Emmanuel Macron sera lundi à Djibouti dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Est. Cette visite intervient après la mise en examen à Paris d’un réfugié politique djiboutien, qui suscite l’incompréhension.
Peu de couverture médiatique et une première manifestation de soutien interdite par les autorités tunisiennes : en Tunisie, beaucoup ont du mal à soutenir ouvertement le soulèvement en Algérie et s’inquiètent des conséquences d’une éventuelle déstabilisation sécuritaire.
Plus d’un million d’Algérois ont battu le pavé, vendredi 8 mars, en scandant d’une seule voix « non au cinquième mandat » d’Abdelaziz Bouteflika, ou encore « Algérie, une république et non un royaume ». En cette journée du 8 mars pour les droits des femmes, les Algériennes avaient troqué les roses et les cérémonies folkloriques contre les cris de colère pour la dignité.
Pour la psychanalyste Karima Lazali, auteure d’un ouvrage sur les traumatismes psychiques liés à la colonisation, la mobilisation citoyenne en Algérie s’explique aussi par le refus d’« afficher un chef d’État malade et vieillissant pour cacher le véritable lieu du pouvoir ».
Alors qu’une nouvelle journée de manifestations baptisée « le jour de la chute finale » s’annonce, le clan Bouteflika perd des soutiens. État des lieux des clans au pouvoir et des défections.
Ce serait peu de dire que le Maroc s’intéresse à ce qui se passe actuellement en Algérie. Pouvoir, journalistes, militants et simples citoyens ont depuis quelques semaines les yeux rivés sur l’autre côté de la frontière, fermée depuis bientôt un quart de siècle. Avec cependant des regards différenciés.
L’économiste El Mouhoub Mouhoud revient pour Mediapart sur les racines économiques et sociales de la révolte algérienne. Il dénonce la procrastination du régime Bouteflika qui n’a cessé d’ajourner les réformes structurelles, enfonçant le pays dans une impasse.
L’entourage du président algérien a déposé sa candidature auprès du Conseil constitutionnel à Alger, malgré la contestation grandissante. Abdelaziz Bouteflika promet de ne pas briguer un ... sixième mandat et de lâcher le pouvoir au cours du cinquième lors d’une élection anticipée d’ici à un an.
Alger a vibré vendredi au son de la colère contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat. Une marée humaine a déferlé au cœur même de la capitale, en scandant : « Non au cinquième mandat » ou « L’Algérie est une république et non un royaume ». Malgré son caractère pacifique, la marche a été émaillée par des heurts entre la police et les manifestants qui voulaient rejoindre le siège de la présidence.
La contestation continue de s’amplifier en Algérie contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika qui fête ce samedi 2 mars ses 82 ans. Des centaines de milliers de manifestants ont déferlé à travers le pays et battu les records de mobilisation, acculant ainsi le pouvoir algérien dans une impasse à moins de trois jours de la date limite du dépôt des candidatures à la présidentielle.
Nous publions le droit de réponse de Laurent Serubuga, en réaction à l’article du 6 février 2019, Génocide au Rwanda: révélations sur les mensonges de la France.
Le président algérien est toujours quelque part dans une clinique en Suisse pour des examens médicaux et annoncé candidat à un cinquième mandat tandis que le pays se prépare à une nouvelle journée de mobilisation historique à deux jours de la date limite de dépôt des candidatures à la présidentielle.
Des centaines de milliers d’étudiants sont sortis dans les rues de dizaines de villes algériennes, mardi 26 février, pour exprimer leur refus d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, après la présidentielle du 18 avril. Un reportage paru dans le quotidien El Watan, que nous republions.
L’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk, à la demande des autorités tunisiennes. En cause : l’avenir de la filiale d’Orange en Tunisie. La société civile s’indigne.
Dans la banlieue sud d’Alger, la colère gronde à l’égard du clan présidentiel, qui « joue dangereusement avec le destin de la nation ». Un reportage paru dans le quotidien El Watan, que nous republions.
Les Sénégalais sont invités à élire un nouveau président ce dimanche 24 février dans un pays à la situation enviable au regard de la situation régionale, mais où la vitrine démocratique a été fragilisée ces dernières années.