspirateur de l’Agenda 2010 de Schröder, en est un symbole.
Dans un entretien enregistré, réalisé en mars 2011, que l'émission Pièces à conviction (France 3) diffuse ce mercredi, l'ancien dictateur libyen confirme avoir financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. « Pour nous, en tant que Libyens, s'il gagne les élections grâce à nos fonds, c'est vraiment un gain », dit-il.
Le député et maire UMP de Nice, Christian Estrosi, qui dit « travailler à fond pour réduire les dépenses publiques » de sa ville, a séjourné fin juin 2013 dans un luxueux hôtel parisien. Deux nuits facturées 1 137,50 euros à la mairie qu'il dirige...
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris dimanche à l'appel du collectif « Jour de colère ». Le cortège a été marqué par l'omniprésence de groupuscules d'extrême droite et ponctué de slogans antisémites, homophobes et antijournalistes.
Dimanche, une cinquantaine d'associations défilent à Paris à l'appel d'un mouvement baptisé « Jour de colère ». Ce collectif se veut «apolitique» et «citoyen». Derrière, on trouve pourtant toute la nébuleuse de l'ultra-droite. Le mouvement est aussi soutenu par Dieudonné et les catholiques intégristes.
Les comptes des micro-partis de Jean-Marie Le Pen et de Michèle Alliot-Marie ont été déclarés « non conformes » par la Commission chargée des financements politiques. Dans un avis publié mercredi, celle-ci se félicite que ses moyens de contrôle aient été renforcés. Ils restent pourtant très insuffisants.