En faisant de l’incitation fiscale le cœur de sa politique économique, le gouvernement se fracasse sur une réalité plus complexe. Les conséquences de la hausse du carburant seront désastreuses, y compris pour les politiques environnementales.
Le gouvernement devrait annoncer ces prochaines semaines sa feuille de route énergétique pour les prochaines années et jusqu'en 2028. Les ONG sont inquiètes alors que les premiers indices montrent une ambition à la baisse. La France ne respecte même pas ses objectifs initiaux ; or la COP24, en décembre, devait être l'occasion de les relever.
Le préfet de Guyane vient d’autoriser Total à réaliser cinq puits d’exploration pétrolière offshore à quelque deux cents kilomètres des côtes guyanaises. Des associations s’indignent de cette décision, en totale contradiction avec l’Accord de Paris et la loi Hulot pour la sortie des hydrocarbures.
L’embargo iranien décrété par Donald Trump deviendra effectif le 4 novembre. Mais déjà, l’économie mondiale en voit les effets : le prix du pétrole flambe. Les pays importateurs en accusent le contrecoup. L’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi obscurcit la situation. Désigné comme le commanditaire de ce meurtre, Riyad menace d’utiliser en représailles l’arme du pétrole, brisant ainsi un tabou de 45 ans.
Le projet de retenue d’eau de 20 hectares située à Pinel-Hauterive (Lot-et-Garonne) est remis en cause. La préfecture, qui avait donné son feu vert malgré un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature et de l’Agence française de la biodiversité, a été priée de revenir en arrière par les ministres de l’agriculture et de l’environnement.
Un militant anti-Cigéo, le journaliste activiste Gaspard d’Allens, a été jugé en son absence et sans pouvoir se défendre mardi 16 octobre. Ce nouveau procès ravive les inquiétudes d’une criminalisation du mouvement d'opposition au centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Et interroge sur la disproportion des moyens humains et financiers consacrés aux enquêtes contre les militant·e·s de Bure.
Festive et bon enfant, la marche pour le climat à Paris s’est déroulée, samedi 13 octobre, dans le calme et sous un grand soleil. Une mobilisation moindre que celle du mois de septembre, quelques jours après le rapport alarmant du GIEC.
Un comité de pilotage se tient vendredi 12 octobre à Nantes pour préparer l’attribution des terres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Selon les documents obtenus par Mediapart, la préfecture et la chambre d’agriculture s’entendent pour maintenir le plus grand flou sur l’état des lieux.
Les gendarmes ont investi pour la quatrième fois en un an la Maison de résistance à Bure, lieu de vie des opposant·e·s au site d’enfouissement de déchets nucléaires.
Le comité de la Banque de Suède a attribué son prix d’économie à Paul Romer et William Nordhaus, deux penseurs qui bousculent les idées reçues, sans revenir sur le dogme de la croissance.
Le « rapport spécial 1,5° » du GIEC a été adopté lundi matin par 195 pays. Ce rapport explique qu’il reste une chance minime de maintenir le réchauffement sous les 1,5° si des décisions d’ampleur sont prises dans les toutes prochaines années. Mais l’alignement des planètes politiques rend un tel sursaut hautement improbable.
Les représentants de 195 pays vont adopter lundi en Corée du Sud le rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental d’études sur le climat, consacré à ce que serait une planète plus chaude de 1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle. Au rythme actuel des engagements pris lors de la COP 21, la hausse serait de 3 °C. Un changement radical s’impose.
Le projet de retenue d’eau de 20 hectares située à Pinel-Hauterive (Lot-et-Garonne) est remis en cause. La préfecture, qui avait donné son feu vert malgré un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature et de l’Agence française de la biodiversité, a été priée de revenir en arrière par les ministres de l’agriculture et de l’environnement.
Le plan du gouvernement pour purifier l’air des villes est bancal, alors que débutent les grands « procès Volkswagen ». L’enterrement du « Dieselgate » souhaité par Berlin n’est pas pour demain.
Si l’on en croit ce qui se raconte au niveau international, Emmanuel Macron serait ce qui se fait de mieux en matière de dirigeant mondial écolo. Nos chroniqueurs se penchent donc cette semaine sur le bilan provisoire du président en matière d’environnement…
En dépit de leurs engagements, les deux investisseurs publics ont toujours des actions ou des obligations dans RWE, le géant allemand du charbon. Et ce au moment où celui-ci évacue la ZAD de Hambach pour agrandir une mine de lignite.