Alors que le parquet de Paris vient de demander la fin des investigations pénales concernant des dossiers emblématiques du scandale de l'amiante, Mediapart explore la situation d'hôpitaux qui ne veulent toujours pas voir les risques. Exemple à Toulouse, où la direction attaque en justice les syndicats qui demandent une expertise, et à Poitiers, où les documents présentés aux élus sont falsifiés pour minimiser la présence d'amiante dans l'air.
Le développement du seul médicament réellement efficace contre la dépendance alcoolique est freiné par les intérêts des grands laboratoires pharmaceutiques, en particulier Lundbeck.
Le ministère de la santé a lancé un plan de prévention « des risques psychosociaux dans les hôpitaux ». La Fondation Hopale, grosse institution des Hauts-de-France, pourrait l’appliquer. Sur son site de Berck-sur-Mer se sont déroulées en quelques semaines deux affaires de harcèlement sexuel et moral, dont les infirmières sont les premières victimes.
Faut-il privatiser les hôpitaux publics et poursuivre la cure d'austérité, ou y réinjecter des fonds et du personnel ? Au sein même de la protection sociale, faut-il étendre le domaine de la Sécurité sociale, ou celui des complémentaires santé ? Faut-il plus de solidarité, ou plus d'individualisme ? Voici les remèdes concoctés par les candidats à l'élection présidentielle.
Les professionnels de la pédopsychiatrie de l'hôpital du Vinatier, dans la région lyonnaise, refusent de sacrifier la proximité des soins au nom de l'efficacité budgétaire. Une mobilisation sans précédent agite le premier hôpital psychiatrique de France, en grève lundi 3 avril.
Le fabricant du Mediator vient d’annoncer qu’il cesserait en août 2017 de commercialiser le Protelos, traitement de l’ostéoporose dénoncé depuis des années comme inutile et dangereux.
Partie sur des chapeaux de roues en 2011, l’instruction du dossier Mediator s’est embourbée et l’affaire ne sera probablement pas jugée avant 2019. En ciblant la responsabilité du groupe Servier et en évacuant celle de l’administration et des politiques, la justice a-t-elle fait le bon choix ? Ou s’est-elle condamnée à échouer ?
Est-on en train d’assister à un nouveau scandale du sang contaminé ? À Bordeaux, un patient est mort parce qu’une machine d’autotransfusion fabriquée par la société américaine Haemonetics est tombée en panne. Et plusieurs accidents similaires se seraient produits en France au cours des dernières années. Or, dans « Haemonetics », il y a « money » et « éthique »…
Vingt-cinq ans après l'affaire du sang contaminé, un nouveau scandale, maintenu secret jusqu'ici, menace la transfusion. La firme américaine Haemonetics commercialise des machines défectueuses qui ont causé le décès d'au moins un patient, peut-être des dizaines. Avec la bénédiction des autorités sanitaires.
Voici l'histoire de personnes gravement malades. Chacune perçoit autour de 1 000 euros par mois, provenant des aides sociales. Elles ont dû retarder des soins urgents, ou y renoncer car elles sont trop riches pour percevoir la CMU, trop pauvres pour se payer un contrat complémentaire pourtant indispensable.
Il y a un an, la complémentaire santé en entreprise était généralisée. 400 000 salariés qui n’avaient aucune couverture hors de la Sécurité sociale sont désormais protégés. Mais la solidarité avec les non-salariés a diminué.
Malgré les promesses, les socialistes n’ont réformé qu’à la marge, et à la dernière minute, le système de financement de l’hôpital porteur d'effets désastreux sur le personnel et la qualité des soins. Dernier volet de notre enquête sur la tarification à l’activité.
L’assurance maladie consacre 3,1 milliards d’euros par an à la dialyse, au détriment de la greffe pourtant moins coûteuse et plus efficace pour les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Mais la dialyse assure aux établissements de santé soumis à la tarification à l'acte de confortables revenus.
François Fillon a pour projet une privatisation de la Sécurité sociale. Il est allé piocher dans un rapport secret du Medef et une note de l’Institut Montaigne, dont le président, Henri de Castries, est un ami proche. L’ex-PDG d’Axa pourrait devenir ministre si le candidat Les Républicains accédait à l’Élysée.
Un nouveau rapport démontre que la molécule qui a tué un volontaire à Rennes présente une forte toxicité neurologique que l'on aurait pu détecter avant l'accident.