Les inspections générales de l'administration, des affaires sociales et des finances (IGA, IGAS et IGF) ont remis mardi 25 septembre au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, leur rapport sur le « bilan de la RGPP » (révision générale des politiques publiques), décidée dès juin 2007 et qui entendait réformer le fonctionnement de l'État via notamment le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté, ce mardi 25 septembre 2012, la demande formulée par la CGT d'annuler le plan social de PSA pour vice de forme.
Officiellement, la fusion entre EADS et le britannique BAE doit permettre de créer un géant européen de l’aéronautique et de la défense, à l’image de Boeing. Pourtant, bien des non-dits planent sur le sujet. Le gouvernement français a trois semaines pour se déterminer sur des sujets essentiels touchant sa stratégie, sa défense, son industrie.
Dans un entretien à Mediapart, Jean-Marc Ayrault s’explique sur le fond du débat européen. Au lendemain du refus des écologistes de voter le traité (TSCG) et à deux semaines du débat parlementaire, le premier ministre affirme que « ce qui a été obtenu est considérable ». « Nous allons jusqu’au bout de la défense de l’euro », dit-il.
Mouvement « basiste », Slow Food était à Bruxelles le 19 septembre pour saisir les institutions européennes. Enjeu : une politique agricole commune (PAC) radicalement différente. Reportage dans le Piémont viticole, qui est le berceau et toujours le siège d'un mouvement pour la « bonne bouffe » devenu mondial.
Jeudi, les représentants des 3 000 salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois ont été reçus à l'Elysée, des centaines d'ouvriers les attendant dehors. Retour en son et en images sur cette journée.
Pour faire passer la pilule du nouveau traité européen, le gouvernement assure qu'il fera voter, en même temps, la fameuse taxe sur les transactions financières. Problème : les pays hésitent encore et Bruxelles attend toujours qu'on veuille bien lui transmettre le dossier.
Associé à un autre institut, le Crédoc indique dans une étude que le pouvoir d'achat par ménage pourrait s'effondrer de –1,2 % aussi bien en 2012 qu'en 2013, alors qu'il a déjà baissé les deux années antérieures. Ces nouveaux chiffres confirment que la France traverse la crise sociale la plus grave de l'après-guerre.
La direction du Trésor veut imposer une des siennes, Marianne Barbat-Layani, ancienne numéro deux du cabinet de François Fillon, à la tête du Crédit immobilier de France condamné à “l'extinction”. Ou comment créer une sinécure républicaine, tout en faisant plaisir aux banquiers.
Depuis Georges Pompidou, c'est une règle. La banque Rothschild est installée au cœur de la République, au croisement des affaires et de la politique. Dans le livre Rothschild, une banque au pouvoir, notre consœur Martine Orange mène une enquête fouillée sur une institution qui a retrouvé toute sa puissance. Parmi les acteurs croisés : Édouard Balladur et Nicolas Sarkozy. Nous en publions de larges extraits.
Face à des opinions publiques de plus en plus indignées, les dirigeants européens lâchent un peu de lest : si les principes d’austérité ne peuvent être remis en cause, le calendrier peut être rediscuté. Le Portugal a ainsi obtenu un sursis d'un an.
Le gouvernement a enfin admis l'impossibilité de tenir en 2013 l’objectif de 3 % de déficit inscrit dans les traités européens. D’où vient donc ce chiffre ? D’un calcul arbitraire né sous François Mitterrand !
En plein débat sur le traité européen, plusieurs économistes, qui avaient publiquement appelé à voter pour François Hollande, remettent désormais en cause son objectif de revenir à 3 % de déficit dès l’an prochain. Le risque ? Affaiblir encore davantage la croissance.
Laurent Tapie en a fait la confidence à ses proches : son père, Bernard Tapie, lui a donné instruction de ne plus faire d'investissement important en France, de peur que l'arbitrage qui a fait sa fortune soit un jour remis en cause par la justice. Mediapart a tout de même mis au jour un réseau de discrètes sociétés – dont l'une s'appelle « les Combines à Nanard ».
Dans certaines résidences pour personnes âgées, des propriétaires sont prêts à brader, voire donner leurs biens. Parce qu'ils sont incapables de payer les charges de services. Exemple à Tours, où les arriérés pèsent des dizaines de milliers d'euros.