Aux États-Unis, le taux d’approbation des syndicats par le public a quasiment atteint son plus haut niveau en cinquante ans. Les travailleurs sont furieux du traitement qu’ils ont reçu sur leurs lieux de travail durant la pandémie.
Plusieurs médias croient savoir que Xavier Niel, allié au PDG de La Provence, chercherait à mettre la main sur le quotidien communiste La Marseillaise. La CGT s’en alarme. Selon nos informations, la rumeur est pourtant fausse : c’est Bernard Tapie qui serait en fait à la manœuvre.
Hormis pour quelques catégories de voyageurs, la Thaïlande s’est fermée au monde depuis quatre mois pour se prémunir contre l’importation de cas de Covid-19. Une victoire sanitaire au prix de la mise en sommeil du tourisme et d’une forte baisse des exportations.
Alors qu’un moratoire sur l’implantation des centres commerciaux est défendu par la convention citoyenne pour le climat, un gigantesque retail park ouvrira ses portes en septembre dans la périphérie de Saint-Étienne. Le projet menace les commerçants du centre-ville, longtemps rassurés par une communication trompeuse.
Les résultats semestriels des grands groupes donnent la mesure du choc économique provoqué par la crise sanitaire. Les pertes cumulées de dix groupes dépassent les 23 milliards d’euros. Mais au-delà de l’effondrement réel de l’activité et des profits, transpire aussi une volonté de noircir encore plus le tableau, pour engager une politique de déflation sociale.
D'après les données publiées vendredi par l'Insee, le PIB français s'est contracté au deuxième trimestre de 13,8 %. Un record. C'est un peu moins que les chiffres envisagés par les économistes. Mais la chute s'avère plus prononcée qu'en Allemagne, qu'en Italie ou aux États-Unis, et la crise est devant nous.
Le gros organisme public de formation s’est séparé de plus de 1 400 salariés ces derniers mois. Mais le tribunal administratif vient d’annuler l’homologation de ce plan social par l’administration. Une complexité de plus dans un dossier où les conflits se multiplient depuis 2018.
Auditionnés mercredi par des membres du Congrès, les responsables de Google, Amazon, Facebook et Apple ont passé un mauvais moment. Les autorités, qui avaient renoncé à utiliser les lois antitrust, se disent prêtes à les moderniser pour contrer la puissance des géants du numérique et casser leur monopole.
Le site de Hambach visité jeudi par la ministre Agnès Pannier-Runacher est tout un symbole. En 1997, l’usine fut lancée pour combattre la désindustrialisation de la Moselle. En 2015, elle fut le théâtre d’un référendum sur l’abandon des 35 heures. Affecté par la crise sanitaire, son propriétaire, le groupe allemand Daimler, veut désormais la céder au plus vite.
En interdisant aux banques tout versement de dividendes et rachat d’actions jusqu’au début de 2021, la Banque centrale européenne souligne l’ampleur du choc économique provoqué par la pandémie. Des risques que les banques européennes, préoccupées par leurs profits, ont du mal à inscrire dans leurs comptes.
L’exécutif ne cesse de le répéter, « notre jeunesse doit être la priorité de cette relance ». Avec près de 700 000 nouveaux entrants attendus sur le marché du travail à la rentrée, beaucoup craignent la déflagration. Pour tenter de répondre à ces inquiétudes légitimes, le gouvernement sort la boîte à outils et propose des mesures réchauffées ayant prouvé leur inefficacité dans le passé.
La deuxième édition du « forum » rassemblant la direction de l'entreprise et des représentants des livreurs a permis de faire entendre leurs revendications, mais pas d’entamer un vrai dialogue. La plateforme espère voir son modèle bientôt gravé dans le marbre par le gouvernement.
Jean-Yves Le Drian s’est rendu au Liban ce jeudi. Son but : faire accepter de nouvelles réformes au gouvernement libanais. La crise économique du pays est pourtant d’abord celle d’un modèle néolibéral chimiquement pur. Et on ne traite pas le mal par le mal.
Un rapport remis aux syndicats de l’entreprise démonte les fausses justifications de l’entreprise pour son plan de 1 230 suppressions de postes, annoncé en juin. L’entreprise ne va pas si mal qu’elle l’affirme.
Au terme d'un marathon de quatre jours, les responsables européens ont abouti à un compromis laborieux. S’inscrivant dans la même doctrine qu’auparavant, le plan de relance de 750 milliards d’euros risque d’être insuffisant et n’apporte aucun remède aux dysfonctionnements de l’Union.
Sur l’écologie, la parole de l’exécutif est pauvre, contradictoire et trompeuse. Alors que les signaux d’alerte continuent de se multiplier sur le front climatique, il est temps d’en finir avec les illusions d’une croissance vertueuse dans un mode de production inchangé.