Le ministère de la santé a présenté jeudi son plan de bataille en réaction à l’affaire dite des « bébés sans bras ». D’abord éteindre la polémique lancée contre le registre Remera qui avait donné l’alerte, ensuite mener une enquête qui intégrera les risques environnementaux. À ce stade, les agences sont dans l’incapacité de formuler des hypothèses crédibles.
Repérée dès décembre 2010, l'affaire dite des « bébés sans bras » est restée au point mort durant des années. En cause, l'inertie de la grande agence gouvernementale Santé publique France. Tout occupée à guerroyer contre le registre des malformations congénitales Remera, qui a multiplié les alertes et rapports, elle n'engage que maintenant et sur ordre ministériel une enquête nationale. Une enquête pleine de chausse-trapes et d'arrière-pensées.
Dans la grande réforme annoncée de l’hôpital, il y a certes un volet apprécié sur le financement. Mais le gouvernement mise aussi sur la collaboration entre le public et le privé afin notamment de développer un système prédictif de soins grâce à l’intelligence artificielle. Au risque de voir les données de santé des Français être pillées.
Les opposants à la fermeture de la salle d'accouchement de cette sous-préfecture de l’Indre occupaient l'hôpital depuis onze jours. Ils ont été évacués le 30 octobre. Depuis juin, la mobilisation rassemble élus locaux, soignants et habitants, mais elle se heurte au ministère de la santé, à l’autorité régionale de santé et à la direction de l'hôpital.
Du 8 au 10 octobre, s’est tenue à Genève la première réunion du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac. Le texte exige des États la mise en place d’un système de traçabilité indépendant des industriels, accusés par le passé d’alimenter la contrebande. Mais en coulisses, les cigarettiers manœuvrent pour jouer un rôle, allant jusqu’à recruter d’anciens policiers français.
La maternité des Bluets, à Paris, pionnière de l’accouchement sans douleur et foyer militant historique de la cause des femmes, est sous la menace d’un plan social. Une nouvelle crise pour cet établissement piloté par la CGT, dont la gestion est critiquée.
Après plus de trois mois de mobilisation devant les portes de son hôpital psychiatrique à Amiens, le collectif « Pinel en lutte » n’a rien obtenu de la très attendue table ronde à l’agence régionale de santé, lundi 24 septembre. Les soignants réclament toujours plus de moyens pour le personnel et la réouverture de deux services à l’hôpital. Le mouvement va se poursuivre.
Après l’annonce par la ministre de la santé d’un plan centré sur le désengorgement des urgences à l’hôpital, Mediapart met en lumière des dysfonctionnements auxquels sont confrontés plusieurs centres de traitement des brûlés. Restructurations, réductions budgétaires, course à la rentabilité et luttes de pouvoir produisent des effets qui peuvent conduire à la démission de médecins.
Emmanuel Macron et la ministre Agnès Buzyn ont présenté le plan censé structurer l’offre de soins en France « pour les cinquante années à venir ». Il recèle plusieurs mesures saluées par les acteurs de la santé, dont un bouleversement de la médecine libérale, mais ne répond pas à la crise aiguë que traverse l'hôpital public.
L’exécutif maintient un flou presque total, à quelques jours de la présentation de la réforme du système de santé. Une seule chose est sûre : il s’agit de revoir l’organisation et le mode de financement du soin, pas le montant des enveloppes.
Le retour de la maladie en Algérie rappelle que même les pays dotés d’infrastructures solides ne sont pas à l’abri de cas dits « importés ». Le choléra tue surtout dans les pays pauvres comme Haïti, ou en guerre comme le Yémen. Si plusieurs avancées scientifiques ravivent l’espoir, la bataille est aussi politique.
En Europe, un traitement par don d’ovocytes sur deux s’effectue en Espagne. Les cliniques évoquent une « culture de la solidarité » pour expliquer cette propension des Espagnoles à faire don de leurs gamètes. Mais la « compensation économique », généralement de 1 000 euros dans un pays où le salaire minimum est fixé à 735 euros, est une somme attrayante pour les plus précaires.
Les soignants de l’hôpital Philippe-Pinel, à Amiens, campent de jour comme de nuit depuis deux mois aux portes de leur établissement, pour protester contre « la dégradation des soins » en psychiatrie. Sans obtenir de réelle réponse des autorités de santé et dans l’indifférence de leur ministre, Agnès Buzyn.
Après la condamnation de Monsanto à verser plus de 250 millions d’euros à Dewayne Johnson, un jardinier américain atteint d’un cancer, les autres victimes présumées du géant des pesticides espèrent que le jugement sera suivi d’autres condamnations. Mais elles craignent aussi que la fusion en cours avec l’Allemand Bayer entraîne l’extinction de certaines poursuites.
Alors que Météo France met en garde contre un nouvel épisode de canicule, plusieurs établissements hospitaliers doivent composer avec des équipements inadaptés face aux très fortes chaleurs. À Gisors (Eure), les failles du système de santé sont immenses. Le territoire manque de médecins. L’hôpital est en sous-effectif et sa réputation est entachée par une grossière erreur médicale.