Réveillée par le mariage pour tous, la droite catholique identitaire tente de rebondir en s’appropriant le mouvement de contestation sociale. Création d'une myriade de collectifs, actions coup de poing, mobilisation d'intellectuels et d'écoles d'action, omniprésence sur Internet : cette nébuleuse manifeste ce week-end, en attendant une grande mobilisation le 26 janvier. Avec quels débouchés politiques?
Les investitures aux européennes créent des remous militants, et la composition des listes inquiète autant qu’elle laisse des traces dans un parti en plein doute. Dans le même temps, l’après-primaires municipales ne convainc pas, à Marseille comme au Havre.
C’est la première fois depuis l’été 2012 que l’exécutif lance une offensive, à la fois médiatique et politique, qui s’adresse à la gauche. Mais la « remise à plat » de la fiscalité annoncée par le premier ministre suscite de vives réticences, y compris à l'Élysée. Son avenir reste incertain.
Le ministre François Lamy présente son projet de loi qui redéfinit les quartiers aidés par la politique de la ville. Nouveau et unique critère retenu : la pauvreté, qui permet de faire figurer Guéret et Auch sur la même liste que Clichy-sous-Bois. Une démarche qui laisse la plupart des experts sceptiques.
Pour l'historien des droites Gilles Richard, l'UMP se trouve dans une « impasse politique » face au FN et s'avère « incapable de proposer un projet de société » comme une réponse concrète au chômage. Le parti doit aussi faire face à une nouveauté: la crise que traversent les libéraux, famille pilier de l'UMP.
Avec une participation de presque 50 % et une « grosse motion » ayant recueilli 38 %, le congrès d'Europe Écologie-Les Verts devrait se résumer, comme prévu, à une négociation de places à propos de la future direction.
L'affaire Tabarot pourrait prendre son envol judiciaire à Paris. Le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) vient de se dessaisir du dossier visant le frère aîné et le plus proche collaborateur de la numéro deux de l'UMP, Michèle Tabarot. Une enquête préliminaire ou une information judiciaire pourraient être ouvertes prochainement.
En dix-huit mois, le président de la République n’a pas seulement réussi à coaliser contre lui des fronts très divers et à dérouter des pans entiers de sa majorité. Même sa garde rapprochée est désormais gagnée par l’inquiétude.
Une ex-membre du cabinet du président de la région Paca a été interrogée cet été par la PJ de Marseille, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les défraiements que lui a versés une petite association arlésienne.
Les trois "Bostoniens" qui ont coordonné l'opération de porte-à-porte lors de la présidentielle ont analysé le résultat des 5 millions de portes frappées dans les quartiers populaires. L'exercice n'a pas accru la participation mais il a fait changer d'avis un électeur sur cinq du FN.
La secrétaire générale de l’UMP, députée et maire du Cannet Michèle Tabarot n’a reculé devant aucun sacrifice pour s’assurer l’implantation de Bruno Oger, l’ancien chef du Fouquet’s Cannes. La commune lui a accordé un bail de 70 ans dans une bastide obtenue par un legs qui prévoyait la réalisation d’un musée. Le projet a coûté près de deux millions d’euros aux contribuables.
Sept motions, une majorité affaiblie et une bataille interne peu lisible, hormis la volonté de se renforcer dans l’appareil et de peser sur les investitures aux prochaines européennes... Tout ce que vous n’avez jamais voulu savoir sur le congrès écolo.
Le leader du Front de gauche propose une marche pour la révolution fiscale le 1er décembre. Une façon de reprendre la main après ses déclarations polémiques sur les « bonnets rouges ». « Il y a un grand danger à répondre à l’appel des évêques, de l’UMP, du Front national ou encore des Identitaires, pour abattre une taxe de l’État », persiste l’ancien sénateur.
En commémorant la prétendue «Grande » guerre, François Hollande a perdu l'occasion non pas de se taire – ce qu'il ne cesse de faire en articulant ! –, mais de parler, enfin haut et fort. Pour fustiger ce carnage industriel au lieu de l'exalter, en petit notable conformiste de la République… Parti pris et vidéo.
Celui qui avait lancé l’alerte dès 2008 sur l’existence d’un compte suisse de Jérôme Cahuzac, réclame officiellement la révision du rapport de la commission d'enquête parlementaire. Il dénonce des passages « mensongers » et « diffamatoires » à son encontre. « Si j’ai fait des erreurs, je suis tout à fait prêt à les reconnaître », assure le rapporteur de la commission.