Afrique(s)

Tunisie: incarcéré, un finaliste à la présidentielle est libéré contre toute attente

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Une campagne électorale avec un des deux finalistes incarcéré puis relâché à la veille du second tour est-elle équitable ? En Tunisie, la détention puis la libération surprise de l’homme d’affaires controversé Nabil Karoui, qui pourrait être élu président le 13 octobre, sature l’espace médiatique de polémiques et cause un sérieux casse-tête juridique. 

En Tunisie, les législatives achèvent de rebattre les cartes

Afrique(s) — Analyse

Le spectre d’un Parlement très morcelé et d’une majorité impossible à trouver se confirme alors que deux partis rivaux revendiquent la première place : les islamistes d’Ennahda et Qalb Tounes, le parti du finaliste de la présidentielle qui est derrière les barreaux. 

Comme Moubarak, al-Sissi est invité à «dégager» par la colère de la rue égyptienne

Afrique(s) — Entretien

Depuis deux semaines, la police égyptienne réprime avec brutalité les manifestations qui dénoncent la corruption du régime et réclament le départ du maréchal-président. En continuant à le soutenir et à l’armer, avertit Amr Darrag, ancien ministre du gouvernement renversé en 2013, la France piétine ses valeurs morales et compromet ses intérêts dans la région.

La bataille de Tunis, microcosme des élections législatives

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Pratiquement effacé par les polémiques autour du second tour de la présidentielle, le scrutin législatif de ce dimanche 6 octobre s’annonce tendu en Tunisie. À Tunis 1, l’une des circonscriptions de la capitale, la bataille est très symbolique.

Le régime algérien expulse la députée LFI Mathilde Panot

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La députée de La France insoumise Mathilde Panot s’est rendue en Algérie pour exprimer son soutien et sa solidarité aux acteurs et actrices du Hirak. Interpellée moins de deux jours après son arrivée, à Bejaïa, dans le nord du pays avec sa délégation, elle a été renvoyée manu militari vers la capitale Alger pour y être placée en séjour surveillé, puis vers la France après intervention du Quai d’Orsay.

Au Maroc, la journaliste Hajar Raissouni écope d’un an de prison ferme

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Arrêtée et jetée en prison pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », la jeune journaliste marocaine Hajar Raissouni a été condamnée lundi à une peine d’un an de prison ferme. Un jour noir pour les libertés au Maroc. 

En Tunisie, la révolution des urnes à la loupe

Maghreb Express — Vidéo

Mediapart reçoit trois chercheures pour décrypter les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en Tunisie, véritable révolution des urnes. Deux candidats dits « anti-système » ont été qualifiés : un juriste partisan de la peine de mort, antithèse de l’homme politique, et un magnat accusé de corruption, qui a la particularité de se trouver en prison.

Algérie: l’armée accélère pour imposer sa «solution» à la crise

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Tout se met en place pour que l’élection présidentielle exigée par le général Gaïd Salah se tienne le 12 décembre. Condamnation de la « bande » Bouteflika, répression accrue des manifestants, commission électorale au travail. Deux candidats du sérail, Benflis et Tebboune, sont déjà les favoris. Les Algériens continuent, eux, à manifester contre la tenue de ce scrutin.

En Egypte, le régime réprime la colère contre Sissi

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Pour la première fois depuis l’accession au pouvoir du dictateur Al-Sissi, des manifestations et des rassemblements anti-gouvernementaux, réclamant le départ du président, ont eu lieu en Égypte. Aux abois, le régime use de son arme principale, la répression, pour étouffer le mouvement. Plus de 1 400 personnes ont été arrêtées depuis vendredi 20 septembre.

Egypte: «Il y a peu, il semblait impossible de voir des protestations hostiles au président»

Afrique(s) — Entretien

Alors que des appels sont lancés pour « une marche du million », le régime égyptien, qui réprime à tour de bras, peut-il étouffer la colère qui monte contre lui ? « L’émergence ou le surgissement d’une crise révolutionnaire est toujours une probabilité, même si dans le contexte actuel cela peut sembler impossible », répond le chercheur Youssef El Chazli.

Au Maroc, l’affaire Hajar Raissouni ravive les tensions politiques et sociétales

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Arrêtée et jetée en prison pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », la jeune journaliste marocaine a vu son procès s’ouvrir à Rabat ce lundi 23 septembre. Dans un royaume autoritaire dont la société est tiraillée entre ouverture et conservatisme, son cas a rouvert le débat sur les libertés individuelles et la liberté de la presse.

En Tunisie, une présidentielle entre deux morts

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L’ancien dictateur tunisien Ben Ali, qui régna 23 ans avant d’être chassé par le peuple en 2011, est mort jeudi 19 septembre. Sa mort survient en plein entre-deux-tours d’une présidentielle hors norme, qui a dû être anticipée à la suite du décès du président Beji Caïd Essebsi fin juillet. 

Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France

Afrique(s) — Enquête

Au Cameroun, le « Bataillon d’intervention rapide », une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné des pires exactions dans des « chambres de torture secrètes ». Ces forces spéciales sont équipées et formées par la France.

Le Burkina Faso, entre péril sécuritaire et mécontentement populaire

Afrique(s) — Reportage

Syndicats et mouvements citoyens avaient appelé lundi, date anniversaire de la commémoration du coup d’État manqué du 16 septembre 2015, à une grande journée de manifestations et de grèves à Ouagadougou. Ils s'inquiètent du recul des acquis sociaux et des libertés fondamentales, sur fond de dégradation sécuritaire avec la multiplication des attaques terroristes.

En Tunisie, le premier tour de la présidentielle acte «le ras-le-bol général»

Afrique(s) — Entretien

Pour le politologue Hasni Abidi, en plaçant au second tour deux hommes dits « antisystème », les Tunisiens expriment « l’échec de la classe politique, des partis traditionnels et de tous les relais au service de l’élite politique, financière et médiatique du pays ». Entretien.

Tunisie : de l’abstention au vote sanction, une défiance à l’égard des politiques

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Le taux de participation – 45 % des 7 millions d’électeurs inscrits – et le résultat du premier tour avec deux candidats atypiques – l’un est en prison, l’autre est un outsider de la politique – témoignent d’un rejet du système politique qui a prévalu depuis la révolution de 2010. Avec une forte démobilisation parmi les jeunes.